Bon, aujourd’hui on va laisser tomber ces histoires de foulard et passer à quelque chose de moins polémique. Quoique… Comme vous l’allez voir nous resterons dans le même sujet fondamental, qui est celui de la tolérance. Qu’est-ce qui est tolérable, qu’est-ce qui ne l’est pas. Si l’on est tolérant sur certaines choses, peut-on l’être beaucoup moins sur d’autres… Bref, contrairement à ceux qui crient à la diversion médiatique, on est carrément sur des sujets de fond. Le fond du fond du sujet si je puis dire.
Il y a quelques temps déjà, c’était en début décembre dernier, lors de l’une de mes plongées en apnée dans la réacosphère, je suis tombé sur un article dénonçant ce qu’ils appellent de la « propagande homophile » dans les écoles… A l’époque, cet article, coincé entre une ode à l’évêque révisionniste Williamson et un pamphlet antisémite, ne m’avait pas marqué plus que ça. Je me suis dit : Tiens, encore un combat d’arrière garde complètement rétrograde dont ils ont l’habitude. Une gesticulation de débiles mentaux en fait.
Le temps passe, et puis, la semaine dernière ne voilà t-y pas que j’entends parler de ce même film dans les médias main-stream ! Bon, pour ceux qui suivent un peu l’actualité, vous aurez deviné que je veux parler du petit film d’animation pédagogique à l’intention des élèves de primaire qui s’appelle Le baiser de la lune.
Et pourquoi parlait-on du baiser de la lune dans ma télé ? Hein ? Non-pas pour en faire la promotion, mais pour parler de la polémique que celui-ci suscitait dans certains milieux conservateurs, et du lobbying forcené auquel se livrait la droite bienpensante et propre sur elle, pour faire interdire ce film. La Boutin en tête, bien entendu.
Lorsque j’ai vu ça, je ne le croyais pas. Je me suis dis que ces connards intégristes avaient finalement réussi leur coup et étaient arrivé à mobiliser suffisamment de monde pour peser sur le destin de ce film… j’étais atterré. Aussitôt bien sûr j’ai repensé à l’article que j’avais écris pas plus tard que la semaine dernière où je parlais de ces sites et blogs puants. Dans les commentaires, certains se demandaient quelle pouvait être l’influence de ces gens là… Et bien la voilà leur influence !
Le ministère de la Jeunesse et des Sports qui soutenait le film, vient de se désister et a exigé que l’on retire son logo qui pourtant figurait bien parmi les soutiens. Et Luc Chatel, le ministre de l’éducation vient d’annoncé que le film ne sera finalement pas diffusé dans nos écoles…
Et pourquoi ce film doit-il être censuré ? Tout simplement parce qu’il dit de façon poétique que les petites filles ne sont pas obligées d’aimer les petits garçons et inversement. Que l’amour entre les garçons ça existe, et que l’amour entre les filles ça existe aussi.
Personnellement je trouve ça plutôt bien que nos enfants aient la possibilité d’entendre autre chose que les réflexions et les insultes homophobes qui fusent déjà dans la cour de récré et dans les familles. Je trouve que c’est effectivement une mission de service public que d’informer sur ces sujets, et qu’il n’est jamais trop tôt pour le faire. 8-10 ans c’est même l’âge idéal pour ça, car les enfants de ces âges se posent déjà plein de questions sur le sexe et il est important que l’école y réponde puisqu’il y a de grande chance que dans les familles on ne le fasse pas. Ou alors de manière partiale et finalement sectaire.
Alors comme vous le voyez le combat contre l’obscurantisme n’est pas fini. On a encore du boulot si l’on veut arriver à ce débarrasser une bonne fois pour toute de tous ces préjugés et de ces concepts à la con…
Il y a quelques temps déjà, c’était en début décembre dernier, lors de l’une de mes plongées en apnée dans la réacosphère, je suis tombé sur un article dénonçant ce qu’ils appellent de la « propagande homophile » dans les écoles… A l’époque, cet article, coincé entre une ode à l’évêque révisionniste Williamson et un pamphlet antisémite, ne m’avait pas marqué plus que ça. Je me suis dit : Tiens, encore un combat d’arrière garde complètement rétrograde dont ils ont l’habitude. Une gesticulation de débiles mentaux en fait.
Le temps passe, et puis, la semaine dernière ne voilà t-y pas que j’entends parler de ce même film dans les médias main-stream ! Bon, pour ceux qui suivent un peu l’actualité, vous aurez deviné que je veux parler du petit film d’animation pédagogique à l’intention des élèves de primaire qui s’appelle Le baiser de la lune.
