Coucou ! C’est encore moi ! Et oui, je ne vous lâche pas, je continu dans mes petits commentaires sur les vœux présidentiels 2009… J’ai bien conscience qu’à la longue, mes diatribes sont susceptibles de vous gaver un poil, mais que voulez-vous, je me suis engagé à vous commenter les dires Sarkoziens, et je compte bien tenir mes engagements… Au moins jusqu’à demain. Après, le marathon des vœux sera fini et on pourra, vous et moi, faire une pause afin de digérer un peu tout ça…
Mais l’heure n’est pas encore à la digestion et aujourd’hui on va parler des vœux aux forces économiques qui ont eu lieu à Vesoul… (‘Tain Vesoul… Il doit être désespéré notre PGE pour aller là-bas.)
La première chose qui saute aux yeux, c’est qu’à la différence des interventions précédentes, notre Président Glorieusement Elu, n’officie plus seul à son pupitre comme un curé en prêche… Non, cette fois-ci, il a pour le soutenir, ou du moins appuyer son propos, une brochette de personnalités rangées en rang d’oignons derrière lui. Les enfants de chœur
Woerth, Lagarde, Devedjian, et Joyandet.
Voilà pour le côté visuel… Pour ce qui est de l’allocution proprement dite, je vous préviens tout de suite… Ca m’a gavé. Je ne sais pas, peut-être est-ce la lassitude de me taper le Nain suprême en live depuis une semaine, mais là… Là, franchement, il m’a gonflé.
C’est la crise… Blablabla… Relance…. Blablabla… Exceptionnelle… Blablabla… Sauver les banques… Blablabla… Vive le RSA… Blablabla… La faute aux 35 heures… Blablabla… Continuer les réformes… Blablablas…
Bouuuuuh… ! Tous ces blablablas, je peux vous dire que c’est fatigant à la longue. Surtout si c’est pour entendre les mêmes exemples d’autosatisfactions que j’entends depuis le début de la semaine. Non, j’imagine que le Sarko, lui aussi doit arriver à saturation. C’est vrai quoi ! Il commence à se répéter grave !
Pour être tout à fait juste avec vous, j’ai noté quand même deux passages qui ont, à mes yeux une certaine importance.
Le premier concerne son rôle de Zorro des places financière, défenseur de la morale, protecteur de l’éthique, pourfendeur des abus qui font mal aux yeux des ménagères…
Mardi dernier, le site du Monde.fr publiait un article révélant que 80% des entreprises du CAC40 étaient plus ou moins en délicatesse avec les nouvelles consignes ordonnées par la patronne du MEDEF, Laurence Parisot, concernant « la moralisation du capitalisme ». Comme c’est quelque-chose d’important pour l’image de notre PGE, celui-ci a donc tiré les quelques oreilles qui trainaient…
On vous a aidé, d’accord, mais en échange vous devez faire des efforts en ce qui concerne les dividendes versés aux actionnaires, la rémunération des dirigeants et les bonus (Golden-parachute et golden-hello). J’imagine assez bien tous ces Grands-Patrons, inconfortablement installés sur leurs chaises, sourirent dans leurs barbes et se dirent en leurs fors intérieurs que les français allaient surement avoir du mal à gobé pareille sornette ! Peut-être même qu’ils se demandaient si la grand-mère de notre nano-président faisait du vélo ? Qui sait ?
Mais enfin, le PGE, il a bien insisté quand même. Il leur a dit que si d’ici la fin du trimestre, ils ne se calmaient pas sur les brouzoufs, il allait devoir sévir et légiférer !
Ensuite, la deuxième chose importante qui est malgré tout ressortie de ce discours, c’est que Sarkozy s’en est pris au syndicat SUD.
La chose a été amenée par une habile transition : « Il faut continuer les réformes, certes, mais dans un souci de dialogue avec les syndicats »… Et il embraille direct sur le syndicat SUD-rail qui selon lui est « une organisation syndicale irresponsable, qui casse le service public et bafoue l’intérêt des usagers en fermant la deuxième gare de France… ».
Sauf que ce n’est pas SUD qui a fermé, la gare St Lazare, c’est la direction de la SNCF… Mais bon, personne dans l’assistance n’ira le contredire. Ni même lui rappeler qu’il a obtenu rapido les excuses du PDG de la SNCF, ainsi que des compensations pour les clients… Ou les usagers, on ne sait plus.
SUD (Solidaires, Unitaires et Démocratiques), c’est la petite bête qui monte en ce moment. Bien plus radical que ces confrères embourbés dans des connexions incestueuses avec le patronat (cf l’affaire Gautier-Sauvagnac et les caisses de l’UIMM), SUD gagne des membres au fur et à mesure des élections professionnelles. Plus proche de la LCR que du PC, ces bambins ont repris le flambeau de la lutte des classes abandonnés par leurs ainés et font parler d’eux à grands coups d’actions spectaculaires. Depuis des semaines SUD fait tourner en bourrique la SNCF en organisant des grèves tournantes de 59 minutes afin de revendiquer des augmentations de salaires et d’effectifs, et pour ce faire utilise toutes les failles possibles de la loi sur le service minimum dans les transports. Aussi, notre Bien Aimé Président envisage fortement de légiférer, là encore, pour cadenasser encore plus la loi… A suivre donc.
