Ce matin, alors que je fouillais mon esprit dans l’espoir d’y découvrir une lueur d’inspiration, j’ai fait comme à l’accoutumé, j’ai allumé ma télé pour regarder la Matinale de Canal Plus.
Bon, je passe sur le matraquage mélodramatique concernant l’enterrement de ce vague chanteur américain, névrosé et pédophile notoire. Cela n’a aucun intérêt.
Je vous ferais grâce également de la polémique qui n’en finit plus d’agiter le landernau politique (et donc forcément bloguesque), sur la taxe carbone. L’affaire étant, en ce qui me concerne, entendue. Vouloir taxer le péquin parce qu’il ne peut pas faire autrement que de polluer, ça mériterait (au moins) la réouverture du bagne de Cayenne.
Non, ce qui m’a interpellé ce matin, alors que je n’en finissais pas de me dire que Maïtena Biraben ressemblait de plus en plus à ma sœur, en apercevant la tronche de notre secrétaire d’état à la coopération, l’inénarrable Alain Joyandet.
Oui, je sais, j’ai écrit « inénarrable » exprès. C’est rien que pour me montrer solidaire avec Olivier Bonnet qui passe devant le juge aujourd’hui pour avoir utiliser le même adjectif. Y’a pas de raison qu’il n’y est que lui à passer en justice pour avoir bien causé la France…
Bref, j’avise donc le secrétaire d’état aux colonies et je me mets à l’écouter d’une oreille distraite s’exprimer sur le résultat des élections au Gabon. Elections, qui d’après la voix officielle ont vu la victoire du sieur Ali Bongo, fils de son père.
Au journaliste, qui le harcelait sournoisement de questions tendancieuses (salauds de journalistes !), Joyandet tentait vaille que vaille de langue-de-boiser de son mieux.
Mais non, la France n’a rien à voir dans ces résultats. Ce n’est que l’expression de la démocratie, respectons-la ! Je rappelle que la France n’a pas de candidat au Gabon, elle n’a que des intérêts…
Mais bien sûr… Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu ? Hein ?
Je crois que le pire c’est quand le Joyandet a répondu à la question : « […] Vous savez pertinemment Alain Joyandet qu’Ali Bongo bénéficiait de la connaissance de l’appareil d’état et de la fortune personnelle de son père pour financer cette élection, est-ce que l’on peut se satisfaire de ce type de transition en Afrique, lorsque l’on veut remettre en cause les principes du passé ? »
Réponse de l’intéressé : « Ecoutez, dans les grandes démocraties que l’on connait bien. Le fils a été président à la suite du père. Je pense aux États-Unis par exemple… »
Là, sur le coup j’ai faillis m’étouffer en avalant ma fumée par le mauvais tube !
Autant de culot et de mauvaise foi, moi, ça me sidère !
Et d’ajouter, toujours avec le ton de la sincérité outragée, qu’aucun responsable politique français ne s’était mêlé de cette affaire… Aucun responsable politique, peut-être. Mais des émissaires envoyés par Total, ça on peut être sûr qu’il y en a eut ! Car je vous le rappelle, la France a des « intérêts » au Gabon. Et c’est pas moi qui le dit, c’est lui !
Autant de morgue et d’aplomb dans l’expression d’un discours mensonger, c’est vraiment du grand art. Encore une fois nous avons la preuve, même si le discours officiel proclame le contraire, que la France ne souhaite pas en finir avec la France-Afrique. Et ce, au nom de ses « intérêts ».
Et bien je vais vous dire une chose, quitte à choquer je m’en fous. A choisir entre deux maux, je préfère encore la France-Afrique façon grand-papa, celle de Mitterrand et de Chirac, à celle de Sarkozy.
Au moins, ces relations postcoloniales matinées d’intérêts financiers n’étaient pas exemptes d’une certaine forme d’affectivité et de respect. Alors que la France-Afrique de Sarkozy n’est pleine que d’une seule chose : Le fric.
Je comprends que le populo gabonais, alors qu’il vient de se faire encore une fois entubé, se mette à brûler le consulat français, et s’en prenne aux intérêts de Total ou de Schlumberger. Ce n’est que l’expression d’une juste colère, et non-pas une « méprise » comme le dit avec autant de fausseté Alain Joyandet.
Allez les gabonais ! Brûlez tout s’il le faut ! Il est temps que vous vous débarrassiez de cette famille qui vous vole depuis plus quarante ans ! Il est temps que vous profitiez enfin des richesses de votre pays !
Et puis si notre Président à nous, décide de protéger ses « intérêts » en envoyant la Légion… Et bien, on fera tout ce qu’on pourra pour l’en empêcher ! Promis !
Bon, je passe sur le matraquage mélodramatique concernant l’enterrement de ce vague chanteur américain, névrosé et pédophile notoire. Cela n’a aucun intérêt.
Je vous ferais grâce également de la polémique qui n’en finit plus d’agiter le landernau politique (et donc forcément bloguesque), sur la taxe carbone. L’affaire étant, en ce qui me concerne, entendue. Vouloir taxer le péquin parce qu’il ne peut pas faire autrement que de polluer, ça mériterait (au moins) la réouverture du bagne de Cayenne.
