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samedi 5 septembre 2009

L’énigme Fillon

La question qui me vient à l’esprit ce matin, concerne ce pauvre François Fillon. Oui, ce matin j’ai envie de faire précéder le nom du chef de notre gouvernement de l’adjectif « pauvre ». Je trouve que c’est de circonstance…
Je me demandais ce qui pouvait bien se passer dans la tête d’un type comme lui, arrivé au point où il en est.

Lorsque que l’on parcoure le CV de François Fillon, on se rend compte que ce fringant jeune député prometteur, benjamin de l’hémicycle en 1981, plusieurs fois ministre sous plusieurs gouvernements, avait dans les mains toutes les cartes pour être promis à un brillant avenir politique.
Intelligent, consciencieux, cet homme de dossier faute d’avoir cependant la carrure d’un président accéda quand même en 2007 à la fonction la plus haute à laquelle il puisse avoir un jour rêvé, celle de premier ministre.

Avait-il seulement imaginé ce qui l’attendait ? Avait-il seulement eut le quart de la moitié d’une intuition sur le sort peu envieux qui est le sien actuellement ?

Rabaissé, humilié, contredit, moqué de tous, la vie de ce pauvre François doit ressembler à un cauchemar. En tous cas, j’imagine qu’elle doit l’être… car en ce qui me concerne je ne pourrais pas supporter tout ce que cet homme supporte. A sa place, j’aurais démissionné depuis longtemps.

D’ailleurs qu’est-ce qui l’en empêche ?
Sarkozy détient des choses sur lui et lui fait du chantage pour le maintenir à son poste ou quoi ?
J’entends bien qu’une certaine « solidarité » plus ou moins forcée doit régner au sein d’une équipe gouvernementale, mais à ce point là, c’est inimaginable qu’il puisse en supporter autant…
Ou alors cet homme n’a pas de fierté ? Pas d’amour-propre ?

Allez François, lâche l’affaire et rentre te reposer dans la Sarthe. Crois moi, c’est de loin ce que tu as de mieux à faire. Et c’est surtout pour toi que je dis ça.
Car, nous savons, et toi aussi sans doute, que si tu t’en vas, le Prince des Ténèbres nommera un autre fantôme à ta place. Un pantin inutile, juste bon à se faire marcher dessus à longueur de semaine… Bref, pour nous les choses ne changerons guère.

Alors François, s’il ne te reste qu’une once d’instinct de survie, écoute-moi : Démissionne et rentre chez toi !