Entre parenthèse, je me demande s’il existe un SUD-rmistes… Faudrait que je me renseigne…
Bon, bref, le président, il aime pas les petits syndicats non-alignés qui n’en font qu’à leur tête. Honte sur eux ! Si le plan de relance ne marche pas, se sera de leur faute !
Voilà ! J’ai fini !
Ah ! J’oubliais ! A la fin, le président il a dit un truc qui m’a fait hurler :
Il a dit qu’il continuerait les réformes parce que « c’est l’idée que je me fais de l’intérêt de notre pays, et la responsabilité éminente qui est la mienne. ».
Là, je me suis dit qu’on touchait le fond, et que la démagogie n’avait pas de limite…
Allez ! Je vous dis à demain, pour les vœux aux corps diplomatiques, et après, si vous me le permettez, je m’accorderais une pause… Passeque là, j’en peux plus…
La première chose qui saute aux yeux, c’est qu’à la différence des interventions précédentes, notre Président Glorieusement Elu, n’officie plus seul à son pupitre comme un curé en prêche… Non, cette fois-ci, il a pour le soutenir, ou du moins appuyer son propos, une brochette de personnalités rangées en rang d’oignons derrière lui. Les enfants de chœur
Woerth, Lagarde, Devedjian, et Joyandet.
Voilà pour le côté visuel… Pour ce qui est de l’allocution proprement dite, je vous préviens tout de suite… Ca m’a gavé. Je ne sais pas, peut-être est-ce la lassitude de me taper le Nain suprême en live depuis une semaine, mais là… Là, franchement, il m’a gonflé.
C’est la crise… Blablabla… Relance…. Blablabla… Exceptionnelle… Blablabla… Sauver les banques… Blablabla… Vive le RSA… Blablabla… La faute aux 35 heures… Blablabla… Continuer les réformes… Blablablas…
Bouuuuuh… ! Tous ces blablablas, je peux vous dire que c’est fatigant à la longue. Surtout si c’est pour entendre les mêmes exemples d’autosatisfactions que j’entends depuis le début de la semaine. Non, j’imagine que le Sarko, lui aussi doit arriver à saturation. C’est vrai quoi ! Il commence à se répéter grave !
Pour être tout à fait juste avec vous, j’ai noté quand même deux passages qui ont, à mes yeux une certaine importance.

Mardi dernier, le site du Monde.fr publiait un article révélant que 80% des entreprises du CAC40 étaient plus ou moins en délicatesse avec les nouvelles consignes ordonnées par la patronne du MEDEF, Laurence Parisot, concernant « la moralisation du capitalisme ». Comme c’est quelque-chose d’important pour l’image de notre PGE, celui-ci a donc tiré les quelques oreilles qui trainaient…
On vous a aidé, d’accord, mais en échange vous devez faire des efforts en ce qui concerne les dividendes versés aux actionnaires, la rémunération des dirigeants et les bonus (Golden-parachute et golden-hello). J’imagine assez bien tous ces Grands-Patrons, inconfortablement installés sur leurs chaises, sourirent dans leurs barbes et se dirent en leurs fors intérieurs que les français allaient surement avoir du mal à gobé pareille sornette ! Peut-être même qu’ils se demandaient si la grand-mère de notre nano-président faisait du vélo ? Qui sait ?
Mais enfin, le PGE, il a bien insisté quand même. Il leur a dit que si d’ici la fin du trimestre, ils ne se calmaient pas sur les brouzoufs, il allait devoir sévir et légiférer !
Ensuite, la deuxième chose importante qui est malgré tout ressortie de ce discours, c’est que Sarkozy s’en est pris au syndicat SUD.
La chose a été amenée par une habile transition : « Il faut continuer les réformes, certes, mais dans un souci de dialogue avec les syndicats »… Et il embraille direct sur le syndicat SUD-rail qui selon lui est « une organisation syndicale irresponsable, qui casse le service public et bafoue l’intérêt des usagers en fermant la deuxième gare de France… ».
Sauf que ce n’est pas SUD qui a fermé, la gare St Lazare, c’est la direction de la SNCF… Mais bon, personne dans l’assistance n’ira le contredire. Ni même lui rappeler qu’il a obtenu rapido les excuses du PDG de la SNCF, ainsi que des compensations pour les clients… Ou les usagers, on ne sait plus.
Entre parenthèse, je me demande s’il existe un SUD-rmistes… Faudrait que je me renseigne…
Bon, bref, le président, il aime pas les petits syndicats non-alignés qui n’en font qu’à leur tête. Honte sur eux ! Si le plan de relance ne marche pas, se sera de leur faute !
Voilà ! J’ai fini !
Ah ! J’oubliais ! A la fin, le président il a dit un truc qui m’a fait hurler :
Il a dit qu’il continuerait les réformes parce que « c’est l’idée que je me fais de l’intérêt de notre pays, et la responsabilité éminente qui est la mienne. ».
Là, je me suis dit qu’on touchait le fond, et que la démagogie n’avait pas de limite…
Allez ! Je vous dis à demain, pour les vœux aux corps diplomatiques, et après, si vous me le permettez, je m’accorderais une pause… Passeque là, j’en peux plus…