Je voulais vous dire…


Un blog qui parle de politique, de social, d'environnement... De la vie quoi!


samedi 31 juillet 2010

C’est juste une question d’équilibre

Je me demandais... si les peuples opprimés de notre planète se rendaient compte à quel point l’exercice de la démocratie, à laquelle ils aspirent tant, était quelque chose d’éminemment casse gueule. Et d’autant plus, devrais-je préciser, lorsqu’il s’agit d’une démocratie « à la Française », sensée prôner la fraternité, l’égalité tout ça...

C’est, en gros, la pensée qui me trotte dans la tête depuis que j’ai pris connaissance des « mesures » que le gouvernement a décidé d’appliquer à la communauté des gens du voyage.

Mon problème réside essentiellement dans le fait que j’ai du mal à encaisser toute forme de communautarisme... Et si l’on y regarde bien, les gens du voyage sont l’exemple type du communautarisme et ce depuis des siècles.
Mais en même temps, lorsque l’on décide de faire un peu de ménage au sein de ces communautés, on se voit automatiquement taxé, à juste titre sans doute, de tous les noms... L’histoire récente étant suffisamment ancrée dans notre imaginaire collectif pour nous rappeler les dérives de ce genre de pratiques.

Il s’agit donc, je pense, d’une question d’équilibre (Comme en toutes choses d’ailleurs). Un peu de liberté par ci, un peu de répression par là... Un peu de tolérance, un peu de fermeté...

Oui mais, me direz-vous, n’y a t’il pas un juste milieu ? Une ligne médiane, vertueuse et qui fonctionnerait pour le bonheur de tous ?

Et bien non, il n’y en a pas. Car l’équilibre immobile cela n’existe pas. Il oscille, se balade d’un bord sur l’autre, repoussé qu’il est par la pression des uns et des autres.

Là où les choses commencent à partir en couille, c’est quand un des côtés commence à pousser un peu plus fort que l’autre. Comme par exemple ce scrogneugneu de Président Élu qui en profite pour vraiment (mais alors vraiment) insister sur la répression... Ça pousse, ça pousse... Et ce qu’il va se passer, c’est que notre démocratie funambule va finir par se casser la gueule.

C’est comme pour le type qui est en train de marcher. Ben oui, si vous regardez bien, un homme qui marche en équilibre sur ces deux pieds. Qu’est-ce donc, sinon un homme constamment en train de tomber, et qui se rattrape à chaque pas ?
Si un des pieds foire son boulot, il est certain que le bonhomme va se casser la gueule.
Et bien pour notre démocratie, c’est pareil. Elle penche dangereusement, et finira par se vautrer

Ah moins... A moins que quelqu’un ne se décide à pousser un grand coup dans l’autre sens.

jeudi 29 juillet 2010

Une interdiction qui pue du bec

Alors que je commence à taper ces mots, je me doute que ce que je vais écrire risque d’en choquer plus d’un, voire si la chaleur est suffisante, transformer le fil des commentaires en chaudron. Mais bon, je prends le risque. Les gens se sont toujours bien tenus chez moi, et il n’y a pas de raison pour que ça change.

Hier le parlement de la Catalogne a voté par 68 voix contre 55, dans la douleur et sur fond de crise indépendantiste, l’interdiction de la corrida sur son territoire...

Et bien moi qui revient justement de Catalogne et qui en ai apprécié la richesse culturelle (et culinaire), je peux vous dire que cette nouvelle me désole.

Oui, franchement cela me désole. Bon, je crois qu’il est inutile que je fasse ici l’apologie de la tradition tauromachique, ce serait je pense parfaitement stérile.
Chacun a son avis sur la question, plus ou moins étayé d’ailleurs, et répondant a sa propre sensibilité.
Et le mien d’avis (aussi peu étayé que la plupart), c’est que j’aime la corrida. J’ai toujours aimé la corrida. Je trouve ça beau et tragique à la fois. Je ne saurais pas vous l’expliquer autrement, j’aime ça c’est tout.

Après, qu’une majorité l’interdise sur son territoire, ne me dérange pas plus que ça. Cela m’attriste un peu, mais je ne vais pas en faire un ictère pour autant.

