Je voulais vous dire…


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mardi 22 juin 2010

Retour à une réalité qui sent mauvais de la bouche

C’est souvent comme ça que les choses se passent... Vous partez quatre jours vous mettre au vert (et c’est le cas de le dire vous pouvez me croire !), et quand vous revenez c’est le bordel.
Mais là, cette fois-ci, il s’agit d’un bordel de chez bordel... Un capharnaüm de chez capharnaüm, comme aurait pu dire mon grand oncle latiniste si j’en avais eu un.

Du coup, devant cette profusion de sujets j’hésite à choisir celui à aborder aujourd’hui... Enfin, profusion de sujets... Volée de merde devrais-je plutôt dire, étant donné l’odeur qui se dégage de tout ça. C’est bien simple, ça pue tellement que j’ai comme une furieuse envie de retourner me terrer dans le trou où j’étais si bien pendant ces derniers jours...

Mais bon, il parait que je suis un adulte responsable, et que je dois me comporter comme tel. Alors on va plonger sa mimine dans ce cloaque, on va touiller tout ça, et on va essayer de sortir le sujet du jour...

Bon, le foot on laisse tomber... c’est tellement grotesque qu’en parler le serait également. Le seul avantage que je devine à cette énième confirmation de mon analyse sur les valeurs de ce sport, c’est que les médias sont tellement focalisés sur ce qui ce passe en Afrique du Sud que la disparition du DARD (il a même supprimé son site) et la naissance du mouvement "République solidaire" sont passés totalement inaperçus.
Vous me direz que cela ne change pas grand chose, et vous aurez raison. Remplacez du vide par du vide, et vous obtiendrez toujours la même chose : Du vide.
Donc, passons à autre chose.

La mort de la vieille ganache de Bigeard... Ouais. Dommage que j’ai arrêté de boire sinon j’aurais bien sabré le champagne. La mort d’un con, ça se fête toujours.
Qu’est-ce qui nous reste... Ah oui ! L’affaire Woerth !

C’est qu’elle est gratinée celle-là. Le souci, c’est que le tapage médiatique autour du fiasco des footeux millionnaires va aussi occulter cette sombre histoire. Un vrai polar c’t’affaire !
Avec des écoutes téléphoniques, des pots-de vin, une grande firme au passé sulfureux, des histoires d’héritage, un gigolo... Bref, tous les ingrédients pour pondre un scénar à la Grisham.

Je vais être franc avec vous, je n’ai pas tout compris à l’intrigue. C’est comme pour le Karachigate, à un moment du truc je me suis laissé décrocher et du coup je n’y pite plus rien. Pour arriver à comprendre toute l’histoire, il me faudrait me taper de sacrée séances de rattrapage, mais là, franchement, j’ai pas envie.

La seule chose que je retiens de cette affaire, se résume en fait à ce que Stéphane Guillon en disait hier (repris par les guignols apparemment en mal d’inspiration), c'est-à-dire que ce gouvernement, en plus de développer une idéologie moisie, s’en met plein les fouilles à titre perso.


Que ces gens usent de tous les moyens pour imposer leur idéal, ça à la limite je peux le comprendre. La gauche en ferait très certainement de même, et moi aussi si j’avais un petit peu plus de foi. Mais qu’ils profitent de leur position pour s’enrichir nous démontre que nous n’avons pas seulement à nous battre contre un capitalisme sauvage, mais également contre de simple et banals voleurs.
Alors, est-ce que c’est une bonne nouvelle ?
Peut-être. Ça a le mérite de clarifier les choses et de les rendre accessibles à la masse.
Ça peut prendre des heures, voire des jours, pour explique le capitalisme à quelqu’un... Alors que de dire, et démontrer, que les types qui nous gouvernent sont des voleurs, c’est plus simple.

Une autre chose m’interpelle à propos de cette histoire, mais qui tient plus de la forme que du fond. Quoique...
Quand j’ai voulu m’intéresser à l’article de Médiapart pour comprendre l’histoire, je me suis heurté à la version payante... Du coup, et bien je n’en sais guère plus que ce qu’en disent les autres journaux et l’extrait sonore des écoutes.
En ce qui me concerne, ce pose alors le problème de l’universalité de l’information, de son droit, de sa démocratisation... Parce que je suis pauvre, je n’aurais donc pas accès aux mêmes infos que le riche... Ça, ça me perturbe.

Voilà, en gros et dans la confusion, ce que je ressens en ce lendemain de retour de vacance. De la confusion, ça je l’ai dis, et de la frustration aussi. Et puis comme une furieuse envie de retourner me planquer dans mon trou si vert et si paisible. Là-bas, il n’y avait pas de voleurs, pas de menteurs, que des gens biens avec de bonnes âmes. Et puis du vert.... Plein de vert autour.