Et pourquoi parlait-on du baiser de la lune dans ma télé ? Hein ? Non-pas pour en faire la promotion, mais pour parler de la polémique que celui-ci suscitait dans certains milieux conservateurs, et du lobbying forcené auquel se livrait la droite bienpensante et propre sur elle, pour faire interdire ce film. La Boutin en tête, bien entendu.
Lorsque j’ai vu ça, je ne le croyais pas. Je me suis dis que ces connards intégristes avaient finalement réussi leur coup et étaient arrivé à mobiliser suffisamment de monde pour peser sur le destin de ce film… j’étais atterré. Aussitôt bien sûr j’ai repensé à l’article que j’avais écris pas plus tard que la semaine dernière où je parlais de ces sites et blogs puants. Dans les commentaires, certains se demandaient quelle pouvait être l’influence de ces gens là… Et bien la voilà leur influence !
Le ministère de la Jeunesse et des Sports qui soutenait le film, vient de se désister et a exigé que l’on retire son logo qui pourtant figurait bien parmi les soutiens. Et Luc Chatel, le ministre de l’éducation vient d’annoncé que le film ne sera finalement pas diffusé dans nos écoles…
Et pourquoi ce film doit-il être censuré ? Tout simplement parce qu’il dit de façon poétique que les petites filles ne sont pas obligées d’aimer les petits garçons et inversement. Que l’amour entre les garçons ça existe, et que l’amour entre les filles ça existe aussi.
Personnellement je trouve ça plutôt bien que nos enfants aient la possibilité d’entendre autre chose que les réflexions et les insultes homophobes qui fusent déjà dans la cour de récré et dans les familles. Je trouve que c’est effectivement une mission de service public que d’informer sur ces sujets, et qu’il n’est jamais trop tôt pour le faire. 8-10 ans c’est même l’âge idéal pour ça, car les enfants de ces âges se posent déjà plein de questions sur le sexe et il est important que l’école y réponde puisqu’il y a de grande chance que dans les familles on ne le fasse pas. Ou alors de manière partiale et finalement sectaire.
Alors comme vous le voyez le combat contre l’obscurantisme n’est pas fini. On a encore du boulot si l’on veut arriver à ce débarrasser une bonne fois pour toute de tous ces préjugés et de ces concepts à la con…
22 commentaires:
Homophobie : un élu PS gay mis à l'écart par sa fédération
@Roland : Mouais… Encore un coup de la bande à Frêche si j’ai bien lu… M’étonnent qu’à moitié ces cons.
@ Gwendal
C'est en Midi-Pyrénées, pas en Languedoc-Roussillon. Donc rien à voir avec Frêche...
Taratata, gwendal, c'est pas tant parce que 2 petits poissons s'aiment que ce film fait polémique c'est avant tout la question de savoir si c'est à l'école que ces choses doivent être apprises, à des gamins de 7/10ans ? Tu vas un peu vite en besogne. Purtant tu avais lu je crois l'artcicle que j en avais fait. Et oui, meme des homos ne sont pas d'accord avec cette diffusion
Biz
http://corto74.unblog.fr/2010/02/01/des-poissons-gays-en-cm1-folie-passagere-270/
Entièrement d'accord avec Corto (décidément, ça devient une manie, chez moi !).
Sinon, ce serait une belle occasion d'organiser un référendum "à la suisse" sur ce sujet : je pense qu'on se marrerait bien, le soir des résultats...
Sinon, vous avez raison : il est plus que temps de se débarrasser enfin de ce préjugé et de ce concept à la con qu'est l'hétérosexualité.
@Roland : Oh zut ! Autant pour moi alors… Il n’empêche que ce sont des cons.
