Tout le monde dit que je suis un type sympa.
Enfin, j’exagère peut-être un peu en vous disant ça… J’imagine en effet qu’il y a sans doute quelques personnes qui vont dirons le contraire, avec plein de bonnes raisons pour étayer leur opinion. Mais bon, en toute honnêteté elles ne sont vraiment pas nombreuses, et donc, on va partir du postulat que je suis sympa quand même.
Pour tout vous dire, même mes défauts peuvent être sympas. C’est dire… Mais bon, parmi les qualités qui me rendent sympa, il en est une qui revient souvent : Il parait que je suis généreux.
Bon, autant vous le dire tout de suite, je suis généreux peut-être, mais comme la plupart des gens je ne le suis qu’avec ce que je possède à profusion. Comme je le dis toujours, il faut avoir les moyens d’être généreux. Et pour ma part, les moyens sont plutôt du côté de mes sentiments que de mon portefeuille si vous voyez ce que je veux dire.
Donc, depuis toujours, j’ai plutôt donné de mes sentiments que de ma tirelire.
Alors, il y en a qui disent que la vrai générosité, c’est de donner lorsque l’on a rien soi-même… Moi je veux bien. Mais l’argent, j’en ai besoin pour vivre, et si je le donne à quelqu’un ou à quelque chose, je ne vis plus. Et si je ne vis plus, franchement je ne vois pas comment je pourrais continuer à être généreux avec mes sentiments… Cela n’a donc aucune espèce d’intérêt.
Il n’y a que les cathos pervers pour accepter de se faire saigner aux quatre veines alors qu’ils ont peu. Les cathos pervers, ou bien ceux qui ont un problème de culpabilité quelque-part…
Mais bon, je m’éloigne un peu de mon sujet de départ. Si je vous parle de la générosité, c’est parce que le journal Le Parisien vient de révéler qu’une enquête était en cours, concernant dix-sept associations caritatives qui se seraient montré… Comment dire… Plutôt indélicates avec leur gestion. Ouais, on va dire ça.
Dix-sept d’un coup ! Vous vous rendez compte ? Et après on va dire que les juges d’instruction ne servent à rien ! Chapeau bas à ceux qui se sont mis en tête de vouloir faire le ménage dans cette vaste escroquerie.
Car il s’agit bien de cela, les chefs d’accusations sont « escroqueries aggravées » et « abus de confiance aggravé ». J’imagine que l’adjectif « aggravé », c’est pour mettre l’accent sur l’exploitation de ce qu’il convient d’appeler un bon sentiment. Ou de la naïveté, au choix.
Pourtant, si je ne m’abuse, il y a quelques années la justice avait déjà dénoncée ce genre d’associations qui se démerdent tellement bien en gestion que 70 à 80% des dons passent dans leur fonctionnement plutôt que de profiter à ceux qu’elles sont sensées défendre. Hein ? N’est-ce pas Mr Crozemarie ? (Vain Dieu ! Crozemarie est donc mon correcteur d’orthographe dis-donc !)
Donc, si parmi mes lecteurs, il y en a qui se sont fendus de quelques picaillons à destination des associations suivante :
Association Mère Teresa pour les enfants (Amte) ; Association pour la recherche sur le diabèteAssociation pour la recherche sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge (ARDMLA) ; Association internationale pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer (Airma) ; Ligue européenne contre la maladie d’Alzheimer (Lecma) ; Mission d’aide mondiale (MAM) ; Mission médicale internationale (MMI) ; Cancer et résilience (CER) ; Fonds de recherche et de soutien pour le cancer du sein (FRSCS) ; Doctors with a Mission (Dwam) ; Opération sauvetage enfantsAgir pour les enfants du monde (AEM) ; Village du monde pour enfants (VMPE) ; Pain et eau pour l’Afrique (PEA) ; Nourriture du monde (NDM) ; Hopegivers France, rebaptisée Lumière d’espoir ; World assistance (WA).
Et bien, il ne vous reste plus qu’à pleurer. Pleurer sur vous-même ou sur la cupidité humaine, vous avez le choix. Ou bien les deux.
Pour moi, dans l’absolu, une association caritative, ça ne devrait même pas exister. Dans mon esprit, il est inconcevable que le privé se sente dans l’obligation de se substituer à l’état, et ce pour pas mal de raisons que j’ai déjà évoquées ici.