Par contre, ce qui me fait grimper dans les tours, c’est lorsque j’entends les arguments de ces lobbys anti-corridas... Là oui, j’ai une subite envie de pousser une gueulante, voire de devenir grossier.

Je trouve ces ayatollahs de la bienpensance totalement imbuvables et leurs méthodes à gerber.
Leur discours est violent, tout autant si ce n’est plus que la prétendue violence qu’ils entendent dénoncer. Leur dialectique est binaire et réductrice (T’es pour la vie ou pour la mort ? Utilisation du terme abolition plutôt qu’interdiction...), et leur tendance à utiliser la culpabilité comme moyen de communication est des plus dérangeante.
De plus, si l’on s’attarde un peu sur les sites anti-corridas on s’aperçoit que ceux-ci n’hésite pas à mélanger allègrement les genres pour faire passer leur message. Un mélange des genres qui n’est pas sans rappeler les délires que l’on peut retrouver sur les sites d’extrême droite.
Vous en avez un très bon exemple ici.

Bref, autant je respecte leur avis sur la question, autant je trouve l’argumentaire de ces talibans écolos plus que suspect. Derrière cette communication à deux balles destinée aux esprits faibles et incultes, et que je comparerais volontiers à de la propagande nazie, je vois poindre une idéologie dangereuse et totalitaire.
D’ailleurs, si je ne m’abuse docteur Malthus, ce n’est pas la première fois que j’ai sur ces écolos fanatiques de tels soupçons... A lire, si cela vous intéresse, cet article que j’ai écrit l’année dernière.

Tout ça pue du bec, moi je vous le dis.

Et que dire de la réaction de cette ancienne starlette devenue aussi rance que ses propos ? Là, c’est bien simple, cela frise tellement le ridicule que je préfère me taire.

Bon, heureusement qu’en face la Résistance s’organise (tien, moi aussi je fais des amalgames !) et que certains militent pour inscrire la tauromachie au patrimoine culturel de nos régions... Comme ça ces crétins ne pourront plus y toucher ! Olé !

mercredi 28 juillet 2010

Mais Keskidizes ?

Je ne peux résister à l’envie qui m’étreint de faire circuler cette bluette frappée au coin du bon sens.
Je m’étais posé furtivement la question ce matin en écoutant les infos et en notant cette même contradiction dans deux éditions différentes du journal permanent d’I-Télé.

Le Post l’a relevé et mis en image.

Et Aliciabx le met en ligne pour que finalement vous en profitiez ici aussi...


Chiffres du chômage: ça sent l'embrouille!
envoyé par LePostfr. - L'info video en direct.


C’est beau une information qui circule, hein ?

mardi 27 juillet 2010

Gueulante en sous-sol

La lourde porte d’acier glissa silencieusement sur son rail soigneusement huilé, et le général trois étoiles s’effaça pour laisser entrer notre personnage.
Celui-ci s’avance alors dans le couloir d’accès à la salle de commandement, faisant claquer ses talonnettes sur le sol de béton.
Il jeta un regard nerveux au planton qui lui présentait les armes.

Il n’avait jamais aimé les militaires... Depuis son service il les avait en horreur. Il avait subi tant de railleries de leur part, sur ses origines bourgeoises, sur sa taille, qu’il s’était promit qu’un jour ou l’autre il se vengerait. D’ailleurs, depuis son accession au pouvoir, il n’avait pas raté une occasion de le faire.
Et cette fois encore, de savoir qu’il allait pouvoir passer un savon à cette tripotée de galonnés la faisait presque bander.

Il entra dans la salle et s’assit sans un regard aux six officiers qui faisaient cercle autour de la table. Volontairement il laissa s’écouler quelques secondes avant que d’inviter son auditoire à s’assoir.

-Messieurs, je vous écoute. Dit-il d’un ton exagérément sévère, alors qu’un tic nerveux agitait son épaule droite.

Un des officiers, un amiral, s’éclaircit la voix avant que de prendre la parole d’un ton monocorde.

-Monsieur le Président, l’opération Sauterelle Bondissante, que nous avons engagé sur le territoire Malien dans la journée du 22 ...

-Qu’est-ce que vous avez foutu bordel ! L’interrompit le Président.

L’officier de marine lui jeta un regard incrédule. Il respira un grand coup et s’apprêtait à reprendre son exposé lorsque le chef de l’état l’interrompit de nouveau.

