Et allez ! Les ministres de l’éducation se suivent et se ressemblent, en tous cas dans l’incompétence et la démagogie.
Ce matin, alors que je m’apprêtais à m’écrire un mot d’excuse à moi-même pour me dispenser de publication (ben oui, j’avais pas d’idées !), je suis tomber sur cet article du Parisien.
Enfin non, c’est pas vrai. C’est sur I-Télé que j’ai entendu parler de l’article du Parisien… Mais bon, le résultat est le même pour vous.
Or donc, Luc Chatel le présent ministre de l’Education Nationale décide au lendemain des vacances scolaires d’hiver et une semaine avant le premier tour des Régionales, de se saisir d’un problème toujours porteur auprès de l’électorat réactionnaire, à savoir le remplacement des professeurs absents.
D’après lui, « seuls 19 % des courtes absences en collège ou lycée sont effectivement remplacées », et le journaliste du Parisien d’ajouter : « Il devenait aussi urgent de calmer des tensions de plus en plus brûlantes chez les parents d’élèves. »
A cet effet donc, aujourd’hui c’est convocation des recteurs de tout le pays pour un petit recadrage maison et la proposition de solutions toutes faites pour pallier à cette peste endémique qu’est l’absentéisme chez les profs.
Car il bien entendu que non contents d’instiller des concepts complètement débiles et surannés dans les têtes blondes de nos gamins, ces crypto-gauchistes sont aussi des feignasses de première. Tout citoyen français qui paye ses impôts et dont les enfants portent des prénoms français, et ne portent pas de capuches, le sait bien : L’enseignant de base est un fonctionnaire, et les fonctionnaires sont la lie de l’humanité, source de tous les maux.
Donc, pour pallier disais-je à cet absentéisme récurant, Luc Chatel propose de fournir des renforts aux académies en battant le ban et l’arrière ban de la profession, et en rappelant sous les drapeaux les vétérans et les bleu-bites.
An clair, ce ne seront plus des profs remplaçants qui remplacerons des profs, mais des profs retraités ou en formation, et avec ce supplément d’effectif, il faudrait bien voir si on n’arrive pas à les mettre au pas ces cons de profs !
Bien, on va peut-être arrêter l’ironie grinçante et essayer de comprendre ce que cette annonce à réellement de stupide… Si je comprends bien, les chefs d’établissement seront autorisés à faire appel à des professeurs « fraichement » retraités pour remplacé un collègue malade, ou alors à un enseignant étudiant pas encore sorti del’IUFM. C’est bien ça que ça veut dire.
De même, il serait question d’élargir le champ d’intervention des ces remplaçants. A savoir que le prof qui remplace peut être amené à le faire dans une ville plus ou moins éloignées de son domicile, voire même dans l’académie d’à-côté…
Euh… Attendez là… C’est ça la politique de ces cons de libéraux ? On supprime des postes (27 000 en deux ans) d’enseignants qualifiés, et après on s’étonne qu’on est du mal à les remplacer ? Et la seule solution que ces toujours cons de libéraux trouvent, c’est de boucher les trous avec des vieux fatigués et des étudiants inexpérimentés ?
Il se fout de qui le Chatel ?
Et puis (questions cons elles aussi, excusez-moi), ils vont être payés comment ces gens-là ? Tarif normal ou bien incitatifs ? Les frais de déplacements sont pris en compte ? Les jeunes seront à salaire plein ou bien payer avec des queues de cerises ? Et tout ce beau monde, il va le trouver comment ? Se seront des volontaires ou bien seront-ils nommés ?
Bref, pour moi cette mesure, s’ils arrivent à la mettre en place, me parait complètement débile.
La casse systématique de nos institutions publiques, et plus particulièrement la plus belle d’entre elles, l’Education nationale, commence à se faire sentir, et même l’électorat sarkozyste que représentent certaines fédérations de parents d’élèves ne peut le nier.
Pour apaiser cette « tension brulante », comme le dit le Parisien, le gouvernement ressort les plans d’urgence construit avec des bouts de ficelle et inaugure même la notion de précarité dans la profession d’enseignant.
Demain, si nous laissons faire, nous verront fleurir des agences d’intérim spécialisées dans le recrutement des profs. Des Manpower de l’Education, recrutant leurs intervenants parmi les débutants morts de faim et les retraités aux aboies, et les payant avec des lance-pierres…
Et après on s’étonne que les écoles privées aient la côte en ce moment…
Oh mais j’suis con... ! C’est le but !
Ce matin, alors que je m’apprêtais à m’écrire un mot d’excuse à moi-même pour me dispenser de publication (ben oui, j’avais pas d’idées !), je suis tomber sur cet article du Parisien.
Enfin non, c’est pas vrai. C’est sur I-Télé que j’ai entendu parler de l’article du Parisien… Mais bon, le résultat est le même pour vous.
