Je voulais vous dire…


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lundi 27 juillet 2009

Se réjouir du malheur des autres…

La nouvelle du jour c’est bien évidemment le malaise vagal qui a terrassé notre PGE, honni soit son nom, dans la journée d’hier.
Comme cela arrive souvent, j’ai eu un métro de retard par rapport à l’événement, puisque je ne l’ai appris que tard dans la soirée. En effet, une fois n’est pas coutume, j’ai passé mon dimanche chez un ami, loin de ma télé et sans connexion internet. C’est donc à la faveur d’un zapping endiablé pour fuir les agressions publicitaires que je suis tombé sur l’info qui faisait la Une d’I-Télé.

Aussitôt ma première pensée fut : C’est bien fait pour sa gueule… Depuis le temps qu’on vous le dis : Le sport tue, mais pas assez apparemment !
Oui, je sais, ce n’est guère charitable comme pensée… Mais je n’y peux rien, c’est réellement celle qui m’a traversée l’esprit en premier.
Puis, aussitôt, mes vieux réflex judéo-chrétiens ont repris le dessus et m’ont fait culpabiliser… Non, sérieusement c’est pas bien Gwendal, tu ne devrais pas souhaiter de telles choses, même à ton pire ennemi… Bouh ! Vilain garçon !

J’en étais là de ma réflexion lorsque ce matin, je suis tombé sur un cortège de déclarations la plupart sonnant aussi faux que… je ne sais pas… Un truc qui sonne faux. Cette longue litanie de vœux de prompt rétablissement m’ont parus d’une hypocrisie achevée. Comme si toutes et tous c’étaient donné le mot pour prononcer les mêmes phrases, et faire preuve de la même compassion.
Pour tout vous dire, cette unanimité dans le pathos m’a alors fait revenir à mon sentiment premier. Appelez ça comme vous voulez, de l’esprit de contradiction par exemple, mais j’aime à me diriger dans le sens contraire de la pensée collective. Je trouve ça sain.

Aussi, ce matin, je tiens à proclamer haut et fort que le malaise vagal de l’autre tache me procure non pas un grand plaisir, mais une certaine satisfaction teintée de regrets.
C’est vrai quoi, je ne vais pas me mentir ou faire comme si ça me faisait de la peine, alors qu’en fait je suis content pour lui. Non ?
Donc, satisfaction il y a. Et en ce qui concerne les regrets, et bien ils concernent le fait que cet accident soit (apparemment) sans conséquences.
Voilà, c’est dit. J’ai bien conscience que ce n’est pas politiquement correcte, mais c’est ainsi.

Bon, maintenant que je me suis lâché et que j’ai dis ce que j’avais sur le cœur, je tiens quand même à mettre un bémol à ma déclaration… (Juste histoire de me protéger contre d’éventuelles foudres aussi célestes qu’Elyséennes). Il y a, à mon sens, une différence notable entre souhaiter du mal à quelqu’un et se réjouir d’un mal qui lui arrive par sa propre inconséquence. Car, franchement, faire du sport, à son âge et étant donné sa fonction et son hyperactivité, il ne faut pas être grand clerc pour deviner que ce genre de chose lui pendait au nez !
Peut-être que son médecin est un terroriste anarcho-autonome infiltré ? Allez savoir !