Aujourd’hui, j’ai un petit souci…
Oh, rassurez-vous rien de grave. C’est juste qu’en temps que niçois, je me sens un peu obligé de vous causer de la nouvelle du jour, à savoir l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans dans ma bonne ville de Nice.
Bon, d’abords je tiens à vous dire mon étonnement, car c’est le genre de chose que je n’ai absolument pas vu venir. Il est vrai que je suis peu au fait de ce qui se passe dans ma ville, et je le regrette parfois, mais là, franchement je tombe des nues… Et en même temps pas vraiment.
Nice est un bastion de vieux réacs, ça tout le monde le sait. D’ailleurs, à chaque fois que je mentionne mon lieu d’habitation, j’ai droit de la part de mes camarades gauchistes à des mines compatissantes et à des smileys d’encouragement. C’est vous dire !
Donc, à priori, il n’y a pas de quoi vraiment s’étonner qu’une telle mesure soit appliquée chez moi…
Mais bon, quand même, d’entendre ça dans ma télé ce matin, ça fait tout drôle.
La première chose à laquelle j’ai pensé lorsque j’ai entendu la nouvelle c’est : « Putain de merde ! Mais c’est quoi cette ville de fachos ! »
Enfin, un truc dans le genre…
Puis, dans la foulée, je me suis également dit : « Bon, en même temps, les gosses de moins de 13 ans n’ont rien à faire dans la rue après onze heures du soir… »
Et c’est bien là que réside le souci dont je vous parlais plus haut. Je suis bien embêté moi, avec cette histoire de couvre-feu, because je me retrouve coincé entre ma conception de l’éducation (assez rétrograde peut-être) et la méthode détestable employée par mon édile…
J’ai le cul entre deux chaises en fait.
Alors, pour tenter de trouver du grain à moudre et parfaire mon questionnement, je suis allé à la pêche aux infos. Et là, qu’est-ce que j’apprends ?
Que le couvre-feu ne s’appliquera que les veilles des jours où il n’y a pas école (les mardis, vendredis et samedis) et uniquement pendant les périodes scolaires hors Carnaval !
C'est-à-dire que sur une année, cela doit représenter quelque chose comme un jour sur trois en fait…
La question que je me pose alors, c’est que compte tenu de la volonté annoncée par notre maire qui est d’ « identifier les mineurs qui seraient potentiellement en danger », est-ce que cela voudrait dire que les enfants en danger ne le sont qu’un jour sur trois ?
Ensuite, toujours dans le communiqué de la mairie, on apprend que la première fois qu’un gamin de moins de 13 ans se fait chopé hors les murs d’un domicile quelconque, il aura droit à une reconduite policière sans sanction. La seconde fois il verra son nom et celui de ses parents inscrit dans un « fichier spécial, après autorisation de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), son inscription d’office à des activités périscolaires et, en ultime ressort, la suppression de certaines allocations municipales allouées aux familles ».
Là, du coup, on ne rigole plus. C’est que ça devient délirant comme sanction…
Tout d’abords j’aime assez l’expression « après autorisation de la Cnil ». Ça veut donc dire que le couvre-feu est instauré et les sanctions annoncées avant même que la Cnil n’est donné son aval pour un fichage de mineurs de moins de 13 ans ! Mais bon, soit. Admettons que la Cnil le donne son aval… Qu’est-ce qui se passe ensuite ? Inscription d’office à des activités périscolaires ! Ça veut dire que l’on va inscrire le petiot à des cours de macramé ? De poterie ? Et puis ces activités périscolaires auront lieu le soir après 23 heures ? Non ?
On frise le délire.
Enfin, ultime ressort, on sucre les allocs aux parents indignes… Ce qui, bien entendu présume que lesdits parents sont forcément allocataires, donc pauvres. Et qu’ils le deviendront encore plus une fois qu’on leur aura supprimé une partie de leurs maigres ressources. D’ici à ce que les parents encouragent leur progéniture à arrondir les fins de mois en dealant des billes (ou autre chose), il n’y a plus qu’un pas.