-Je vous le demande, qu’est-ce que vous avez bien pu branler pour que cette opération merde à ce point !

-Monsieur le Président...

-Non mais, c’était pourtant pas compliqué ce que je vous demandais ! Vous deviez me ramener ce connard en bon état, pile poil avant la rentrée sociale histoire de remonter ma cote auprès de l’opinion. Et vous, non seulement vous n’arrivez pas à le trouver, mais en plus cet abruti se fait buter dans la foulée.

-Monsieur le Président, nos renseignements...

-Vos renseignements, Amiral, c’était de la merde !

Un Général d’infanterie, un vieux briscard qui en avait vu d’autre, se lança à la rescousse de son collègue.

-C’est toujours pareil avec ces autochtones, on ne peut pas leur faire confiance. Leur ministre nous avait pourtant juré que nous pourrions mettre la main dessus, mais quand nos hommes sont arrivés il n’y avait personne.

-Et alors ? Vous ne pouviez pas vérifier avant de vous ridiculiser ? Les satellites, c’est pas fait pour les chiens que je sache. Vous ne pouviez pas envoyer un drone ou un truc comme ça ? Ca sert à quoi que je vous paye des jouets pareil si vous ne vous en servez pas ?

-C’est que, balbutia un Général de l’armée de l’air, pour que les drones puissent voler, il faudrait aussi qu’on puisse mettre du carburant dedans...

Le Président lui jeta un regard furieux tandis que l’officier supérieur semblait se recroqueviller sur son siège.

-Rien à branler de vos excuses à la con. Ça fait deux fois depuis que j’ai été élu que je vous demande de me délivrer un otage, et ça fait deux fois que vous me le butez !

-Monsieur le Président pour le hippie de la Tanit je veux bien, mais là nous n’y sommes pour rien si ces bougnoules l’on exécuté !

-Rien à battre ! Vous êtes de nuls. De gros nuls. C’est bien simple, la prochaine fois je demanderais à mon pote Obama d’envoyer ses Marines. Au moins si ça foire, on est sûr qu’il n’y aura plus de témoins.
Messieurs, c’est la dernière fois que je vous le dis, il va falloir que vous m’obteniez des résultats et vite ! On en est où avec ces journalistes en Afghanistan ?

- On n’arrive pas à les trouver... Et les ricains non-plus !

-Seigneur... Mais qu’est-ce qui m’a foutu d’une bande de bras cassés pareille !


Quelques minutes plus tard, alors que le Président se dirigeait vers l’ascenseur du bunker situé sous l’Elysée, il fit signe à son conseiller de s’approcher de lui.

-Bon, pour l’instant vous laissez Kouchner s’occuper de ce merdier. Je veux que les journalistes ne s’intéressent qu’à lui et seulement lui. Si jamais ça dégénère, c’est lui qui prendra. Il faut bien qu’il me serve à quelque chose ce con !
Ah, et puis dites à Morin d’accélérer la fermeture des bases militaires. Ça leur ferait les pieds à ces incapables.

-Bien Monsieur le Président.

-Moi je retourne au Cap Nègre retrouver Carlita. Si y’a besoin, ne me dérangez pas, appelez Fillon.

-Bien Monsieur le Président... Et pour Woerth, on fait quoi ?

-Laissez-le se démerder tout en maintenant la pression sur Courroye. Tant que c’est lui qui mène l’enquête, on ne risque rien...

Alors que celui-ci trottait dans le couloir pour rejoindre le perron, on entendit distinctement raisonner la voix du Président Glorieusement Élu.

-Faut vraiment que je fasse tout ici moi...

dimanche 25 juillet 2010

Versatilité ?

Depuis ce matin, je me torture les méninges à essayer de trouver un sujet sur lequel m’exprimer. Peine perdue.
J’ai beau éplucher les sites infos ainsi que les textes de mes confrères, rien ne vient.
Rien n’accroche en fait. Ça glisse.

Pourtant certaines moutures auraient pu être prometteuses... Telle cette saillie du Grumeau, ou encore celle-ci de Juan. Pourtant, même si je reconnais le bon sens des propos, je n’arrive pas à rebondir dessus.

