Je voulais vous dire…


Un blog qui parle de politique, de social, d'environnement... De la vie quoi!


mardi 30 mars 2010

J’ai mal à ma blogosphère

Bon, je vous le dis tout de suite, j’ai pas trop envie de m’éterniser ce matin… Ben oui, désolé, il y a des jours comme ça…
Vous l’avez sans doute remarqué, mais depuis quelques temps je ne suis plus si assidu, ni si « sur le coup » dans la tenue de ce blog. Et croyez-le ou non, cela me navre.
C’est qu’en ce moment la plus grande partie de mon cerveau est occupée à autre chose. Pour l’instant je ne peux vous en dire davantage, mais d’ici quelques semaines lorsque les choses se seront précisées, je vous mettrais au courant. Promis.

Cela-dit, si je me sens obligé de prendre la plume ce matin, c’est qu’il me faut quand même pousser une petite gueulante.
Ouais, quelque soit les soucis que l’on peut s’inventer, prendre le temps, même s’il est court, de pousser une gueulante, c’est nécessaire. Et en plus ça fait du bien.

Vous le savez le No Sarkozy Day a été un succès somme toute relatif. Pour moi et pour la centaine de personnes qui se sont retrouvés sur le parvis du Palais de Justice de Nice, ça a été une complète réussite. Pour d’autres en revanche, ça l’a été beaucoup moins. Je pense notamment à Aliciabx qui s’est retrouvée avec une cinquantaine de personnes à Bordeaux, ou encore au Coucou qui s’est pointé à Draguignan pour se retrouver tout seul…

Mais bon, qu’importe le nombre, c’est l’intention qui comptait. Et c’est elle encore qui comptera le 8 mai prochain lorsque nous en remettrons une couche.

En ce qui me concerne, une journée comme celle de samedi dernier avait pour but de rappeler qu’une élection présidentielle n’est en aucun cas un blanc seing accordé à un homme ou à un parti. Mais elle pouvait permettre aussi de répondre à la question de savoir si la blogosphère était capable de mobiliser l’opinion. Force m’est de constater que non.

J’en prends acte, et je pense que la plupart des blogueurs et blogueuses feraient bien d’en faire autant. Je pense plus particulièrement à certains blogueurs qui se croient et se disent « influents ».
Ces mêmes blogueurs « influents » qui lorsque le NSD fut lancé s’empressèrent de publier, via un organe de presse en ligne, une lettre pour en dénoncer le côté « peu démocratique ».
Ces mêmes blogueurs qui, s’apercevant après-coup que leur position les rendait peu sympathiques et risquait de mettre en péril leur soit disant popularité, s’empressèrent de rallier la cause sans aucune espèce de vergogne. Faisant montre d’un exercice intellectuel digne des meilleurs politiciens retourneurs de veste.
Ces mêmes blogueurs enfin, qui devant l’insuccès de la journée s’empressent aujourd’hui de s’en désolidariser, d’en critiquer l’organisation, voire le fondement.

Pour moi c’est clair, ces blogueurs portent eux-mêmes une responsabilité dans l’échec de cette journée. Certes, la blogosphère n’est pas mobilisatrice, mais leurs positions ambiguës, leurs tergiversations, uniquement basées sur une question de soi-disant « leadership » n’ont certainement pas arrangées les choses.

Pour ma part, je serais bien tenté de les traiter de nouveau de pétochards, de tiédeux, de petits Bessons, comme je l’ai déjà fait… Et c’est sans doute ce que j’aurais fait si j’avais écrit cet article hier. Mais aujourd’hui je me sens moins coléreux… juste animé d’une sourde détermination.

La détermination de laisser ces gens-là à leur petite course à la popularité aussi basse que mesquine. A les laisser se tirer la bourre au classement Wikio. A se faire des politesses uniquement dans le but de créer des links… Tout cela, même si j’avoue avoir moi-même pris part au jeu, m’insupporte maintenant.
Par conséquent, j’ai décidé de ne plus afficher mon classement Wikio et Blogonet comme je le faisais depuis quelque temps. De même, ces fâcheux disparaitront à jamais de la liste des blogs que je lis.

Alors, certains d’entre vous vont peut-être me trouver rancunier, voire puérile. Mais je n’en n’ai cure. L’important pour moi est de rester cohérent avec mes idées et mes opinions.

Aujourd’hui j’ai mal à ma blogosphère… Mais je sais que ce n’est qu’une douleur passagère. Un peu comme lorsqu’on se fait arracher une des dents du fond. Ca fait mal sur le coup, mais après on est sûr d’être tranquille.

dimanche 28 mars 2010

A Nice, carton plein pour le No Sarkozy Day

Bien ! Si je jette un œil sur la pendule, et compte-tenu du décalage horaire, celle-ci me dit qu’il est plus que temps pour moi de vous raconter un peu la journée d’hier… Enfin, l’après-midi pour être plus précis.