@Corto74 : Oui, bien sûr que j’ai lu ton article puisque je l’ai même commenté. J’ai même rédigé un paragraphe où j’en parlais pour dénoncer ce paradoxe. Mais au final je me suis abstenu de le publier… Pourquoi ? Et bien parce que j’étais en mode indignation et je ne voulais pas que tu en prennes pour ton grade. Mais bon, puisque tu es là…
Tiens, pour les autres je vais remettre ici le commentaire que je t’ai laissé, cela m’évitera de me répéter. Et pour lire la volée de bois vert que j’ai reçu et le mur de préjugé et d’ignorance qui s’est dressé contre moi, et bien il faudra qu’ils aillent voir chez toi :
« Les questions concernant l’homosexualité se posent dans l’esprit des enfants bien avant les 8-10 ans). Dès 4-5 ans l’enfant est capable de comprendre les rites sociaux des adultes et de remarquer ce qui est la « norme » et ce qui ne l’est pas. D’où les fameuses et sempiternelles questions « Et pourquoi… ? »
C’est cela que je veux dire en disant que si à 8-10 ans un enfant n’a pas conscience que l’homosexualité existe c’est qu’il a été particulièrement « protégé » du monde réel. Autrement dit, enfermé dans un cocon qui, à mon sens, ne peut que lui être néfaste. D’où ma réflexion sur l’inconséquence de certains parents.
La découverte, et par la suite la compréhension et l’acceptation du monde réel se fait pendant les cinq premières années de la vie de l’enfant. C’est pendant cette période que le schéma social de l’enfant se créé. Si vous lui cachez une partie de ce monde, ou que vous l’empêchez de le découvrir en le surprotégeant, lorsqu’il y sera confronté plus tard la découverte de cette « dissonance » avec son schéma personnel risque de provoquer chez lui un rejet.
Nous avons tords lorsque nous croyons que le sexe n’est qu’une question d’adultes, comme le dit Boutfil. L’enfant, même en bas âge, est un être sexué à part entière. C’est notre culture qui impose de croire le contraire et de parler d’innocence dans ce domaine. Plus tôt l’enfant est informé des réalités du monde, moins il sera perturbé lorsqu’il y sera confronté. »
Peux pas mieux dire… Bien évidemment, notre psy diplômé est le bienvenu pour corriger mon propos si besoin est. Cazo, on t’attend.
@Didier Goux : Ca vous plaît ça les referendums, hein ?
Euh... c'est qui Boutfil ?? Parce qu'avant de démonter ses propos, j'aimerais savoir qui c'est, because, quand je demande à Google, il a pas l'air de savoir exactement de quoi il retourne.
Ceci dit, Gwen, je crois que je vais pas vraiment amener de l'eau à ton moulin... Bon, je suis pas en forme pour me lancer dans un grand laïus, mais la notion de sexe, de genre, n'est pas vraiment une notion très solide durant les premières années, et celle de la sexualité ou même du plaisir lié à la stimulation des zones érogènes n'a rien à voir avec la sexualité telle que la conçoit l'adulte. D'où l'abus sexuel...
Quant à cette initiation dès le primaire, je crois que c'est complètement à côté de la plaque. Les enfants à ces âges sont plus orientés sur les sentiments et une vision "idéalisée" de la vie amoureuse que sur la sexualité elle-même. On peut le constater par exemple avec la difficulté que présente l'arrivée d'un nouveau partenaire dans une famille recomposée, souvent bien plus mal acceptée par les enfants entre 7/8 et 11/12 ans qu'avant ou après.
Une éducation sur les différentes orientations sexuelles serait par contre fort appropriée au moment où la sexualité émerge, au début de l'adolescence, et encore, faut voir comment on présente les choses...
Bof, au final, je crois que j'ai dit l'essentiel !!
Et puis, de quoi parle t'on au juste, de l'homosexualité, de la bi-sexualité, on le pose comme orientation intangible, disposition quasi génétique, ou comme aberration avec laquelle il faut compter, comme problématique oedipienne non résolue ??
Comme je l'ai dit tantôt, ce qui existe dans la nature, c'est la bi-sexualité, avec une sexualité liée à la reproduction et une sexualité liée aux relations sociales. Est-ce que c'est ce qu'on apprend aux enfants ou est-ce qu'on leur dit qu'il faut respecter "ceux qui sont pas comme nous" (sous entendus les handicapés ou les anormaux ont le droit de vivre sans qu'on les accable de leur infirmité)??
Les pires sont sans conteste le psychanalystes, qui sûrs de leurs branlottages intellectuels sans aucune considération pour la réalité de terrain, sont les plus farouches opposants à l'adoption par les homosexuels, alors que tout ça repose sur un arbitraire culturel, à savoir que l'éducation parentale doit être assumée par un couple hétérosexuel.
Hors, les faits au travers des situations et des cultures montrent qu'il n'en est rien. Le suel problème, est la différence entre le contexte familial normatif dans une culture donnée et celle qui est vécue par l'enfant, somme toute les mêmes problématiques qu'ont vécues les enfants de divorcés quand ils étaient l'exception.
