Je voulais vous dire…


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lundi 28 septembre 2009

On est mal barré…

Ouais, c’est ça… On est mal barré… Voilà ce qui me vient à l’esprit ce lundi matin lorsque je pense à tout ce qui c’est passé ces derniers jours. Vous allez me dire que commencer la semaine par un épisode dépressif ce n’est pas ce qu’il a de mieux… Mais bon, Je n’y peux rien si les événements de ces derniers jours ne sont pas vraiment fait pour remonter le moral.


Tout d’abord nous avons eu cette double pantalonnade internationale. A New-York pour commencer, les pays les plus pollueurs ont démontré que l’environnement et le capitalisme ne sont pas faits pour s’entendre. Bon, ça on le savait déjà mais apparemment eux ne le savent pas. Pour eux, sauver la planète c’est tout à fait possible, mais à condition que ça ne coute rien. Mieux, à condition que ça rapporte. D’où ce concept fumeux qui m’énerve au plus haut point de « croissance verte ». C’est comme « discrimination positive », ça n’a aucun sens de mettre deux mots opposés l’un à côté de l’autre… C’est antinomique comme dit le dictionnaire. Moi j’appellerais plutôt ça une foutaise. Mais bon, je n’ai pas autant de vocabulaire que le dictionnaire.

D’autant que cette assemblée générale des Nations Unies, sensément être orientée sur les mesures à prendre contre le changement climatique, a surtout servie de tribune à de sinistres connards pour distiller leur haine. Je pense que je n’ai pas besoin de citer le nom desdits connard vous voyez probablement de qui je veux parler.
Bon, je vous aide quand-même. Le nom du premier commence par Armaninedjad et le second fini par Kadhafi. Deux dangereuses crapules encore plus mégalos que Sarkozy et Obama réuni, c’est dire !

Ensuite, la pantalonnade s’est poursuivie à Pittsburgh autour des pays du G20. Là encore, nous avons eu droit à un pince-fesse totalement inutile. Les grands de ce monde se réunissaient pour faire un sort aux boucs-émissaires désignés de la crise : Les traders.
Non seulement ils ne sont même pas arrivés à se mettre d’accord pour sacrifier correctement la bête. Mais en plus ils n’ont fait que confirmer à la face du monde ce que celui-ci devinait déjà : Les choses resteront en l’état et le libéralisme reste la seule voie pour l’avenir. Fermez le ban, y’a plus rien à voir.

Après ça comment voulez-vous que je commence la semaine avec le sourire ? Hein ?
Surtout si vous y rajoutez la réélection d’Angela Merkel en Allemagne avec une confortable majorité ultralibérale. L’arrestation de Roman Polanski pour satisfaire les ambitions politiques d’un vague procureur californien. La censure médiatique totalement inadmissible qui a suivie les multiples agressions de la dernière Techno-parade. Le budget de l’année 2010 qui nous promet de bien tristes surprises…

Bref, comme je le disais en commençant ce billet, on est mal barré.

Bon, et bien moi je vais me remonter le moral en faisant un peu de provoc. L’histoire de Polanski, ça m’a fait penser à Tess. Et Tess, ça m’a fait penser à David Hamilton. Et David Hamilton me fait penser à ce qu’on reproche à Polanski.
Et bien moi j’adore Hamilton et j’emmerde les bienpensants et les culs-bénits.