A moins que la formule exacte soit plutôt que je n’arrive plus à rebondir dessus ?
Allez savoir...
Là, maintenant j’ai plus envie... Oh, je ne dis pas que cela durera, en fait je n’en sais rien, mais le fait est que j’ai l’impression de ne plus rien en avoir à foutre de toutes ces polémiques. Je me démarque de tout ça. Je déserte...

Alors, en bon judéo-chrétien, je culpabilise bien sûr... Je me dis que cette conscience citoyenne qu’il n’y a pas si longtemps j’agitais à tous vents, se révèle être bien légère. Comment se fait-il que ce qui avait tant d’importance devienne à ce point insignifiant ?
Suis-je à ce point versatile ?

Je repense à cette pièce de théâtre que j’ai vu hier au soir, sur la vie de Diderot. A un moment Bernard Giraudeau cite la pensée du philosophe et parle de la nécessaire versatilité de l’esprit de l’homme sans-cesse en quête du bonheur...

Oh, je ne cite pas Diderot pour me justifier, enfin je ne crois pas... Je dis juste que c’est le genre de pensée qui me sied en ce moment.

En fait je crois bien que je ne suis pas revenu de cette escapade maritime... Ou bien que je suis déjà reparti, au choix.
Mon corps est là, mais mon esprit est tout entier tendu vers ma propre quête du bonheur et vers un futur que je sais désormais être loin des miasmes nauséabonds de cette politique française...

La question est : Qui me jettera la pierre ?

lundi 19 juillet 2010

Retour de marégiature

Bon, c’est plutôt compliqué ce retour... Le fait est que pendant une quinzaine de jour je me suis déconnecté du monde pour mon plus grand plaisir, et que sitôt rentré j’en prends plein la gueule pour mon grand déplaisir.

Les nouvelles me tombent dessus comme la grêle en janvier, et je vous avouerais que pour l’instant j’encaisse sans vraiment réagir.
Il parait que des ministres ont démissionnés ? Que l’autre tâche a parlé dans la télévision ? Que Woerth est encore ministre du budget ? Que Polanski est libre ? Que Bernard Giraudeau est mort ? Que c’est la guerre civile à Grenoble ? Que l’Espagne a gagné la coupe du monde ?

Non, j’déconne. Ça je le savais. Et pour cause j’étais justement en Ibérie ce fameux soir et je vous prie de croire que je ne suis pas prêt de l’oublier ! Mais bon, cette soirée fera l’objet d’un article rien que pour elle quand j’aurais un moment dans la semaine qui vient.

Et pour répondre aux assertions que je sens déjà poindre : Non je ne suis pas devenu un aficionado de la baballe !

Revenons à nos moutons... Ce matin j’ai voulu rattraper un peu mon retard et j’ai consulté mon Reader... 885 articles écrits en quinze jours sur tous les blogs auxquels je suis abonné ! 
Non mais sans blagues, vous pensiez vraiment que j’allais tout lire ?
Z’avez vu la vierge ou bien ?

En plus, tous ces articles me parlent de choses auxquelles je ne comprends rien...

Pour arriver à comprendre il me faudrait au préalable me débarrasser des embruns que j’ai dans la tête. Du soleil dans mes yeux. Du doux son du clapot dans mes oreilles et du vent sur ma joue...

Et ça, ça risque de prendre un peu de temps.

vendredi 2 juillet 2010

Blog en villégiature

Villégiature... J’aime bien ce mot. Il est joli. Il sonne bien à l’oreille.

Vous l’aurez remarqué, ou pas, mais ces temps-ci j’ai plein d’autres choses en tête que de gloser sur la politique... Et les choses ne vont pas s’arranger puisque je vous annonce par le présent billet mon absence pendant une grosse quinzaine de jours.

A moi les embruns, à moi le soleil, et à moi les tapas !

En effet, je prends la mer demain en direction de la bonne ville de Barcelona, où je pense pouvoir arriver à faire abstraction de la politique Française. 

Par contre, si cela vous intéresse, vous pouvez aller jeter un œil sur mon autre blog dédié au voyage, où je vous promets de poster, autant que faire ce peut, une espèce de journal de bord. Avec des photos et tout...

Allez ! Bonne continuation à ceux qui restent !

En fait j’y pense. Villégiature, même si c’est un beau mot, n’est pas forcément le plus approprié... Marégiature serait plus juste.