Après avoir avalé un peu vite mon déjeuner, composé d’un filet de lieux noir, d’un riz safrané et d’une Danette au chocolat (noir lui aussi), je me suis donc dirigé vers le lieu de rendez-vous, à savoir le Palais de justice de notre bonne ville de Nice.
C’est là en effet que devaient se retrouver toutes celles et ceux qui, comme moi, ont une grosse dent contre notre Nain National et qui comptaient bien le gueuler à la face du monde. Enfin… La face du monde… J’exagère bien sûr. Nous nous sommes surtout retrouvés face aux bouquinistes pour qui le samedi est la journée traditionnelle d’occupation de la place du Palais… Ce qui fait que les participants au NSD ne pouvaient se cantonner qu’au seul parvis du Palais de Justice.
Qu’à cela ne tienne, nous avions déjà le public, il ne manquait plus que les acteurs.

Lorsque je suis arrivé sur la place, la première chose que j’ai avisée, ça a été bien sûr les étals des marchands… Avant que mon regard ne soit attiré par quelques teeshirts violets qui semblaient squatter les marches.
Diable ! A peine une demi-douzaine de péquins…, me suis-je dis dans ma tête. Pour être franc, à ce moment là j’ai commencé à me demander comment j’allais bien pouvoir vous raconter ce qui dans mon esprit s’annonçait comme un fiasco. Mais bon, je venais de me taper trois quarts d’heure de bus, alors puisque j’étais là, autant aller jusqu’au bout.

J’ai gravis les marches et me suis présenté. Salut ! Gwendal, blogueur…
Ouais je sais. Ca fait un peu pédant dit comme ça, mais en même temps c’est mon prénom, et c’est mon activité de blogueur qui faisait que je me retrouvais sur ces marches et non pas sur mon canapé à faire la sieste…
Quel blog ? me demande une blondinette. Je voulais vous dire, que je réponds.
Ah mais je te connais, qu’elle me dit !

Et voilà, c’était fait. Cet instant maintes fois imaginé par moi venait de se réaliser. Pour la première fois depuis deux ans que je m’échine à vous raconter ma vie et à donner mon avis sur tout et n’importe quoi, on me reconnaissait enfin grâce à mes écrits.
Instant fugace de bonheur narcissique…

La blondinette (c'est elle, là à gauche !) s’avéra ne pas être une inconnue pour moi non plus. En effet, il s’agissait de Thérèse (Cacahuette83), que j’avais déjà croisé plusieurs fois sur la toile et notamment chez Aliciabx, chez qui je vais régulièrement. Bref, quoiqu’en disent les fâcheux, internet crée bel et bien du lien social, et facilite grandement les contacts. Rien de tel en effet pour briser la glace que commencer une relation amicale en disant : « Ah, c’est toi ! Mais je te connais ! ».

Pendant que nous étions là à discutailler, les gens ont commencé à arriver… Par petit groupes, des personnes de tous âges et de toutes conditions se sont posées sur les marches du Palais (Aux Maaarches du Palaaaais… !). Chacune avec son petit calicot, sa petite pancarte, ou même carrément sa banderole de trois mètres découpée dans un drap. 
Vingt, trente, quarante, soixante, quatre-vingt… Vers quinze heures je grimpais sur un parapet pour prendre un peu de hauteur et compter comme je pouvais l’assistance. Nous étions bel et bien une centaine.

Pour ma part, j’ai vite posé le sac et la canne et je me suis mis à photographier(*) toutes ces bouilles joyeuses, ces déclarations écrites sur des bouts de cartons, ces slogans moqueurs…
Et bien, vous voulez que je vous dise ? C’est beau un peuple qui s’exprime ! Et qu’importe qu’il ne soit représenté que par quelques dizaines de personnes, le moindre cri qui sort de ses poumons est un beau cri.
Et bien sûr, au passage je n’ai pas oublié de tirer le portrait de nos amis de la DCRI (ex-RG), venus là en observateurs !(Non, vous n'aurez pas la photo ici, il faudra me la demander !)

Après avoir installé la sono, quelques personnes se sont succédé pour lire des déclarations et rappeler pourquoi nous étions tous là. Devant la timidité des réactions, due peut-être à la piètre qualité de la sono, j’ai fais alors un truc pas banal… J’ai gueulé !
Oui m’sieurs-dames ! Moi qui d’habitude me contente de faire acte de présence et d’observer les choses plutôt que d’y participer vraiment, je me suis joint à ma nouvelle copine Thérèse pour ponctuer de ma voix de crécelle les déclarations faites au micro. Ca m’a rappelé des trucs, je ne vous dis pas !
Bref, tout ça pour dire que contrairement aux manifs auxquelles j’ai déjà assisté, et que je vous ai décrit ici du point de vue de l’observateur, je me suis vraiment approprié celle-ci. D’observateur, je suis devenu participant. Et ça croyez-moi, ça fait toute la différence.