Sexualité et parentalité ne sont pas intrinséquement liées, n'en déplaisent à ceux qui préfèrent leur glose aux faits tangibles.
Et j'emmerde Ruffo et ses idées à la con qui émanent de son esprit bouffi d'autosatisfaction, et non des études solides. Je dis ça parce qu'au zpping il a dit une connerie du genre "les hommmes ne pensent qu'à gagner, alors que les femmes savent perdre"... enfin, une ânerie de ce genre. Quand est-ce qu'on jetera aux orties ce bouffon bouffi d'idées autoproclamées en certitudes et en lois. Je ne supporte pas ce charlatan de la psychologie !!
Et pour finir (heureusement que je voulais être bref) pour ce qui est de la réaction de boutin, bachelot et consort...
On continue dans l'enfumage en donnant en pâture les thématiques sur lesquelles il faudra fonder notre vote aux régionales. Fermez vos oreilles, ouvrez l'oeil et surtout votre cerveau, la manipulation est en marche...
Assez d'accord avec Cazo, encore une fois, Gwen.
L'éducation sexuelle et sociale des jeunes enfants ne peut répondre qu'aux questions qu'ils se posent réellement. Pour cela les laisser les formuler et savoir y répondre simplement, sans tabou ni morale.
Je ne pense pas, au vu de mon expérience avec de jeunes enfants, que ces questions aient été formulées.
La sexualité enfantine est plutôt onaniste ..la question du partenaire ne se pose pas...en revanche, lors de la naissance d'une sexualité adulte, à l'adolescence, il est important de parler d'homosexualité, de démystifier ou de lever les tabous, c'est selon, et de repousser un tantinet les limites de la "normalité" sociale.
Mais bon, de là à interdire ce petit film apparemment bien innocent, c'est encore un effet du puritanisme ambiant pré électoral.
@Cazo et Monique : Ben merde alors… Je n’ai pas l’habitude de jouer les girouettes, mais là tu me mets le doute Cazo… Cela-dit, pour avoir travaillé avec des enfants de ces classes d’âge pendant plus de dix ans, je persiste à penser qu’ils savent très bien ce qu’est l’homosexualité et usent et abusent des mêmes clichés que leurs ainés.
Monique, tu ne vas pas me dire que tu n’as pas entendu fuser des insultes du genre « pédé » ou « gouine » dans la cour de tes primaires quand même. C’est donc qu’il y a matière à agir ce me semble.
Je me souviens parfaitement de ma nièce quand elle était petite, 5-6 ans, s’étonner et poser des questions en voyant deux garçons ou deux filles s’embrasser à la télé. C’est donc qu’à mon sens les petits ne sont pas ignorants de la chose et qu’il convient assez tôt de les informer sur le sujet pour ne pas laisser se développer des préjugés.
Je ne dis pas qu’il faut faire de l’éducation sexuelle à ces âges (quoique) mais au moins commencer déjà à transmettre le message qu’il n’y a pas d’un côté ceux qui font bien comme il faut et de l’autre les désaxés, mais que l’homosexualité est une chose aussi naturelle que l’hétérosexualité.
@Cazo : Oups ! J’ai oublié un truc : Peut-être aurais-je du resituer mon commentaire cité en exemple chez Corto, dans son contexte.
C’était en réponse à pas mal de réflexions sur une prétendue « innocence » de ces chères têtes blondes, sur ce sujet et à cet âge. Pour eux, l’enfant de 8-10 ans était parfaitement ignorant en matière de d’homosexualité et il ne servait à rien de lui en parler.
D’où ma contradiction, parce que je sais très bien qu’il n’en n’est rien. Pour moi un enfant qui à huit ans ne sait pas qu’un garçon peut aimer un autre garçon et une fille une autre fille, est un enfant qui a été quelque peu « surprotégé » quelque-part… Et par surprotégé j’entends non-informé voire désinformé.
Et puis tu le dis bien, à ces âges les enfants sont dans le sentiment, et c’est bien ce dont voulait parler ce film, de sentiments.
Bien sûr que les enfants savent assez tôt, surtout compte tenu de l'ensemble des sources d'information dont ils disposent, qu'existe l'homosexualité.
Mais il y a une différence entre savoir, comprendre et éprouver. De plus, les insultes à caractère homophobe sont légion, et peuvent être utilisées sans même que l'on réfléchisse à cette dimension. Au delà du "pédé!", "enculé!" est de même nature et pourtant qui en a conscience??