Non, sérieusement, c’est du grand n’importe quoi cet arrêté municipal.
Sur le fond, je ne dis pas qu’il ne faut rien faire face au fait que des gamins trainent les rues à des heures indues. A mon sens c’est un manquement grave au devoir parental… Mais ce manquement est dû certainement à autre chose que le manque d’activités périscolaires ou encore au fait que les parents touchent des allocs… Ce genre de laisser-aller a des racines plus profondes, d’ordre sociétal et ce type de sanction ne comblera certainement pas un déficit d’autorité parentale. Pire, il serait même susceptible de l’aggraver.
Je ne sais pas moi… Il me semble qu’une proposition/obligation d’accompagnement psychologique et social serait bien plus efficace. Plus humain en tous cas.
Et puis, pour finir, je les vois biens ces petits cons sans cartes d’identité faire tourner en bourrique nos spadassins municipaux !
Non, pour moi c’est clair. Etant donné l’invraisemblable applicabilité d’un tel arrêté, on ne peut que retenir la mesure qui est en ait le fondement. Le fichage des enfants. Et là, pour le coup, conception de l’éducation rétrograde ou pas, je ne suis plus d’accord.
Une dernière chose, pendant que le maire Estrosi, qui avait promis de ne se consacrer qu’à sa ville pour se faire élire, joue son rôle de ministre de l’Industrie, c’est le petit nabot Eric Ciotti qui commande en ville (dernière photo). Vous ne trouvez pas qu’il a une tête de nazillon pervers ? Hein ? Moi si…
Oh, rassurez-vous rien de grave. C’est juste qu’en temps que niçois, je me sens un peu obligé de vous causer de la nouvelle du jour, à savoir l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans dans ma bonne ville de Nice.
Bon, d’abords je tiens à vous dire mon étonnement, car c’est le genre de chose que je n’ai absolument pas vu venir. Il est vrai que je suis peu au fait de ce qui se passe dans ma ville, et je le regrette parfois, mais là, franchement je tombe des nues… Et en même temps pas vraiment.
Nice est un bastion de vieux réacs, ça tout le monde le sait. D’ailleurs, à chaque fois que je mentionne mon lieu d’habitation, j’ai droit de la part de mes camarades gauchistes à des mines compatissantes et à des smileys d’encouragement. C’est vous dire !
Donc, à priori, il n’y a pas de quoi vraiment s’étonner qu’une telle mesure soit appliquée chez moi…
Mais bon, quand même, d’entendre ça dans ma télé ce matin, ça fait tout drôle.
La première chose à laquelle j’ai pensé lorsque j’ai entendu la nouvelle c’est : « Putain de merde ! Mais c’est quoi cette ville de fachos ! »
Enfin, un truc dans le genre…
Puis, dans la foulée, je me suis également dit : « Bon, en même temps, les gosses de moins de 13 ans n’ont rien à faire dans la rue après onze heures du soir… »
Et c’est bien là que réside le souci dont je vous parlais plus haut. Je suis bien embêté moi, avec cette histoire de couvre-feu, because je me retrouve coincé entre ma conception de l’éducation (assez rétrograde peut-être) et la méthode détestable employée par mon édile…
J’ai le cul entre deux chaises en fait.
Alors, pour tenter de trouver du grain à moudre et parfaire mon questionnement, je suis allé à la pêche aux infos. Et là, qu’est-ce que j’apprends ?
Que le couvre-feu ne s’appliquera que les veilles des jours où il n’y a pas école (les mardis, vendredis et samedis) et uniquement pendant les périodes scolaires hors Carnaval !
C'est-à-dire que sur une année, cela doit représenter quelque chose comme un jour sur trois en fait…
La question que je me pose alors, c’est que compte tenu de la volonté annoncée par notre maire qui est d’ « identifier les mineurs qui seraient potentiellement en danger », est-ce que cela voudrait dire que les enfants en danger ne le sont qu’un jour sur trois ?