Et parmi ces raisons, il y a bien sûr l’incontournable nature humaine qui fait que toujours, je dis bien toujours, il y aura quelqu’un pour détourner le système et s’enrichir au dépend des autres. Seul rempart contre ce genre d’abus, le contrôle absolu de la collectivité.
Mais bon, il faut également tenir compte d’une autre nature humaine qui confère à la stupidité. Car, pour qu’il y ait abus de confiance, il faut qu’il ait au préalable… Confiance. Et celle-ci s’accorde hélas un peu vite par les temps qui courent.
Il n’y a qu’à voir le nombre d’abrutis qui ont voté Sarkozy en 2007 et qui le referont sans doute en 2012 !
Tient ! C’est marrant, s’il me restait une once de culpabilité pour n’avoir jamais rien donné à une œuvre caritative, et bien elle vient de disparaitre !
Enfin, j’exagère peut-être un peu en vous disant ça… J’imagine en effet qu’il y a sans doute quelques personnes qui vont dirons le contraire, avec plein de bonnes raisons pour étayer leur opinion. Mais bon, en toute honnêteté elles ne sont vraiment pas nombreuses, et donc, on va partir du postulat que je suis sympa quand même.
Pour tout vous dire, même mes défauts peuvent être sympas. C’est dire… Mais bon, parmi les qualités qui me rendent sympa, il en est une qui revient souvent : Il parait que je suis généreux.
Bon, autant vous le dire tout de suite, je suis généreux peut-être, mais comme la plupart des gens je ne le suis qu’avec ce que je possède à profusion. Comme je le dis toujours, il faut avoir les moyens d’être généreux. Et pour ma part, les moyens sont plutôt du côté de mes sentiments que de mon portefeuille si vous voyez ce que je veux dire.
Donc, depuis toujours, j’ai plutôt donné de mes sentiments que de ma tirelire.
Alors, il y en a qui disent que la vrai générosité, c’est de donner lorsque l’on a rien soi-même… Moi je veux bien. Mais l’argent, j’en ai besoin pour vivre, et si je le donne à quelqu’un ou à quelque chose, je ne vis plus. Et si je ne vis plus, franchement je ne vois pas comment je pourrais continuer à être généreux avec mes sentiments… Cela n’a donc aucune espèce d’intérêt.
Il n’y a que les cathos pervers pour accepter de se faire saigner aux quatre veines alors qu’ils ont peu. Les cathos pervers, ou bien ceux qui ont un problème de culpabilité quelque-part…
Mais bon, je m’éloigne un peu de mon sujet de départ. Si je vous parle de la générosité, c’est parce que le journal Le Parisien vient de révéler qu’une enquête était en cours, concernant dix-sept associations caritatives qui se seraient montré… Comment dire… Plutôt indélicates avec leur gestion. Ouais, on va dire ça.
Dix-sept d’un coup ! Vous vous rendez compte ? Et après on va dire que les juges d’instruction ne servent à rien ! Chapeau bas à ceux qui se sont mis en tête de vouloir faire le ménage dans cette vaste escroquerie.
Car il s’agit bien de cela, les chefs d’accusations sont « escroqueries aggravées » et « abus de confiance aggravé ». J’imagine que l’adjectif « aggravé », c’est pour mettre l’accent sur l’exploitation de ce qu’il convient d’appeler un bon sentiment. Ou de la naïveté, au choix.
Pourtant, si je ne m’abuse, il y a quelques années la justice avait déjà dénoncée ce genre d’associations qui se démerdent tellement bien en gestion que 70 à 80% des dons passent dans leur fonctionnement plutôt que de profiter à ceux qu’elles sont sensées défendre. Hein ? N’est-ce pas Mr Crozemarie ? (Vain Dieu ! Crozemarie est donc mon correcteur d’orthographe dis-donc !)
Donc, si parmi mes lecteurs, il y en a qui se sont fendus de quelques picaillons à destination des associations suivante :
Association Mère Teresa pour les enfants (Amte) ; Association pour la recherche sur le diabèteAssociation pour la recherche sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge (ARDMLA) ; Association internationale pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer (Airma) ; Ligue européenne contre la maladie d’Alzheimer (Lecma) ; Mission d’aide mondiale (MAM) ; Mission médicale internationale (MMI) ; Cancer et résilience (CER) ; Fonds de recherche et de soutien pour le cancer du sein (FRSCS) ; Doctors with a Mission (Dwam) ; Opération sauvetage enfantsAgir pour les enfants du monde (AEM) ; Village du monde pour enfants (VMPE) ; Pain et eau pour l’Afrique (PEA) ; Nourriture du monde (NDM) ; Hopegivers France, rebaptisée Lumière d’espoir ; World assistance (WA).