Les touristes qui baguenaudaient entre les tréteaux des bouquinistes s’arrêtaient pour regarder cette petite foule disparate. Certains prenaient des photos, d’autres nous interrogeaient sur les raisons de notre présence. Etonnés, ils se demandaient comment il se faisait qu’ils n’étaient pas au courant… Et c’est peut-être là que le mouvement rencontre sa limite, car la seule mobilisation via internet ne suffit apparemment pas à mobiliser suffisamment de monde. La preuve en est du piètre succès qu’à rencontré la manifestation dans d’autres villes de France.
En ce qui concerne Nice, je tien à rappeler qu’arriver à réunir une centaine de personnes sur la seule foi de la lutte contre le sarkozysme relève de l’exploit ! N’oubliez pas que nous sommes dans une ville qui est un bastion de la droite dure. Une ville qui a fait 22,87% de voix Front National aux dernières régionales, et que le maître des lieux n’est autre que l’infâme Estrosi, plus sarkozyste que Sarkozy lui-même.
C’est pourquoi, à mes yeux, le No Sarkozy Day à Nice est une réussite.

Au bout de quelques temps les rangs ont commencé à se dégarnir. Certains sont partis rejoindre une autre manif en faveur de la Palestine qui devait commencée à 17h30. D’autres avaient fait ce qu’ils avaient à faire et s’en retournaient le cœur léger et satisfait. 

D’autres encore, comme votre serviteur, s’attardaient pour discuter de tout et de rien… Finalement, se sont ceux qui sont arrivés les premiers qui partirent en dernier, non sans avoir fait en sorte de tout remballer et de laisser le parvis nickel.

C’est en arrivant chez moi, et consultant internet, que j’ai réalisé que le succès que nous avions rencontré à Nice était loin d’être le même partout… Ce qui fait que mon impression au lendemain de ce No Sarkozy Day est plutôt mitigée. Autant je suis ravi de mon après-midi (mais alors ravi !), autant je suis déçu que cela n’est pas pris de la même manière ailleurs.

Donc ce matin je me dis que cela n’est que partie remise. Il y aura d’autres luttes, d’autres jours de mobilisation. Et un jour ou l’autre on arrivera bien à le virer cet empaffé !

Allez, je vous laisse sur ces bonnes paroles, tout en n’oubliant pas de remercier Alban sans qui cet après-midi n’aurait pas été possible.

(*) Cliquez sur les photos si vous voulez les agrandir.

samedi 27 mars 2010

No Sarkozy Day : H – 4 heures

Allez! Plus que quatre heures et nous y sommes!
Juste le temps pour moi de vous rappeler que ce mouvement est à l’initiative d’une cinquantaine de blogueurs, dont votre serviteur, et qu’il a pour but de dénoncer :

«Inconséquence politique, échec économique, casse sociale, rupture du pacte républicain, atteinte à l’égalité des chances, politique de la peur, stratégie de la division, lois liberticides, pratiques autocratiques du pouvoir, favoritisme, népotisme, manipulations médiatiques, ingérences judiciaires, collusion avec le monde des affaires et les forces de l’argent…

Nous avons tous nos raisons pour nous opposer à Sarkozy et à son clan, pour résister au sarkozysme. Mais ce président sans envergure, effrayé par le peuple, prend grand soin de le tenir à l’écart, muselant au besoin sa parole derrière des cordons de CRS.

Alors, ENSEMBLE, nous élèverons la voix plus haut, nous nous ferons entendre plus fort, unis dans la défense des valeurs de notre République :

Liberté – Égalité – Fraternité – Laïcité – Démocratie

Nous, simples citoyens, vigilants et inquiets, en conscience et indépendamment de tout parti ou syndicat, appelons toutes celles et tous ceux qui ressentent l’envie, le besoin de dire NON ! à Nicolas Sarkozy, à se rassembler pour un No Sarkozy Day.

Le 27 mars 2010 : une journée pour lui dire NON ! »


Les signataires de l'appel :


Antidote Démocratique Antisarkozy - http://rpubliquejetaime.typepad.fr/
Arnaud Mouillard - http://hern.over-blog.com
Carrefour Anticapitaliste - http://kropotkine.jimdo.com/
Conseil national de la Résistance en Midi Pyrénées - http://cnr-midipyrenees.blogspot.com/
Le Canard de Mulhouse - http://canard68.20minutes-blogs.fr/
Rodolphe Lediazec - http://ruminances.unblog.fr/
Slovar les Nouvelles - http://slovar.blogspot.com

Profils Myspace et autres :

vendredi 26 mars 2010

Le No Sarkozy Day, c’est demain !