Ensuite, toujours dans le communiqué de la mairie, on apprend que la première fois qu’un gamin de moins de 13 ans se fait chopé hors les murs d’un domicile quelconque, il aura droit à une reconduite policière sans sanction. La seconde fois il verra son nom et celui de ses parents inscrit dans un « fichier spécial, après autorisation de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), son inscription d’office à des activités périscolaires et, en ultime ressort, la suppression de certaines allocations municipales allouées aux familles ».
Là, du coup, on ne rigole plus. C’est que ça devient délirant comme sanction…
Tout d’abords j’aime assez l’expression « après autorisation de la Cnil ». Ça veut donc dire que le couvre-feu est instauré et les sanctions annoncées avant même que la Cnil n’est donné son aval pour un fichage de mineurs de moins de 13 ans ! Mais bon, soit. Admettons que la Cnil le donne son aval… Qu’est-ce qui se passe ensuite ? Inscription d’office à des activités périscolaires ! Ça veut dire que l’on va inscrire le petiot à des cours de macramé ? De poterie ? Et puis ces activités périscolaires auront lieu le soir après 23 heures ? Non ?
On frise le délire.
Enfin, ultime ressort, on sucre les allocs aux parents indignes… Ce qui, bien entendu présume que lesdits parents sont forcément allocataires, donc pauvres. Et qu’ils le deviendront encore plus une fois qu’on leur aura supprimé une partie de leurs maigres ressources. D’ici à ce que les parents encouragent leur progéniture à arrondir les fins de mois en dealant des billes (ou autre chose), il n’y a plus qu’un pas.
Non, sérieusement, c’est du grand n’importe quoi cet arrêté municipal.
Sur le fond, je ne dis pas qu’il ne faut rien faire face au fait que des gamins trainent les rues à des heures indues. A mon sens c’est un manquement grave au devoir parental… Mais ce manquement est dû certainement à autre chose que le manque d’activités périscolaires ou encore au fait que les parents touchent des allocs… Ce genre de laisser-aller a des racines plus profondes, d’ordre sociétal et ce type de sanction ne comblera certainement pas un déficit d’autorité parentale. Pire, il serait même susceptible de l’aggraver.
Je ne sais pas moi… Il me semble qu’une proposition/obligation d’accompagnement psychologique et social serait bien plus efficace. Plus humain en tous cas.
Et puis, pour finir, je les vois biens ces petits cons sans cartes d’identité faire tourner en bourrique nos spadassins municipaux !
Non, pour moi c’est clair. Etant donné l’invraisemblable applicabilité d’un tel arrêté, on ne peut que retenir la mesure qui est en ait le fondement. Le fichage des enfants. Et là, pour le coup, conception de l’éducation rétrograde ou pas, je ne suis plus d’accord.
Une dernière chose, pendant que le maire Estrosi, qui avait promis de ne se consacrer qu’à sa ville pour se faire élire, joue son rôle de ministre de l’Industrie, c’est le petit nabot Eric Ciotti qui commande en ville (dernière photo). Vous ne trouvez pas qu’il a une tête de nazillon pervers ? Hein ? Moi si…
20 commentaires:
Je ne sais pas si on dispose d'un panel sociologique précis des gamins, ni si à Nice la misère est moins dure qu'ailleurs (on m'avait parlé de soleil ! Quel climat...), mais j'ai quand même une vague idée de ceux que l'on trouve dehors à ces heures-là...
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/44-pourcent-des-mineurs-de-banlieue-vivent-sous-le-seuil-de-pauvreté_832296.html
ça n'explique pas tout, mais comme pour les minarets si on posait les bonnes questions, on aurait sans doute de meilleures réponses !
Il paraît même que les pandores seront aidés par une brigade pédophile... euh, non, cynophile...