Non, ce qui m’a interpellé ce matin, alors que je n’en finissais pas de me dire que Maïtena Biraben ressemblait de plus en plus à ma sœur, en apercevant la tronche de notre secrétaire d’état à la coopération, l’inénarrable Alain Joyandet.
Oui, je sais, j’ai écrit « inénarrable » exprès. C’est rien que pour me montrer solidaire avec Olivier Bonnet qui passe devant le juge aujourd’hui pour avoir utiliser le même adjectif. Y’a pas de raison qu’il n’y est que lui à passer en justice pour avoir bien causé la France…
Bref, j’avise donc le secrétaire d’état aux colonies et je me mets à l’écouter d’une oreille distraite s’exprimer sur le résultat des élections au Gabon. Elections, qui d’après la voix officielle ont vu la victoire du sieur Ali Bongo, fils de son père.
Au journaliste, qui le harcelait sournoisement de questions tendancieuses (salauds de journalistes !), Joyandet tentait vaille que vaille de langue-de-boiser de son mieux.
Mais non, la France n’a rien à voir dans ces résultats. Ce n’est que l’expression de la démocratie, respectons-la ! Je rappelle que la France n’a pas de candidat au Gabon, elle n’a que des intérêts…
Mais bien sûr… Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu ? Hein ?
Je crois que le pire c’est quand le Joyandet a répondu à la question : « […] Vous savez pertinemment Alain Joyandet qu’Ali Bongo bénéficiait de la connaissance de l’appareil d’état et de la fortune personnelle de son père pour financer cette élection, est-ce que l’on peut se satisfaire de ce type de transition en Afrique, lorsque l’on veut remettre en cause les principes du passé ? »
Réponse de l’intéressé : « Ecoutez, dans les grandes démocraties que l’on connait bien. Le fils a été président à la suite du père. Je pense aux États-Unis par exemple… »
Là, sur le coup j’ai faillis m’étouffer en avalant ma fumée par le mauvais tube !
Autant de culot et de mauvaise foi, moi, ça me sidère !
Et d’ajouter, toujours avec le ton de la sincérité outragée, qu’aucun responsable politique français ne s’était mêlé de cette affaire… Aucun responsable politique, peut-être. Mais des émissaires envoyés par Total, ça on peut être sûr qu’il y en a eut ! Car je vous le rappelle, la France a des « intérêts » au Gabon. Et c’est pas moi qui le dit, c’est lui !
Autant de morgue et d’aplomb dans l’expression d’un discours mensonger, c’est vraiment du grand art. Encore une fois nous avons la preuve, même si le discours officiel proclame le contraire, que la France ne souhaite pas en finir avec la France-Afrique. Et ce, au nom de ses « intérêts ».
Et bien je vais vous dire une chose, quitte à choquer je m’en fous. A choisir entre deux maux, je préfère encore la France-Afrique façon grand-papa, celle de Mitterrand et de Chirac, à celle de Sarkozy.
Au moins, ces relations postcoloniales matinées d’intérêts financiers n’étaient pas exemptes d’une certaine forme d’affectivité et de respect. Alors que la France-Afrique de Sarkozy n’est pleine que d’une seule chose : Le fric.
Je comprends que le populo gabonais, alors qu’il vient de se faire encore une fois entubé, se mette à brûler le consulat français, et s’en prenne aux intérêts de Total ou de Schlumberger. Ce n’est que l’expression d’une juste colère, et non-pas une « méprise » comme le dit avec autant de fausseté Alain Joyandet.
Allez les gabonais ! Brûlez tout s’il le faut ! Il est temps que vous vous débarrassiez de cette famille qui vous vole depuis plus quarante ans ! Il est temps que vous profitiez enfin des richesses de votre pays !
Et puis si notre Président à nous, décide de protéger ses « intérêts » en envoyant la Légion… Et bien, on fera tout ce qu’on pourra pour l’en empêcher ! Promis !
6 commentaires:
tout à fait d'accord, je ne vois pas comment avec le personnel politique actuel on arrivera à retrouver un peu de dignité, l'amour que je porte à l'afrique me fait chaque fois bondir quand j'entends tant d'inepties et de mauvaise foi pour la seule raison de contrats et d'intérêts économiques, où est notre dignité ?
La france est le proxénète et l'Afrique , une fille vendue par ses pères...la dynastie des Bongo : omar, ali et les autres...
Quel soutien peut -elle avoir face à ces viols organisés ?
Et nous ? que pouvons nous faire ..à part boycotter les "intérêts français" ?
Bonjour les filles !
Pas trop fier d’être français sur ce coup là, en effet. Nous nous comportons effectivement comme des macs et cela me débecte au plus haut point.
@O sol é mio : Bienvenu chez moi !
@Monique : Va jeter un œil sur le tout nouveau blog de notre toute nouvelle amie. Il y a un article sur la rentrée scolaire qui va te plaire, j’en suis sûr !
«on, je passe sur le matraquage mélodramatique concernant l’enterrement de ce vague chanteur américain, névrosé et pédophile notoire. »
Je en vois vraiment pas ce que tu as contre sim.
Je me demandais si quelqu'un allait relever le propos ! :))
Bravo Pseudo !
je vous trouve vraiment tres ridicule!!! y en a t il 1 de vous qui serait capable d etre ministre??? non biensur que non! alors la conclusion c est chuuuuut bande de jalou....
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