Je voulais vous dire…


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mercredi 14 octobre 2009

La démocratie, mon cul !

Putain de bordel à queue… Ça va faire une heure et demie que j’écris des lignes et des lignes sur/au sujet duquel j’avais envie de vous causer ce matin, et je galère comme un forcené… Je tape, et puis j’efface. Je recommence sans cesse mes phrases et à chaque fois, au bout d’un moment, je me perds…
Aussi, je vais essayer de faire comme je fais d’habitude dans ces cas là : Je vais y aller cash avec mes mots à moi, plutôt que d’essayer de vous faire de la littérature.

Tout est parti d’une question très peu correcte qui me trotte dans la tête depuis quelques jours. Le genre de question existentielle, bien prise de tête, et qui finit généralement avec encore plus de questions à la fin que de réponses…
C’est à propos de la démocratie. Je me disais que ces temps-ci j’avais de moins en moins envie d’être démocrate, et ce genre de non-envie suscitait chez un inconfort assez désagréable.

Pour l’inconfort, c’est pas compliqué, je sais pourquoi.
Chaque fois que vous discutez de la société, de ses problèmes et de ses dérives et que vous prônez un grand chambardement, un grand soir comme disent les anciens, vous vous faites taxer d’antidémocrate si ce n’est pire. Même au sein de votre propre camp, il y en aura toujours un, ou une, pour vous balancer ça à la figure et vous faire passer pour un méchant-dangereux-pas-beau…
Il faut respecter les décisions démocratiques. Il faut respecter la voix du peuple. Il faut, il faut…
Mouais… Moi je veux bien. C’est vrai ! Mais il arrive un moment ou le respect se perd…
Je veux dire par là que lorsque vous voyez ce qui se passe… Hein ? Non ?

Tenez ! Prenez par exemple cette histoire concernant l’accession du Prince Jean au poste très envié de président de l’EPAD. L’argument utilisé pour défendre ce qui n’est ni plus ni moins que du népotisme est que ce jeune freluquet est un élu du peuple ! Rien que ça !
Comment voulez-vous aller contre la volonté du peuple, hein ?

Dans cette histoire, il s’agit ni plus ni moins que de verrouiller le POUVOIR d’un seul homme, Nicolas Sarkozy, au sein du département des Hautes-Seines, et de drainer ainsi les milliards qui y circulent. Il ne s’agit même plus de la prédominance plus ou moins démocratique d’un parti, l’UMP en l’occurrence, mais de placer à un endroit clef une personne de confiance.
Donc, personnellement, quand je vois ce genre de chose, j’ai envie de hurler : La démocratie, mon cul !
Ben oui, j’ai l’droit si j’veux ! Ça ne vous donne pas envie de gueuler des pratiques pareilles ?
Ces gens-là utilisent la démocratie, ils la dévoient au sens le plus littéral du terme !
Le pire je crois, c’est quand j’entends Julien Dray défendre cette manipulation avec ce type d’argument…

Vous voulez que je vous dise ? Et bien aujourd’hui j’en ai marre de cette démocratie qui n’en n’est plus une. J’en ai marre que l’on se foute de la gueule du peuple avec la complicité de sa pleine et entière indifférence. J’en ai marre que l’on me dise que la voix des urnes est sacrée. J’en ai marre que l’on me dise que la violence ne résout rien. J’en ai marre que l’on utilise encore et toujours des alibis foireux pour justifier des réformes liberticides. J’en ai marre de cette démocratie là…

Aussi, lorsqu’une bande organisée descend dans les rues de Poitiers pour délivrer un message bien senti à ceux qui profitent de cette démocratie pour s’enrichir sur le dos du péquin moyen, et bien je dis bravo les petits et continuez !

Merde !