Et bien, il ne vous reste plus qu’à pleurer. Pleurer sur vous-même ou sur la cupidité humaine, vous avez le choix. Ou bien les deux.
Pour moi, dans l’absolu, une association caritative, ça ne devrait même pas exister. Dans mon esprit, il est inconcevable que le privé se sente dans l’obligation de se substituer à l’état, et ce pour pas mal de raisons que j’ai déjà évoquées ici.
Et parmi ces raisons, il y a bien sûr l’incontournable nature humaine qui fait que toujours, je dis bien toujours, il y aura quelqu’un pour détourner le système et s’enrichir au dépend des autres. Seul rempart contre ce genre d’abus, le contrôle absolu de la collectivité.
Mais bon, il faut également tenir compte d’une autre nature humaine qui confère à la stupidité. Car, pour qu’il y ait abus de confiance, il faut qu’il ait au préalable… Confiance. Et celle-ci s’accorde hélas un peu vite par les temps qui courent.
Il n’y a qu’à voir le nombre d’abrutis qui ont voté Sarkozy en 2007 et qui le referont sans doute en 2012 !
Tient ! C’est marrant, s’il me restait une once de culpabilité pour n’avoir jamais rien donné à une œuvre caritative, et bien elle vient de disparaitre !
3 commentaires:
Pas mieux.
Ah si, ca m'étonne absolument pas.
Ce qui m'étonne a la limite c'est plutôt que ca n'est pas éclaté bien avant.
Et sur les 17 qui se sont fait (a priori) prendre, combien sévissent encore ?
"La générosité, c'est la richesse du pauvre!"
Mis à part au sidaction au début, et aux restos du coeur, je refuse de donner aux autres.
Tout d'abord,
1) à ceux qui disent financer la recherche :
Pourquoi? je vais vous le dire... Soit la recherche répond à des problèmes par des solutions non lucratives, et c'est nos impôts qui devraient être utilisés (et non pour donner du pognon au patronnat sans contrepartie - promesses d'embauches, tva des restos, etc.); soit la solution est lucrative, et dans ce cas c'est le privé qui va récupérer la tirelire, ils ont donc à en assurer le financement (avec l'entrée des finances privées dans la recherche publique, c'est exactement l'inverse qu'on fait : l'état assume le gros des dépenses, et avec une somme modique, le privé récupère ce qui l'intéresse, au lieu de financer sa propre recherche et développement).
2) à ceux qui interviennent pour panser les plaies dans le monde.
Je vote pour ceux qui sont résolument pour une nouvelle donne, un rapport équitable entre les pays, un équilibre nord-sud (et achète le plus souvent équitable ou local); je ne vois donc pas en quoi je devrais me sentir responsable et coupable des famines et autres misères planétaires générées par ceux qui me font la morale et empochent les bénéfices.
Et surtout, j'ai pas assez de fric pour pouvoir défalquer mes donc dans ma déclaration de revenue. Car, ok, on sait depuis belle lurette qu'il existe des associations malhonnêtes. Lecteur attentif du canard depuis des lustres, je me rappelle d'entrefilets qui faisaient état de suspicions de détournements de fonds à l'ARC... trois ans au moins avant que l'affaire n'éclate au grand jour. Pendant trois ans, j'ai bataillé avec mes parents pour qu'ils ne donnent pas à l'ARC... malheureusement, nul n'étant prophète en son pays...
Mais le plus gros n'est pas là!! Je vous signale que diverses fondations sous-marins UMP ont vu le jour depuis la modification de la loi concernant l'abattement sur l'impôt pour les dons aux associations... Pas la peine de vous faire un dessin, je suppose? 1) Je donne à la fondation Tartignole une somme colossale -> baisse des impôts, zobi pour la populace 2) La fondation Tartignole me renvoie l'ascenseur en me finançant (non imposable) !!
Elle est pas belle la vie ?
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