C’est pas tout ça, mais nous sommes déjà le 26 du mois, ce qui veut dire que demain c’est…
Qui a dit le 27 ?
Oui, effectivement c’est le 27. Et le 27 mars qu’est-ce qu’il y a ?
Il y a le No Sarkozy Day !

Comment ça vous aviez oublié ? 
J’espère bien que non !

Alors c’est vrai que je ne vous en ai pas beaucoup parlé depuis ce fameux jour de janvier où je m’insurgeais contre les tièdeux qui tentaient de saboter cette manifestation avec leur morgue bienpensante…
Depuis, il faut savoir que ces pétochards de bas-étage se sont finalement rendus compte que leur position leur faisait perdre un peu trop de « popularité » au sein de la blogosphère de gauche... Et c’est donc dans un bel ensemble digne du cadre noir de Saumur, que ces fâcheux tournèrent casaque. Avec le raisonnement fumeux et justificatif de circonstance bien évidemment. De vrais petits Besson !

Mais ce n’est pas parce que je ne vous en n’ai pas parlé que j’ai oublié pour autant. D’ailleurs, pour tout vous dire, depuis le début de la semaine je ne pense qu’à ça. Je trépigne littéralement ! Il me tarde d’être à demain pour aller gueuler devant la préfecture. Bien sûr je prendrais avec moi mon appareil photo et peut-être aussi une douzaine d’œufs… On ne sait jamais.

Alors, pour celles et ceux qui ne savent pas encore où vous devez vous rendre et à quelle heure, vous pouvez jeter un œil sur le site dédié à cette merveilleuse journée et y chercher, département par département les informations qu’il vous faut. www.no-sarkozy-day.fr

En attendant demain, et histoire de vous remémorer le pourquoi du comment d’une telle journée, je vous propose le petit clip ci-dessous.


Et n’oubliez pas : Une journée comme celle du No Sarkozy Day prend toute sa dimension aux sortir de ces élections régionales. Malgré la sentence du peuple, le petit homme décide de continuer, envers et contre tous, à vouloir saccager notre pays.
Le message que le peuple doit lui envoyer, c’est qu’un ticket présidentiel n’est en aucun cas un blanc seing. Et ce n’est pas parce qu’il a été élu, qu’il a pour autant le droit de transformer la France en dictature.

Une seule gouvernance, celle de la rue !

jeudi 25 mars 2010

Rien, ou presque.

Pas de billet aujourd’hui… J’ai des trucs à réfléchir.

Hein ?

Ben oui, des trucs… Plein de trucs. Il y en a tellement que je ne fais plus que ça, réfléchir.
Alors du coup, la politique ça me passe un peu par dessus la tête.

Je vous en dirais plus quand j’aurais fini… de réfléchir !

Bonne journée quand même !

mercredi 24 mars 2010

Le jeu du mercredi

Hier, Martine Aubry la tenancière du Parti socialiste recevait rue Solferino les heureux vainqueurs aux élections régionales…
Champagne, petite fours et bises fraternelles étaient au menu, ainsi que bien sûr la petite séance photo qui va bien.
La photo officielle, c’est donc celle-ci.


Comme vous pouvez le voir Titine faire la fière (et elle a raison après tout) au milieu de tous ces présidents de régions…
Entre parenthèse, je ne sais pas vous mais si il y a quelque chose qui me choque dans cette photo, c’est bien la domination quasi-totale de le gente masculine. Nous sommes en 2010 (enfin je crois…), et ce cliché nous démontre de façon éclatante que la France reste encore et toujours un pays de phallocrates.
Et ça, ça me fout franchement la gerbe.

Mais bon, ce n’est pas de ça dont je voulais vous entretenir. Même si c’est à mes yeux important, il y a des choses plus rigolotes à dire sur cette photo.

Donc, je vous disais qu’il y avait là tous les présidents de région, mais en fait il en manque quelques-uns… Sachant que le parti socialiste détient désormais 23 régions sur 26 (outremer comprise), et si je compte bien, il devrait en manquer… Oui c’est ça, trois.

Saurez-vous les retrouver amis lecteurs ?

Allez, je vous aide.
Sur les trois, un est une femme qui se la pète grave, le second est resté en outremer et le dernier… aussi !

mardi 23 mars 2010

Remaniement : L’analyse politique du Gwen

Deux jours après la branlée toute relative que son camp a subie aux élections régionales, le Président Glorieusement Elu a décidé de faire comme s’il avait entendu ce que les français avaient à lui dire.
Comment ça elle n’est pas relative la branlée ? Attendez, je ne sais pas ce qu’il vous faut. La droite perd la Corse, garde l’Alsace et gagne la Réunion et la Guyane. Si je sais bien compter ça fait -1+0+2 = +1
Donc, en fait la droite a gagné des régions, mais ça bizarrement on ne l’entend nulle part. On ne retient, à juste titre aussi sans doute, que le nombre de voix exprimées. En clair l’opinion publique.

