
Et cela va bien au-delà de la simple contrariété de devoir s’habiller différemment et de voir un peu plus de voitures dans les rues…
J’aime bien la pluie. Elle me donne envie de rester chez moi, de cocooner, de me faire un thé et regarder le ciel tomber, bien au chaud dans ma tanière…
Je sais bien que si j’aime la pluie, c’est que par chez moi elle est rare. Ce n’est pas une question de quantité, mais une question de répartition dans le temps.
Je m’explique :
Pour mesurer la pluviométrie, la quantité d’eau qui tombe en un temps donné, on utilise le mm/m2. C'est-à-dire la quantité d’eau qui tombe sur une surface d’un mètre par un mètre. Un mm/m2 équivaut à un litre d’eau. Et bien, croyez-le ou pas, mais sur la Côte d’Azur il ne pleut ni plus ni moins qu’en Bretagne ou qu’en Basse Normandie.
Les statistiques de Météo France ci-contre, nous renseignent sur ce sujet.

Le résultat est que chez moi, lorsqu’il pleut, c’est beaucoup et sur une période de temps très brève. L’eau n’a donc pas le temps de s’infiltrer dans le sol, de remplir les nappes phréatiques, bref d’être utile. Elle se précipite dans la mer sans avoir eut le temps de servir à quoi que ce soit.
A noter que les chiffres ci-dessus sont des moyennes annuelles sur dix ans. Dans les faits, il peut se passer énormément de temps entres deux précipitations. Par exemple, il n’a pas plut une seule fois sur Nice entre novembre 2006 et septembre 2007. Pas une goutte, rien.
Alors peut être que vous comprenez mieux pourquoi j’aime la pluie. Surtout comme celle de ce matin… Elle était fine et continue, une vraie bénédiction pour les sols et pour les plantes. Lorsque l’on a vécu toute sa vie sous un climat comme celui du sud-est de la France, la pluie est un plaisir, une manne.
Pensez-donc, chers amis que je n’ai même pas de parapluie à la maison… Pourquoi faire ? 316 jours par ans, le soleil brille. D’ailleurs celui-ci est de retour pour cette fin d’après-midi et inonde le salon d’une lumière mordorée…