Or donc, Luc Chatel le présent ministre de l’Education Nationale décide au lendemain des vacances scolaires d’hiver et une semaine avant le premier tour des Régionales, de se saisir d’un problème toujours porteur auprès de l’électorat réactionnaire, à savoir le remplacement des professeurs absents.
D’après lui, « seuls 19 % des courtes absences en collège ou lycée sont effectivement remplacées », et le journaliste du Parisien d’ajouter : « Il devenait aussi urgent de calmer des tensions de plus en plus brûlantes chez les parents d’élèves. »
A cet effet donc, aujourd’hui c’est convocation des recteurs de tout le pays pour un petit recadrage maison et la proposition de solutions toutes faites pour pallier à cette peste endémique qu’est l’absentéisme chez les profs.
Car il bien entendu que non contents d’instiller des concepts complètement débiles et surannés dans les têtes blondes de nos gamins, ces crypto-gauchistes sont aussi des feignasses de première. Tout citoyen français qui paye ses impôts et dont les enfants portent des prénoms français, et ne portent pas de capuches, le sait bien : L’enseignant de base est un fonctionnaire, et les fonctionnaires sont la lie de l’humanité, source de tous les maux.
Donc, pour pallier disais-je à cet absentéisme récurant, Luc Chatel propose de fournir des renforts aux académies en battant le ban et l’arrière ban de la profession, et en rappelant sous les drapeaux les vétérans et les bleu-bites.
An clair, ce ne seront plus des profs remplaçants qui remplacerons des profs, mais des profs retraités ou en formation, et avec ce supplément d’effectif, il faudrait bien voir si on n’arrive pas à les mettre au pas ces cons de profs !
Bien, on va peut-être arrêter l’ironie grinçante et essayer de comprendre ce que cette annonce à réellement de stupide… Si je comprends bien, les chefs d’établissement seront autorisés à faire appel à des professeurs « fraichement » retraités pour remplacé un collègue malade, ou alors à un enseignant étudiant pas encore sorti del’IUFM. C’est bien ça que ça veut dire.
De même, il serait question d’élargir le champ d’intervention des ces remplaçants. A savoir que le prof qui remplace peut être amené à le faire dans une ville plus ou moins éloignées de son domicile, voire même dans l’académie d’à-côté…
Euh… Attendez là… C’est ça la politique de ces cons de libéraux ? On supprime des postes (27 000 en deux ans) d’enseignants qualifiés, et après on s’étonne qu’on est du mal à les remplacer ? Et la seule solution que ces toujours cons de libéraux trouvent, c’est de boucher les trous avec des vieux fatigués et des étudiants inexpérimentés ?
Il se fout de qui le Chatel ?
Et puis (questions cons elles aussi, excusez-moi), ils vont être payés comment ces gens-là ? Tarif normal ou bien incitatifs ? Les frais de déplacements sont pris en compte ? Les jeunes seront à salaire plein ou bien payer avec des queues de cerises ? Et tout ce beau monde, il va le trouver comment ? Se seront des volontaires ou bien seront-ils nommés ?
Bref, pour moi cette mesure, s’ils arrivent à la mettre en place, me parait complètement débile.
La casse systématique de nos institutions publiques, et plus particulièrement la plus belle d’entre elles, l’Education nationale, commence à se faire sentir, et même l’électorat sarkozyste que représentent certaines fédérations de parents d’élèves ne peut le nier.
Pour apaiser cette « tension brulante », comme le dit le Parisien, le gouvernement ressort les plans d’urgence construit avec des bouts de ficelle et inaugure même la notion de précarité dans la profession d’enseignant.
Demain, si nous laissons faire, nous verront fleurir des agences d’intérim spécialisées dans le recrutement des profs. Des Manpower de l’Education, recrutant leurs intervenants parmi les débutants morts de faim et les retraités aux aboies, et les payant avec des lance-pierres…
Et après on s’étonne que les écoles privées aient la côte en ce moment…
Oh mais j’suis con... ! C’est le but !
13 commentaires:
Chatel est un ancien DRH, il s'y connaît en gestion des personnels, la preuve !
@Captainhaka : Tu m’étonnes… La main d’œuvre à moindre coup ça doit le connaitre à cet incompétent…. Et qu’importe qu’il s’agisse de l’éducation de nos enfants.
Si tu regardes, ils font pareil pour tous les autres emplois…
Des histoire de retraites aussi ce genre de choses.
"Parce que vous le valez bien"
On vous remplace les profs absents par des stagiaires et des retraités.
effet 2 en 1, comme chez l'Oréal :
- ça règle le problème de l'emploi des séniors (un peu)
- ça règle le problème de l'emploi des jeunes (un peu)
On a (un peu) un ministre de l'éducation.
"...se suivent et se ressemblent"
Déc 86: "...si tu savais, ta réfoorme, ta réfooorme où on s'la...!!!"
;^)
@Pseudo : Pas besoin de bien regarder, ça crève les yeux.