Rien à ajouter, si ce n'est que je me rappelle de ce sentiment de liberté quand je traînais avec une bande de garçons et de filles de 10 à 14 ans jusqu'à minuit, 1 heure, dans le petit village de mon cousin, dans le narbonnais...
Ils comptent faire la même chose dans les quartiers chics de Nice ?
Je crois qu'avec une police de proximité, qui connaît son quartier, ses habitants, la mesure de raccompagnement sentirait plus la bienveillance, alors que là ça sent le "on va étouffer la mauvaise graine dans l'oeuf"...
Quant aux enfants qui traînent tard dehors, certains n'ont peut-être pas trop envie de rentrer chez eux pour de bonnes raisons...
Les coincer dans un contexte familial toxique, en faisant pression sur des parents qui ne manqueront pas de retourner leur agressivité sur l'enfant, c'est effectivement régler le problème!!
Tout est question de discernement... et là dessus, je ne fais ni confiance à la mesure ni à ceux chargés de son application.
Police partout, Justice nulle part.
attention Gwen je sens bien où tu veux en venir mais y a un truc qui me tracasse dans tes derniers articles, pour le définir je dirais par exemple que je suis petit, donc nabot? Gros, donc gros con? chauve donc front bas? que je m'appelle philippe Maréchal donc pétainiste? enfin toutes de sortes de choses qui s'attaquent à l'apparence et se traduisent par des évidences simples et de la simplicité à la façon de penser simple on en arrive à de curieuses déviances que l'on condamanait pourtant auparavent...de Genet
Bises. Phil
yaka interdire les jeunes de moins de 13 ans! si on laisse aller comme ça, y vont nous bouffer j'vous dis!
+1 cazo, j'aurais pas aimer non plus que des flic m'embarque parce que j'étais encore dehors parfois a 23h ou 00h.
Et je suis pas devenu un délinquant en puissance (un révolutionnaire oui, ce qui est peut etre pire du point de vu de "l'élite", mais ca ca n'a rien a voir! :D) meme si j'ai (on a tous eu notre période et on en a tous fait) pu faire des truc pas tres malin et pas tres sympa, des bêtises quoi.
Et c'est clairement pas en m'embarquant par les flic ou autre truc répressif débile que je ne l'aurais plus fait, au contraire même je dirais. (et a priori c'est ce qui se passe en général non?)
Belle analyse Gwen.
C'est effectivement facho et tout ce qu'on veut de pourris.
Alors que la création par exemple de lieu potable et cool ou les jeunes puissent se retrouver, écouter de la musique par exemple, faire du sport même sans qu'on leur casse les couilles, qu'ils y soient en sécurité (même si bon, faut arrêter la parano aussi, je ne crois pas que toutes les villes soient des coupe gorge…), que ces truc par exemple ferment a une certaine heure mettons pour renvoyer les plus jeunes chez eux ensuite, aider les parents, les familles tout ca.
Enfin des truc intelligent quoi.
Bref, un truc basé une fois de plus sur la peur, les bases de vieux réac, la repression et ho tiens avant des elections…
Merde, on dirait que ta case a droite "dernier commentaires…" ne marche plus et qu'au passage c'est elle qui me fou en l'air firefox, enfin jme retrouve avec une utilisation processeur 100% pendant un temps puis cela revient a la normal.
Embêtant.
C'était p't'être pas la neige finalement !
@2Casa : Bien sûr que la misère n’est pas moins pénible au soleil… Aznavour c’est bien planté sur ce coup-là.
@Cazo : Je ne sais pas je n’ai pas connu ça, courir en liberté passé 19 heures… Mais je connais des familles qui ont des enfants qui batifolent en effet tard le soir au sein du village ancestral… Un petit village pendant une soirée d’été, ce n’est pas une citée HLM pendant l’hiver. Comme je dis, la problématique est autrement plus complexe pour que ce genre de mesure soit réellement efficace.
@Philippe : J’ai compris, je vais faire un effort.