Sauf, à un moment il va peut-être redescendre sur terre et réaliser que Sarkozy se moque des régions comme de ses premières talonnettes. Je vous rappelle quand même que le gouvernement mène une politique de recentralisation, et qu’à terme nous nous dirigeons vers une suppression des pouvoirs et prérogatives des régions. Donc, tenir ce genre de bastion n’intéresse pas la droite, puisqu’ils seront amenés à disparaitre…

Par contre, le Sarko se moque un peu moins de ce que pensent les français… Enfin, les français de droite j’entends. Les autres peuvent toujours gueuler, de toute façon il n’en fera qu’à sa tête. Non, ce qui l’emmerde vraiment c’est que ces élections démontrent une dispersion dans ses propres rangs. Et ça, dans la perspective de 2012, ça sent pas bon.

Donc, depuis hier c’est Opération Réconciliation ! Attention, suivez bien ça va être rapide !

Xavier « Looser » Darcos est viré de son poste de Ministre du travail pour incompétence notoire.



Il va être remplacé par Eric « Killer » Woerth qui quitte le ministère du budget pour mener la réforme des retraites.







François « Benji » Baroin, chiraquien de la première heure reprend le ministère du budget.







George « Anonymus » Tron, villepiniste patenté, devient secrétaire d’Etat à la Fonction Publique.







Martin « Iago » Hirsch quitte son poste de Haut commissaire à la Jeunesse et aux Solidarités actives pour devenir responsable du Service Civique.






Il est remplacé par Marc-Philippe « Tête-de-poisson » Daubresse, chiraquien lui aussi.

En clair, c’est exit le boulet et le symbole d’ouverture à gauche qui ne servait qu’à faire joli sur la photo et emmerder la gauche. Mise en place d’un dur à cuire pour attaquer le dernier gros morceau du quinquennat et recrutement de quelques représentants de la droite tiède histoire de la neutraliser.

Voilà, c’est tout. Fermez le ban.
Et avec tout ça, et bien ils vont pouvoir continuer leur sinistre besogne et se préparer à la réélection du Nain pour 2012.

Et vous voulez que je vous dise ? Quelque chose me dit qu’il y arrivera…

Avec la gauche la plus bête du monde qui est la notre, il aura beau jeu.

lundi 22 mars 2010

Bravo !

04H12 du matin… A peine les yeux ouverts je me suis dit que ça commençait à bien faire ces réveils à la potron-minet de mes deux. C’est vrai quoi, en ce moment j’ai un cycle de sommeil complètement décalé, et je vous avoue que cela commence à me desservir plutôt que l’inverse…
Mais bon, le bon côté du truc, c’est que cela va me permettre d’écrire quelque chose avant que d’aller « bosser ». Car s’il est une journée où un blogueur se doit de pondre quelque chose de pertinent c’est bien aujourd’hui !

Donc, la nouvelle qui n’aura sans doute échappée à personne c’est bien l'adoption par la Chambre des représentants de la réforme audacieuse entreprise par Barack Obama concernant l'assurance maladie. Il y est arrivé le bougre de salopard !

Moi, franchement je dis bravo. Voilà plus d’un an que le porteur d’espoir, le sauveur du monde libre, a été porté au sommet de l’état US par une vague sans précédent de ferveur enthousiaste, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne s’était pas révélé à la hauteur des espoirs du peuple américain.
Auréolé par un prix Nobel de la Paix plus que douteux avant même que de confirmer l’engagement de son pays dans deux guerres d’occupation, le Messie commençait sérieusement à décevoir son électorat. Et pas que, car je vous rappelle qu’ici en France, nombreux sont ceux qui cédèrent à l’Obamania, appelant de leurs vœux l’avènement d’un tel Etre pour présider à notre destiné… La question que tout le landerneau bien-pensant avait sur les lèvres était : « A quand un président noir en France ? »
La réponse, tout le monde la connait mais ne l’avouera jamais à haute voix, c’est : Jamais de chez jamais. Déjà qu’un juif c’est même pas sûr qu’il y arrive, alors un noir vous pensez bien ! (*)
N’oublions pas que notre bon pays compte, selon le résultat des régionales d’hier, plus de 17% de fachos, sans compter les umpistes déguisés qui n’en pensent pas moins.

