Je voulais vous dire…


Un blog qui parle de politique, de social, d'environnement... De la vie quoi!


dimanche 14 septembre 2008

99/100

Salut les amis ! Vous savez quoi ? Et bien l’article dont vous venez d’entreprendre la lecture est le 100ème depuis que mon blog existe. 100 !! Ca se fête non ? Moi j’crois que oui. Aussi pour marquer le coup, et pourquoi-pas inaugurer une nouvelle pratique, aujourd’hui ce ne sont pas mes mots que vous allez lire, mais ceux d’un autre. Oui ! Comme ça vous verrez ce que c’est que le talent. Moi à côté de ça, je ne suis qu’un modeste écrivaillon… d’autant que le bougre sait aussi dessiner (c’est limite agaçant). Oui-oui ! Le dessin ci-contre est également de lui. Blancafort qui s’appelle.
Et puis, je sais pas vous, mais moi j’aime bien l’idée que sur 100 articles, je n’en aurais écrit que 99… 99/100 ! 99% !
Dégustez, savourez c’est du velours…


Hello les blogos ! Habemus padam la blogose !

Il fut un temps où l'une des marques du « bon » ton, le ton rouge est en voie d’extinction, était de paraitre à la fête de l’Humanité, « la fête de l’Huma » comme le disent tous ceux pour qui la nité n’est rien. Les cocos de ce temps-là s’y préparaient même longtemps à l’avance. On y venait en famille, on révisait son petit Thorez illustré, on se préparait à la dégustation annuelle de la saucisse-frite ou de l’œuf dur Mollet. C’est devenu désuet. Comme l’est tout autant ce mot archaïque. Hic ! Il reste bien évidemment des communistes sincères, qui entonnent encore, la larme à l’œil et le cul serré, une Internationale du sieur Eugène Pottier, qui ne l’était pas puisque poète avant tout. Vive la commune !
Mais voilà, le temps passe, et les révolutionnaires, tout comme la critique, se diluent dans la merde diarrhéique d’un chihuahua à sa mémère à deux pas du Flore. Les cocos n’ont plus la cote. Et la côte s’éloigne de plus en plus. Question d’époque.
Pourtant, la fête de l’Huma, tel l’automobiliste grincheux, fait le plein. Toute est question de mesure, bien entendu. Il y a la manière et le dosage. Moins de cocos, plus de labos qui n’ont qu’une idée esthétique du Che ; moins d’insurgés et beaucoup plus d’amateurs de concerts live. Car la fête de l’Huma est devenue, au fil du temps et du la en mode majeur, un festival de musique populaire. Un capharnaüm dichotomique sympathique où se côtoient le pire du chanteur-merchandising perclus d’idées recyclées jusqu’à la lie, avec le mieux du libertaire bourru qui ne s’étouffe même plus de trinquer avec ses jeunes cons, à faire dégueuler un escargot ! Pour exemple cette années, au programme, Cali et Arno. Mais bon, c’est comme ça. Le coco est accueillant. Il l’a toujours été. C’est sa raison d’être. Son dernier combat. Et puis, il faut bien rassembler, faire du bruit, ne serait-ce qu’une fois par an ! Qui plus est ce week-end ! En pleine visite du Pape ! Paradoxe des événements ! D’un côté, les cocos, qui à force de partager se sont faits partager en deux, et de l’autre, les cathos, qui ne partagent plus depuis longtemps, si ce n’est une indéfectible croyance en la politique pour redorer leur blason contraceptif bien terne.
Habemus Sarkozam ! Question d’époque.
Et c’est ainsi qu’Allah est grand, et dit-on, barbu. Mais chut…


Par Blancafort. Textes et dessins disponibles sur son blog : L’almanachronique.