@CaptainHaka : Ou alors t’as le double effet Chatel : Tu croques, et tu as paupérisation ET précarité !
@Gildan : C’était le bon vieux temps… Tu vois, d’un autre côté, vu l’effet « formateur » que cette réforme Devaquet a eu sur toute une génération, je me dis que dans 15-20 ans cela nous promet une bonne brochette de gauchistes ! (on se rassure comme on peu…)
@Alicia : Je ne dirais pas qu’il est « à côté de la plaque »… Il sait parfaitement ce qu’il fait, bien au contraire. Je l’ai déjà écris, le pire c’est que même si la gauche (le PS) reprend les rênes en 2012, jamais elle ne reviendra sur les réformes engagées. Jamais.
Il est toujours à "côté de la plaque", il ne sait pas s'adapter et il va nous laisser un pays délabré en 2012.
Mais il ne le veut pas, c'est pas une question de savoir.
Comme Gwendal le dit, il sait très bien ce qu'il fait, il défend sa classe minoritaire et c'est tout.
Et effectivement en 2012 on sera dans la merde si tout passe…
Et le PS ne changera rien puisque des tas de "reformes" (régressions serait plus juste) sont aussi dans leur programme.
Non, il faut voter et surtout s'engager VRAIMENT a GAUCHE.
Au risque de manger quelques claques:
Ou bien vraiment à droite: les profs passent en dispos et on se monte des écoles privés qui auraient la vrai saveur du public...
Avec un état plus de la moitié du temps à droite et le reste du temps à droite la position défensive à ses limites, non?
Le post d'Alicia a disparu ?
Bon Gwen, tu sais ce que j'en pense !
et j' attends avec impatience que le rectorat m'appelle pour faire des remplacements !!!
Ma lettre est déjà prête !!!
Oui, c'est dans la logique de la démolition des services publics..
Oui et si les jeunes ou vieux profs refusent,ils prendront des sanctions ...et ensuite, ils feront comme à l'école privée, appel à des parents...après tout n'importe quel con peut remplacer un prof à bac + 5 !!!
Dans la série, dévaloriser les professions et ceux qui les exercent, on en a vu d'autres !
Je me demande si Aslan n'a pas raison : on aurait du voter Le Pen, au moins derrière, on aurait pu avoir la vraie gauche, par réaction !!!!
Mouai, je sais pas, fut un temps jme disais que c'etait peut etre pas idiot, mais finalement, le résultat n'est absolument pas garanti.
Et pour ca suffit de voir ce que nous avons actuellement, sarkozy applique pas mal de chose que lepen proposaient il me semble non?
Le renvoi des sans papier par charter, ca en tout cas c'est certains, la destruction du service public, la haine, les discours nauséabonds etc etc
Alors, on l'a pas notre lepen au pouvoir?
Moi je trouve que si.
Et la réaction elle est ou?
elle existe et elle se fait entendre parfois, doucement, un peu moins doucement, ca varie.
Donc bon, jouer avec lepen c'est jouer avec sa flamme et a ce petit jeu là on ne risque que de se bruler.
Car au dela des actes pur, des voies a une elections c'est aussi et surtout une énorme caution et appuis du programme et des idées qui vont avec.
Voila.
il est bon Pierre Francois Grond aussi, faudrait qu'ils remplace besancenot de temps en temps, ca soulagerait un l'olivier et ca montre une autre tête du NPA.
Alors bon les medias sont chiant car c'est besancenot et personne d'autre qu'ils veulent, mais bon…
http://www.npa2009.org/content/pierre-francois-grond-bftm-tv-8-mars
@Pseudo : Je suis d’accord.
@Aslan : Je ne sais pas si prendre le maquis serait une bonne solution… A mon sens les notions que doivent transmettre les profs et le service public sont intimement liées.
@Monique : Non, c’est moi qui me suis planté d’article… (Voir le précédent).
Sinon, oui on en a vu d‘autres… hélas. Mais là c’est de nos enfants dont nous parlons. Présents et futurs.
@Pseudo : Je suis comme toi je ne pense pas que jouer la carte Le Pen soit une bonne chose, quelque soit les cas de figure. Trop risqué.
Le coup de la réaction est par trop aléatoire. Surtout que si on regarde bien le programme du FN, et que l’on fait abstraction de la xénophobie, du racisme, etc… Certaines positions sociales sont tout à fait « honorables ». (Putain, ça me fait mal au cul de dire ça !)
Je pense particulièrement au fait de sortir de l’Europe, à l’anticapitalisme qui est le sien par certains côtés.
Ouai enfin euuh, le programme c'est une chose, les actes autre chose, t'en fais qu'ils appartienne et défendent une certains classe, et autant te dire que c'est pas la notre.
Les loi pourris de l'ump ils les votent en général.
Et puis lepen qui est l'homme politique le plus riche niveau patrimoine, bon…
Enregistrer un commentaire