Mais bon, faisant fi des réticences qui ont été les miennes depuis le début, je suis obligé de reconnaitre que sur ce coup-là le bellâtre de la Maison Blanche a fait très fort. Il a réussi à faire adopter une couverture maladie pour tous les américains qui n’ont pas les moyens de s’en payer une, et là je dis Bravo Monsieur Obama. Oui Bravo, car ce n’était pas évident de faire admettre à cette société libérale que la solidarité peut être institutionnelle et non-plus seulement caritative.
Les journaux titrent à l’envie sur le côté historique de l’événement, et pour une fois ils ne se trompent pas dans l’emploi du superlatif. Oui, c’est effectivement historique, et du coup je vais m’attabler et manger mon chapeau avec un filet de citron.

Moi l’Obama-sceptique je suis bien obligé de reconnaitre que le président américain s’est (pour une fois) montré à la hauteur.

Alors j’en connais qui ne vont pas se gêner pour me dire « Tu vois. Je te l’avais bien dis ! ».
Et bien je vais devoir les écouter et opiner de la tête. Je vais faire mon modeste, baisser les yeux et murmurer « Oui… Z’aviez raison… J’avais tord… (**)».

Allez ! Bonne journée à vous les canaillous ! Moi je vais aller me laver derrière les oreilles et raser ma barbe d’une semaine, car j’ai un projet à soutenir aujourd’hui ! Ben oui, y’en a qui « bossent » qu’est-ce que vous croyez ?


(*) C'est du deuxième degré, hein ! Déconnez pas, ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas !
(**) Il ne lui reste plus qu’à interdire les armes, et là, promis, je me mettrais à y croire vraiment à votre messie !

dimanche 21 mars 2010

La photo de la semaine

Voter est un droit qui s’acquière dans le sang.
Voter est un devoir pour tous ceux qui se disent citoyens.

S’abstenir c’est renier le sang versé et mépriser la société dans laquelle ont vit. Même quand vous pensez ne pas avoir le choix, comme ce fut mon cas aujourd’hui :  
Votez Blanc, mais votez !





samedi 20 mars 2010

La boulette

Oh putain la boulette ! La grosse, grosse, grosse boulette de chez boulette !
Hier au soir, comme des millions de français, j’ai pu apprécier les jolies images en couleur sur lesquelles ont voyait cinq jeunes gens faire le poireau à l’entrée d’un supermarché. La voix-off nous déclarait sans ambages qu’il s’agissait là du « commando terroriste » d’ETA responsable de la mort d’un policier à Dammarie-les-Lys. Celui-là même qui avait provoqué la bouffée délirante de notre Président Glorieusement Elu dont nous parlions hier.

Cette petite voix-off nous précisait même à la fin que les images étaient fournies par la SDAT (Sous-Direction AntiTerroriste) et diffusée en accord avec icelle. Genre appel à témoin, « Amber alert ! », tout le monde sur le pont et retrouvez-moi ces salopards !

Sauf que, pas de bol, les cinq types que l’on voit sur la vidéo ne sont en fait que de gentils pompiers catalans venus passer quelques jours de vacance en France…

Merde alors ! Si ça ce n’est pas ce que l’on appelle une boulette !

Imaginez un peu… Vous êtes là, tranquille à regarder la télé française parce que vous aimez bien la France et que vous maitrisez la langue. Et tout à coup, vous apercevez la tronche de votre mari, ou celle de votre frère sur l’écran ! En plus, vous entendez avec vos oreilles que celui-ci est désigné à la vindicte populaire comme étant un dangereux criminel tueur de flic…

Ça fait froid dans le dos…

Du coup, bien sûr, vous remuez ciel et terre pour alerter qui de droit afin qu’il rectifie au plus vite la boulette… En même temps j’imagine que vous prévenez aussi le mari ou le frère pour lui dire de se planquer, le temps que la rectification soit faite ! C’est qu’ils seraient capables de tirer à vue ces cons !

Bref, il aura fallu la nuit pour innocenter ces cinq pauvres pimpons.

Dites-moi, la SDAT… Ce n’est pas ceux qui avaient déjà jeté l’opprobre sur les sympathiques épiciers de Tarnac ? Il me semble bien…

En fait les superflics de MAM m’ont bien l’air d’être de grosses brelles.

vendredi 19 mars 2010

Buter un flic, c’est très grave… Ah bon ? Et pourquoi ?

Tout à l’heure j’étais en train de réécouter notre cher Président élu s’exprimer à la suite du décès de ce policier à Dammarie-les-Lys, et réclamer que l’on applique la sentence maximale aux meurtriers d’un membre des forces de l’ordre, soit 30 ans…

Quand soudain, la boulette.

Je ne sais pas ce qui m’a pris. Une faute d’inattention sans doute, ou encore une bouffée aussi délirante que subite, mais le fait est qu’à ma grande honte je n’ai pu me contrôler… C’est sorti comme ça, de nulle part… Je me suis posé une question.

