
Waouh ! Ça c’est de l’objectif ! Le genre de chose bien concrète érigée en grande cause mondiale !
Ouais, c’est ça… Croyez-y bonnes gens.
Non, soyons sérieux deux minutes. Pensez-vous réellement qu’il ressortira quelque chose de ce sommet ? Pensez-vous réellement que ces 192 pays vont arriver à s’entendre sur une réduction des gaz à effet de serre ?
Je l’ai déjà dit sur ce blog, l’écologie c’est une idée de riches. A mon sens, il faut déjà avoir une certaine dose de confort et de modernité pour se soucier de faire en sorte de pérenniser ce confort et cette modernité. Le pauvre lui, a bien d’autres priorités en tête. Ce qui compte pour lui, c’est de subvenir aux besoins immédiats. C’est survivre. Il n’a pas le choix.

Car ne nous leurrons pas, l’économie libérale qui régit les échanges mondiaux n’acceptera jamais de se laisser convaincre d’augmenter ses couts de production pour sauver la planète. Les riches n’accepteront jamais de le devenir moins, et les pauvres n’accepterons jamais qu’on les empêche de croire qu’ils peuvent ne plus l’être.
C’est ça une société libérale.
Une classe riche très riche et une classe pauvre, très pauvre. Et entre les deux le reste du monde, manipulable à souhait, coincé qu’il est entre sa peur de devenir pauvre et son espoir de devenir riche… Et qui vote.
Nos pays développés fonctionnent comme ça, et la planète également. Et vous voulez demandez à ceux-là même qui vivent par et pour ce fonctionnement de changer les choses ?

C’est comme ces artifices de langage que les libéraux utilisent pour travestir la vérité des choses… Prenez par exemple cette histoire de pays « émergeants ». Ceux-là même qu’on appelait il y a peu des pays « en voie de développement », et qui étaient quelques années auparavant des pays « sous-développés »… L’évolution dans l’appellation ne défini en rien un quelconque progrès. Ces pays, jadis les arrières cours des grandes puissances sont devenus les jardins privatifs des grandes entreprises. Les maitres ont changé, mais le fonctionnement perdure, et même si les mots changent, les faits restent les mêmes.

Le sommet de Copenhague sera une fumisterie de plus, et la lutte contre le changement climatique ne commencera vraiment que lorsque on décidera de s’attaquer au système qui le génère. La course au profit, la cupidité humaine… Toutes ces choses qui font passer l’avenir de notre planète, notre avenir, après le confort de quelques-uns.