(Même si dans ce cas précis, pour l’avoir vu plusieures fois en vrai, il me fout vraiment les jetons ce Ciotti ! Il est réellement et incommensurablement imbuvable.)
@Pseudo : Mais vous traîniez tous dans les rues ou bien ?
Bien sûr, créer ce genre de lieux pour accueillir la jeunesse c’était bon du temps des couilles molles soixante-huitardes ! De nos jours mieux vaut envoyer les flics, électoralement ça rapporte plus.
@Pseudo et Casa : J’ai viré les deux, les derniers commentaires et la neige. N’allez pas dire que je ne fais pas d’efforts pour vous !
Héhé
Bah non Gwen, mais quand t'as des potes qui sont pas dans le même quartier et que tu peux ni les faire venir chez toi, ni aller chez eux, tu fais comment…
Bon c'etait pas tous les soir non plus hein, si mes souvenir sont bon, c'etait, ho bah tiens, les vendredi et les samedi surement. (comme c'est étonnant dis donc! et comme par hasard la loi vise ca comme dates…)
Ps: ok pour tes efforts, je poste et jte confirme si tout est rentré dans l'ordre :)
Ca a l'air ok a priori ;)
Ah et la neige je l'ai jamais vu, alors je sais pas… ^_^
Mes seuls potes à l'époque, c'étaient mes bouquins...
Zut ! J’ai loupé Igor !
@Igor : Elle est très bonne ! ;-)
On peut pas dire que ce soit à déplorer : y'a de bons restes.
Moi, c'était zéro sortie les soirs d'école (tu déconnes ou bien ?!) et 19h00 mercredi et samedi.
Excepté pour le Club de jeux de rôles (à partir de 14/15 ans) et à cet endroit seulement le vendredi et le samedi.
Ce qui fait qu'à chaque fois que je rentrais chez moi (tard) je me faisais contrôler par les keufs :
A la dixième fois, ils m'appelaient par mon nom, me disaient que je venais du Club et rentrais chez moi ce à quoi j'opinais benoîtement, stupéfait par tant de génie investigateur et de capacités à traquer le crime.
Sinon c'était courtois. Sans plus.
Un truc important souligné plus haut : le fait de ne pas pouvoir recevoir. Cela incite pas mal à sortir... On ne pense pas assez à ces choses-là.
J'ai lu il y a quelques temps un bouquin sur les "enfances populaires" (genre "enfance populaire, enfance invisible") par des travailleurs sociaux. Ben, même sans sortir de la cuisse de Jupiter, on n'imagine pas bien en tant que gamins des classes moyennes, ce qu'ils vivent. Ni comment le besoin de "prendre l'air" doit être vital.
Plutôt d'accord avec Philippe..on en a parlé, Gwen!
Pour ce qui est de sortir le soir à 11/15 ans, oui, moi aussi, j'étais dans la rue souvent , aux beaux jours( l'hiver, ça caille trop) pour les raisons évoquées plus haut : quartier de gens modestes, populaire, comme on dit, et une chambre partagée avec la petite soeur..comme la plupart de mes potes..alors, pour se voir et se causer, il y avait une petite place sous les arbres, près d'une fontaine,et là, on tchatchait bien jusqu'à minuit quelquefois..
Jusqu'au coup de sifflet paternel !
C'était quand même plus sympa que la télé familiale.
Aucun de nous n'a viré "délinquant", mais c'est vrai qu'il n'y avait ni la tentation des dealers, ni pédophiles, et encore moins de flics.
Donc pas de danger et nos parents étaient par ailleurs des parents responsables.
La solution d'Estrosi a déjà été tentée dans d'autres villes...sans succès.
Car il est bien sur préférable d'embaucher des éducateurs sociaux auprès des familles que des chiens de garde.
Quant aux allocs,c'est une menace qui ne sera pas mise à exécution. Il en avait été question à une époque pas si lointaine pour l'absentéisme dans les écoles ( encore une idée progressiste!) et c'est apparemment illégal.