Pour avoir vu à présent l'objet du scandale, un dessin animé plutôt gentillet, il n'en demeure pas moins que je ne suis pas sûr qu'il soit opportun. A mon avis, il contient des idées discutables, comme par exemple le fait que la grand-mère ne comprend pas, ou que Léon ne veut plus cacher son amour pour un autre mâle... Et que dire du choix d'un poisson lune ?
Il me semble qu'on peut amener une discussion sur le thème de façon plus directe. Selon moi, la question de l'homosexualité à ces âges doit être abordée au travers de thèmes plus généraux, comme la tolérance à la différence, le caractère raciste ou homophobe des insultes, mais ne doit pas faire partie d'une thématique ciblée sur l'homosexualité. En plus, ça soulèverait moins de problèmes au niveau des parents.
@Cazo : Et selon toi, ce film n’apporterait pas de réponses aux questions sur la tolérance à la différence ?
Il me semble bien pourtant que ça en est le but.
Si cela avait été un petit film avec des petits noirs et des petits blancs qui veulent être amis, tu n’aurais pas trouvé à y redire je pense. Et pourtant selon moi, le racisme et l’homophobie sont du même ordre…
Exact, car la thématique du racisme est plus accessible pour l'enfant de cet âge que la sexualité.
Il me semble qu'il plus intelligent d'aborder l'homophobie comme un des exemples d'intolérance, que de faire un sujet spécifique sur l'homophobie au primaire.
Et franchement, j'ai pas trop aimé le dessin animé, que je trouve somme toute plus esthétisant que concret.
Héhé... Moi aussi je l'ai trouvé moche ! Mais bon, c'est pas le sujet...
Gwen, tant pis, mais je persiste à penser que les mots "Pédé ou autre "enculé" ne sont que des insultes comme "con" ( !!) pour de jeunes enfants ( au moins 8/10 ans) c'est juste la répétition de mots entendus ici ou là ( et pas forcément dans les familles..les stades sont de ce point de vue très instructifs)
Moi même, la première fois que j'ai proféré le mot "enculé" devant ma mère ( et que j'ai pris une baffe) je devais avoir 8/9 ans et je n'avais aucune idée du sens que ça pouvait avoir.
Quant à "pédé" la plupart du temps c'est moi à l'école qui profitait de l'occasion d'une insulte pour faire rechercher le sens de cette abréviation, puis la définition dans un dictionnaire, puis l'étymologie , pour enfin aborder le sujet des relations homosexuelles avec les enfants.
Et la plupart tombaient des nues.
(Je ne te parle évidemment pas des maternelles.)
On avait abordé le sujet une fois quand le père d'une de mes élèves avait quitté sa femme pour aller vivre avec un homme et qu'elle en avait parlé...
Mais je ne suis pas convaincue que le sujet les préoccupe tellement.
Bien d'accord avec toi pour l'aborder sur le thème des discriminations en tout genre (et ça ne manque pas !)
+1 mob'
Et sauf si je me trompe, il me semble qu'a l'époque dans la cours on balançait effectivement ca comme n'importe quel autre insulte.
Par simple reproduction.
Apres, certains savent, d'autre non.
@Monique : Je pense qu’il faut se méfier justement des automatismes dans ce domaine… Une insulte raciste ou homophobe balancée comme ça, par mimétisme, s’inscrit durablement dans le langage des enfants et ensuite c’est compliqué à l’en extirper.
Mais si je t’ai bien lu, une explication via le dictionnaire revient au final à faire plus ou moins le même boulot qu’était sensé faire ce film. Informer et expliquer.
Mais bon, il n’en reste pas moins que le sujet premier que je voulais aborder en écrivant ce texte, et sur lequel j’aurais dû insister beaucoup plus finalement, c’est que ce que l’on appelle la réacosphère, les lobbys ultraconservateurs de la droite catho-intégriste, sont toujours bien puissants dans ce pays.
Il aura fallu deux mois entre le moment ou les plus acharnés ont sonné le clairon, et le moment où la classe politique s’est emparé du sujet. Je ne suis pas sûr qu’à gauche on puisse être aussi réactifs…
@Pseudo : Quel sale gamin tu devais être (déjà) !
Haha.
Détrompe toi, j'étais un mome, comme on dit, sage comme une image :)
Les autres pas forcement par contre :D
Bien sûr... Ce sont toujours les autres ! ;-)
Ah ben c'est enfin pertinent ce qui se dit ici dans les commentaires !
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