Je voulais vous dire…


Un blog qui parle de politique, de social, d'environnement... De la vie quoi!


mardi 21 octobre 2008

Dure réalité

Bon, je sais. Vous vous demandez surement qu’est-ce qui peut bien se passer. Cela va faire presque une semaine que le Gwen n’est pas à son poste, que la vigie est désertée. Vous vous dites que, peut-être, je me suis lassé des turpitudes de ce monde. Que mes obligations de bloggeur ont finie par être trop pesantes et que j’ai baissé les bras…
Que nenni ! Je vous rassure tout de suite, j’ai bien l’intention de continuer à veiller et à me rependre en commentaires plus ou moins éclairés sur ce qui se déroule de par ce monde en perdition.
Le fait est que je me suis accordé une pause. Et oui ! On peut être rmiste et s’accorder des vacances ! Si ! C’est possible ! C’est juste que le budget et le temps impartit n’est pas le même que les autres, mais le principe lui, reste le même. Je propose d’ailleurs que cela s’inscrive en lettres d’or dans la constitution et que le prix du billet de train soit remboursé pas la Sécurité Sociale ! Car les vacances sont bonnes pour le moral, excellentes pour le teint, roboratives et tout et tout… A la rigueur, il n’y a que le foie qui risque de râler, mais on ne va pas lui demander son avis.
Le seul problème est que les vacances n’ont qu’un temps, et qu’à un moment, il faut bien revenir… Il s’ensuit alors une période de réadaptation plus ou moins longue selon les individus. Pour ma part, je vous avouerais que je suis en plein dans cette période, et que j’ai un peu de mal à me reconnecter avec vous… Avec vous, et avec ce monde qui ne s’est pas arrêté de tourné alors même que pendant trois jours je vivais sans télé, sans internet, le téléphone coupé, et que je m’enivrais des douces senteurs alpines…
Mais bon, on a beau s’isoler, faire en sorte de vivre autre chose, autrement, le quotidien de l’actualité continu sont traintrain, et se charge de vous délivrer un cours de rattrapage façon baffe dans la gueule, dès votre retour !
Et depuis hier après-midi, on peut dire que j’en reçois des baffes ! Ça ressemble même plutôt à une bastonnade en règle.
Tout d’abord, ce qui m’a personnellement le plus touché, c’est la disparition de Sœur Emmanuelle… Je l’aimais bien cette petite bonne femme. D’ailleurs je crois que tout le monde l’aimait bien. Sa petite voix criarde distillait de la joie autour d’elle, et son anticonformisme forçait mon respect. Elle va me manquer.
Sinon, à par ça, comme je vous disais plus haut, le monde ne s’est pas arrêté de tourné… Les bourses continuent de jouer au yoyo. Les patrons de la caisse d’Epargne ont démissionné faute d’avoir voulu jouer en bourse avec les noisettes de l’écureuil. DSK s’est fait pécho la main dans la caisse et la bite dans la main d’une autre…
A ce propos, la classe politique dans son ensemble soutient le président du FMI, en vertu d’une présomption d’innocence bien française, mais également en vertu d’une acceptation du traficotage adultérin bien français lui aussi… Sauf la Ségo ! Elle est bien trop contente de voir un futur concurrent présidentiable en 2012, se faire éclabousser par un bon petit scandale bien grivois. Mais bon, comme l’a dit Kouchner : « Ca tombe mal… ».

Sinon, y’a Olivier Besancenot qui se fritte avec l’importateur du Taser. L’un accuse les autres d’espionnage et les autres accusent l’un de diffamation… Non ! Le Taser ne tue pas ! Qu’ils disent… Moi, je ne suis pas sûr que 50 000 volts, même avec un ampérage de 2 milliampères, soient particulièrement appréciés par notre corps… Et, que je sache, le sauvageon n’est pas exempt de maladie cardiaque. Mais bon, Maître Mamère, avocat à la cour et défenseur de notre postier favoris se fera fort de défendre ce que tout le monde sait déjà et au besoin produira peut-être cette vidéo pour illustrer sa plaidoirie.



Allez ! Je vous laisse pour aujourd’hui ! Moi, il faut encore que je me coltine avec les réalités de ce monde qui, apparemment lui, ne m’oubli pas. Il y a une assistante sociale qui trépigne de me rencontrer, un banquier inquiet à rassurer et un chirurgien pressé de remplir son compte en banque avec ma cheville malade…


Le monde tourne, tourne et nous donne le tournis… Mais au moins, moi, pendant trois jours j’ai vu la terre arrêter sa course folle pour se figer dans de bien belles postures et se parer de magnifiques couleurs… La preuve, ci-contre, en image qui ne bouge pas…

Et comme aimait à le crier Sœur Emmanuelle : Yallah !