Oui je sais, tout de suite vous vous dites que le Gwen a forcément des circonstances atténuantes pour se risquer à de telles extrémités. Des soucis sentimentaux, des factures en suspens… Que sais-je. Se poser des questions par les temps qui courent c’est dangereux, c’est un acte d’une résistance inouïe qui comporte des risques énormes !

Mais bon, le fait est que bang, splash, boum, à un moment j’écoutais le Président, et au moment d’après j’entendais dans ma tête : « Et pourquoi ? »

Tout ému par la soudaineté du truc, j’ai marqué une pause… Puis, peu à peu, un raisonnement d’une folle témérité s’est fait jour dans les limbes obscures de mon cerveau.
Un raisonnement, vous vous rendez-compte ? Le truc qui commence avec un début, se poursuit avec un milieu et se termine par une fin en forme de conclusion ! Un truc de ouf je vous dis !

Bon ok, assez déconner, je vais vous raconter ce qu’il m’est passé par la tête, et à la fin vous me direz si je suis bon à enfermer… ou pas.

Donc voilà, j’étais là, tranquille, à me dire que décidément Démago-Joe n’avait peur de rien en utilisant une fois encore la ruse éculée qui consiste à sauter sur le premier fait-divers qui passe pour racoler comme une chaudasse sur la Promenade des Anglais, lorsque soudain je l’ai entendu dire qu’il exigeait la peine maximal pour les meurtriers de policiers et de gendarmes… Dans sa bouche cela résonnait comme si la condition policière était comment dire… Une circonstance aggravante. Oui, c’est ça, comme si le fait de tuer un flic rendait le crime encore plus odieux que si c’était l’épicier du coin.

C’est alors que l’incohérence de la situation m’est apparue comme l’archange à la vierge. Si je ne m’abuse (et je ne m’abuse pas parce que j’ai vérifié), un meurtre c’est quand on prend la vie de quelqu’un ok ?
Et la gravité de ce meurtre peut aller de la légitime défense (genre, c’est lui qui a commencé m’sieur !) juqu’au meurtre d'enfants de moins de 15 ans accompagnés ou suivis de viols, torture, et barbarie.
Dans le premier cas, on ira même jusqu’à pardonné celui qui a tué, et dans le second on lui appliquera la peine la plus lourde qui soit. A savoir la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sureté de trente ans.

Donc, si je ne déconne pas, il me semble que l’on peut dire que les peines sont proportionnelles à la gravité des faits. En tous cas, c’est comme ça qu’elles doivent l’être. Il y a une logique dans tout ça. Plus vous vous en prenez à une personne faible et sans défense, plus le crime est considéré comme grave et la peine est lourde.

Jusque là vous me suivez ?

La où je trouve qu’il y a comme une couille dan le potage, c’est que le Petit Nicolas voudrait élever le meurtre d'un représentant des forces de l'ordre au même niveau de gravité que l’infanticide perpétué par un sadique pervers… Alors que si je ne m’abuse (j’ai vérifié aussi), les policiers et les gendarmes sont loin d’être des petits êtres fragiles et sans défense !
La plupart du temps, c’est bien un Sig-Sauer qui pend à leur hanche, et pas un doudou !

Donc, si l’on voulait respecter un tant soit peu la logique judiciaire (et la logique tout court) le meurtre d’un flic entrainé à se défendre devrait être moins grave que le meurtre d’un épicier trentenaire. Et à fortiori d’une gamine à peine nubile…

C’est bon, vous me suivez toujours ?

On peut donc dire que la mort d’un flic ne respecte pas la logique judiciaire… C’est quelque chose de différent qui doit être jugé selon des critères différents, et ceux-ci ne sont ni moraux, ni logiques.
Alors quels sont-ils ? Hein, à votre avis ?

Et bien oui, ça me semble évident, le meurtre d’un policier ou d’un gendarme est jugé de manière politique. Tuer un flic, même s’il n’est pas dans l’exercice de ses fonctions, se révèle être encore plus grave que buter un épicier car à l’acte lui-même s’ajoute la circonstance aggravante qu’apporte le jugement politique. C’est dingue non ?

D’ailleurs, si l’on veut continuer ce raisonnement, on peu aller vachement loin… Si s’en prendre à une autorité est jugé comme un crime politique, c’est donc que c’est un acte politique…

D’ailleurs, notre Président élu ne s’y est pas trompé, car après avoir annoncé son intention de porter le meurtre de flics au rang du crime-le-plus-odieux-qu’on-puisse-commettre, il a déclaré vouloir rendre systématique le dépôt de plainte au moindre manque de respect envers un fonctionnaire de police… Le délit d’outrage à donc encore de beau jour devant lui.

Donc, en conclusion, tuer un flic est crime politique. Insulter, résister ou vouloir simplement contester un flic, est un délit politique.

