Je voulais vous dire…


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mardi 8 décembre 2009

J’ai la crève !

Ça-y-est, j’ai la crève… Une bonne vieille crève des familles.

Déjà dimanche soir, je l’ai sentie arriver la salope. Je commençais à sentir mes ganglions sous-maxillaires devenir sensibles, j’avais le nez irrité mais pas encore coulant. L’impression que des mains chaudes enserraient ma tête pour la serrer doucement mais fermement… Bref, elle s’est annoncé la bougresse. On ne pourra pas dire qu’elle m’a eu par surprise.

Hier, le nez à commencé à se remplir de plein de choses immondes, la bouche est devenue pâteuse… Le rouleau de sopalin à quitté la paillasse de la cuisine pour venir se poser sur le coin du bureau.
Aujourd’hui, ce même rouleau de sopalin, dont le diamètre baisse dangereusement, est devenu mon meilleur ami. Il éponge tant bien que mal la fontaine qu’est devenu mon pif, l’irritant au passage parce qu’il n’est pas aussi doux qu’un kleenex. Trop cher les kleenex, et il ne me reste qu’un rouleau de PQ et demi… Si je ne meurs pas avant, c’est l’intendance qui va me lâcher.

Les douces mains qui enserraient mon front sont devenues de grosses paluches bien lourdes. Déjà je devine que le bouzin ne va tarder à descendre voir du côté des poumons si l’air n’y est pas meilleur. Ça me tire dans la poitrine quand j’inspire à fond…

Pour l’instant je gère le truc à la vitamine C, mais je pense qu’il va me falloir quelque chose de plus costaud dans les prochains jours… Genre humex.
L’année dernière, ça avait bien marché ce truc-là. Sauf que l’année dernière, j’avais attendu une semaine avant de me décider à me soigner pour de bon… Donc là, je vais prendre le taureau par les cornes et aller à la pharmacie plus tôt…

Ouais je sais, vous vous dites que je suis une sacrée chochotte et que j’en fais des tonnes pour un simple rhume… C’est vrai, mais j’ai des circonstances atténuantes. Avant mes quarante ans je choppais généralement un rhume une fois par an, et je vous torchais le truc en trois jours montre en main. Cinq maxi. Et sans médocs s’il vous plaît.
Maintenant c’est toujours une fois par an (pour l’instant) mais c’est une semaine minimum d’agonie, et j’ai besoin d’un petit coup de pouce pour vaincre le monstre.
Résultat, l’impact sur ma petite vie est autrement plus important…
Putain de vieillesse !

Bon, dans ces conditions vous comprendrez que j’ai moins la tête au commentaire politique, mais plutôt à celle de vouloir me faire plaindre.
Et c’est ce que je viens de faire, là ici devant vous, avec un manque de vergogne tout à fait assumée.
Alors, allez-y, plaignez-moi.
Si vous ne le faites pas pour moi faites le au moins pour la démocratie ! Car un blogueur qui n’écrit plus, c’est un peu de démocratie qui s’éteint…

Ça-y-est, je n’ai que 37,2 °C et je délire déjà…