Bref ( !!!) tout cela n'est qu'une com.facile et pré-éléctorale qui s'envolera au printemps, à mon avis.
Par principe on devrait interdire la politique comme reconversion aux anciens sportifs professionnels.
Merde j'ai oublié de signer. Ben ça te fera un petit jeu...alors, qui suis-je?
Ouais rien que de la com pré-électoraliste...
cela dit, ds le contexte actuel et ds les villes en particulier, oui ça craint qu'un gosse de 13 ans traîne ds la rue à minuit! mais faut pas rêver, Gwen, quand tu dis "Il me semble qu’une proposition/obligation d’accompagnement psychologique et social serait bien plus efficace"...
Nan , ça n'est pas si simple non plus!! c'est cazo qui le dit et il a raison :
"Quant aux enfants qui traînent tard dehors, certains n'ont peut-être pas trop envie de rentrer chez eux pour de bonnes raisons...
Les coincer dans un contexte familial toxique, en faisant pression sur des parents qui ne manqueront pas de retourner leur agressivité sur l'enfant, c'est effectivement régler le problème!!
Tout est question de discernement et là dessus, je ne fais ni confiance à la mesure ni à ceux chargés de son application"
Pas d'angélisme! tout n'est pas si clair et si simple, si beau au royaume de la cour des miracles!!!!
Alors quoi faire?
Qu'on ramène un gosse de 12/ 13 ans chez lui alors qu'il traîne à minuit seul ou en bande ds la rue, oui, je suis ok. Signe, symptome, qu'il y a problème ds famille. Qu'on le fiche lui et sa famille, qu'on les sanctionne, non, bien sûr, hors de question! ... si on s'en tient là, il est évident que demain ça recommencera..ça empirera, forcément donc , inefficace.
En revanche, qu'on signale aux services sociaux que telle ou telle famille rencontre des problèmes, oui... mais là, quels sont les moyens mis en place? qui subventionne ces services? tout simplement l'ASE, La Dass , les conseils généraux... des instances de plus en plus à la solde du pouvoir, des institutions de plus en plus déhumanisées et grignotées par un pesant et évident souci de rentabilité plus empreint de libéralisme que d'humanisme , voire plus simplement d'esprit social.
Ne plus croire que le social est le remède. C'est tout, mais vraiment tout le système entier qui est a jeter, car tout est gangréné en Sarkoland!
la fatale et inéluctable solution, toujours la même: REVOLUTION!
@2Casa : C’est sympa (pour les restes). « Prendre l’air », voilà bien un bon résumé des choses…
@Monique : (Bon, ça va j’ai compris j’ai dis…) Il ne faut pas l’oublier, c’était aussi une autre époque. Les dangers extérieurs étaient moins nombreux.
Pour ce qui est de supprimer les allocs, j’ai faillis le dire que c’était illégal, mais comme je n’en n’ai pas la preuve, j’ai préféré me taire.
@Anonyme : Héhéhé ! Elle est bonne ! Sinon, ben franchement je sais pas… Complètement au hasard je dirais Fix (?)
@Cécile : On est bien d’accord c’est de la com. Mais ce qui m’emmerde c’est que c’est de la com qui marche auprès d’une grosse partie de la population.
J’aurais peut-être dû préciser quand je dis « proposition/obligation psychologique et social » je pensais à la famille toute entière, et pas seulement aux enfants. Dans mon esprit, le fait qu’un gamin de moins de 13 ans soit dehors après 11 heures n’est pas chose « normale » et peut effectivement constituer un signal d’alarme à destination des servies compétents.
Sinon, d’accord avec toi la cause en est évidemment sociétale (je l’ai dis, non ?) et réclame une solution globale qu’on pourrait effectivement appeler révolution.
la com marche auprès de tte une partie de la population parce qu'ils posent habilement cette question : "trouvez-vous normal qu'un gosse de 13 ans traîne ds la rue la nuit? " ... hi hi hi , grossier ms efficace! *_*
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