Putain… Je savais bien qu’il ne fallait pas que je me pose se genre de question… Vous voyez bien où ça nous mène !
Si ça continu, je ne vais pas tarder à me dire que la France n’est qu’une dictature, que la répression policière est la même qu’en Chine…

Déjà que je suis gauchiste, il manquerait plus que je finisse anarchiste !


Mise à jour le 20 mars 2010 à 04H25. Même Sarkofrance pense comme moi !

Sarkozy : encore un "effet d'annonce?!!" ...
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mardi 16 mars 2010

Contre-pied

Deux jours après le premier tour des élections régionales, les résultats officiels étant proclamés, je peux enfin me poser et tenter de faire le tri dans toutes ces informations qui pleuvent depuis dimanche soir.

Tout le monde s’accorde à dire que la droite s’est pris une claque ce weekend. Une claque oui, mais une petite alors… En tous cas on est loin de la bonne grosse baffe annoncée partout, et j’observe que toute la droite ne s’est pas fait avoiner gueule de la même façon.

L’UMP baisse, d’accord, mais il se retrouve en mesure d’être crédible au second tour grâce à une réserve de voix non-négligeable que sont les frontistes.
Car la bête immonde, celle que Nicolas Sarkozy croyait à tord avoir apprivoisée, se rebelle et remontre son museau. Le Front National se retrouve quasiment avec les mêmes scores qu’avant l’élection du Nain.

Bon, pourquoi, on le sait tous. La débat sur l’identité nationale tout d’abord, qui a réveillé les vieilles haines et redonné la parole aux fachos de tous poils. Ensuite il y a les déçus du sarkozysme… Ceux qui pensaient que NS allait faire le ménage et qui se sont aperçus que le factotum ne faisait pas si bien que ça son boulot…
Bref, la France recèle, comme d’autres pays j’imagine sa part d’ombre, et celle-ci s’exprime toujours beaucoup mieux en période de crise.

Là où je me suis bien planté, c’est dans mon appréciation de la montée des Verts… Je pensais que l’illusion allait cesser, que les gens se rendraient compte que l’écologie libérale n’est pas la solution. Qu’il ne peut y avoir de lutte environnementale sans lutte social… Il semblerait qu’il y est encore pas mal de boulot à faire de ce côté-là.

Sinon, par contre, je suis ravi de constater que les électeurs se soient enfin rendu compte de la vacuité du MODEM. 4,20%, c’est un score à l’image de leur programme : Nul.

Concernant le NPA… Je pensais que ce jeune parti, jadis plein de promesses, allait se prendre une taule, mais à ce point là… C’est bien simple, la médiocrité de leur score national me fait de la peine

Chez moi, en région PACA, la donne est la même que partout en France… Mais en pire.
On se retrouve avec une quadrangulaire potentiellement létale avec un FN qui dépasse les 20%. Un PS en difficulté et plombé par des Verts qualifiés de justesse… Bref, autant vous le dire tout de suite, ça ne sent pas bon pour le second tour.
Si les verts ne se désistent pas, c’est bien simple la gauche perd la région. Et même le Front de gauche qui pourtant fait un bon score (6,11%), ne sera pas en mesure de faire grand-chose pour aider les socialistes.
Surtout si, comme moi, ceux qui ont voté FdG au premier tour pour assuré la présence de conseillers, se refusent de cautionner pour autant la politique des tièdes.

Tout ça pour dire que je ne peux me résoudre à partager la liesse qui s’est emparée des blogs de gauche. Rien n’est gagné, loin de là, et l’on risque d’avoir de très mauvaises surprises au lendemain du second tour…

Pour finir, et continuer dans le contre-pied, tout le monde s’offusque de l’abstention record de ce premier tour (53,64%)… Et bien, ce matin, je me pose la question de savoir si ce manque d’intérêt est une si mauvaise chose que ça.

Je m’explique : Les « observateurs » s’accordent à dire que ce sont les électeurs de droite qui se sont majoritairement abstenus. Bon, ok, dans ce cas nous ne devrions pas avoir à nous en plaindre. Si les gens de droite se désintéressent de la chose politique (au niveau régional s’entend), c’est tout bénef pour la gauche. Alors autant se taire et louer l’ouverture de la pêche.
Si les commentateurs se trompent, et que l’abstention est uniformément répartie dans le paysage politique français (le fameux Ppf !!), peut-être serait-il intéressant d’y voir une espèce de sélection naturelle…
Je veux dire par là qu’il est peut-être plus intéressant pour la démocratie que ne se déplacent, et ne votent, que les électeurs vraiment motivés et conscients de leur rôle dans la société. Le reste, ceux qui considèrent ne pas avoir à donner leur avis ne sont alors que des moutons.

Et l’avis d’un mouton, je crois que l’on peut aisément s’en passer.