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lundi 23 août 2010

RMC : La Radio qui Marche dans le Caniveau

RMC, c’est pas ma radio... On pourrait aisément le croire étant donné la proximité qui est la mienne par rapport à la principauté, mais non.

D’ailleurs je n’ai pas de radio, comme ça l’affaire est réglée. Ce n’est pas dans mes habitudes. Enfin, ce n’est plus dans mes habitudes pour être précis.
En fait, lorsque j’étais enfant, la radio était quasiment allumée en permanence... RMC dans la maison et Europe 1 dans l’atelier de mon père. C’était LE média de référence, la télévision n’étant allumée que le soir. La journée était donc rythmée par les émissions, entrecoupées de plages de réclames.
Puis, à l’adolescence je me suis orienté vers les radios FM. Plus de musique, moins de blablas...
Avec l’âge et la part de plus en plus importante que prenait la publicité sur les ondes j’ai laissé tomber, me contentant de l’écouter de temps en temps lors des trajets en voiture. Et puis lorsque j’ai emménagé dans mon présent domicile cerné de collines et où la réception est plutôt mauvaise, et que j’ai vendu la voiture, j’ai carrément arrêté de l’écouter.

C’est avec internet que je suis revenu vers la radio... Pour écouter des émissions spécifiques en horaires décalé essentiellement. Comme Là-bas si j’y suis par exemple.

Mais bon, je m’égard là... Si je vous parle de ça c’est parce qu’hier je suis tombé sur une émission de radio comme je n’en n’avais jamais écouté... Un truc de ouf. Et si j’ai fait ce petit préambule, c’est pour que vous compreniez pourquoi je suis resté sur le cul. En clair, j’ai pas l’habitude d’écouter des trucs pareils.

Il s’agit de l’émission « Les grandes gueules » sur RMC.

Soyons clairs, je ne suis plus un perdreau de l’année. Je sais très bien que chaque radio a sa connotation, sa couleur politique, et que selon l’invité que les journalistes auront à interviewer, ceux-ci seront plus ou moins vindicatifs ou complaisants. C’est le jeu, et il serait puéril de croire encore qu’il en est autrement.

Cependant, ce que j’ai entendu lors de cette interview de Mélenchon frise à la fois le ridicule et l’outrance. L’outrance ridicule on va dire.
Autant de... poncifs débités à la minute, moi ça me sidère. Autant de mauvaise foi affichée, de mépris même, je ne pensais vraiment pas que ça existait.

Et que dire de la bassesse du procédé qui consiste à faire réagir l’invité en lui mettant dans les pattes une auditrice border-line, histoire de le faire réagir dans l’affect et non-plus dans la raison... C’est carrément abject.

Mais bon, le Méluche s’en sort bien et démonte un à un les pièges qui lui sont tendus. Du grand Mélenchon.