Au sein de la blogosphère, certaines voix se font entendre plus que d’autres. C’est le cas de celle d’Olivier Bonnet, taulier de l’excellentissime Plume de Presse.
A mon grand regret, je n’ai découvert que très récemment ce journaliste consciencieux, mais sitôt après avoir lu sa prose, j’ai été séduit. J’aime son ton, son regard, et sa façon de traiter l’information… Bref, je vous le recommande.
Malheureusement, le propre de ces voix qui savent se faire entendre, c’est qu’elles encourent la possibilité de se voir contredites, d’une part (ce qui est plutôt une bonne chose), mais aussi attaquées et parfois même traduites en justice. Appelez ça la rançon de la gloire si vous voulez, mais c’est ainsi.
Et c’est exactement ce qui arrive à Olivier. Celui-ci se retrouve enlisé dans une affaire aussi stupide qu’abusive (à mon sens), en rapport avec une pseudo-injure qu’il aurait proféré à l’encontre d’un ancien magistrat au passé plus que douteux.
Je vous laisse le soin d’aller fouiller dans ses archives pour vous faire une idée, mais dors et déjà, je vous soumets le texte incriminé :
« L’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse, MARC BOURRAGUE » [ ] « On peut donc légitimement s’interroger, connaissant le CV de ce magistrat, sur son « indépendance » dans le cadre d’un tel procès, tant il est évident qu’il est en « coma professionnel avancé ».
Rien de bien méchant a priori, amis suffisamment quand-même pour avoir fâché ledit Bourragué, et déclenché une procédure auprès du Tribunal Correctionnel pour « Injure ».
Oui mes amis, « Injure », et non-pas diffamation comme on aurait pu s’y attendre.
En fait, le magistrat incriminé ne conteste pas le fond (le pourrait-il ?), mais tout simplement le fait que quelqu’un ait eu le culot de rappeler à la face du monde des faits que ce branquignol aurait voulu voir oublié…
L’attaque est mesquine, petite, mais non dénuée d’habileté. En effet, l’accusation « d’injure », ne constitue pas un délit quant au fond, puisqu’elle « n’impute aucun fait » mais quant à l’expression de celui-ci. Bref, on nage en pleine censure.
Aussi, en ce beau dimanche d’août, je ne peux que vous enjoindre de prendre fait et cause pour Olivier, ne serait-ce qu’en signant la pétition qui se trouve à la fin de son dernier article.
Olivier Bonnet doit passer en jugement ce 4 septembre 2009.
Souhaitons qu’il soit relaxé, et son accusateur poursuivit pour procédure abusive.
A mon grand regret, je n’ai découvert que très récemment ce journaliste consciencieux, mais sitôt après avoir lu sa prose, j’ai été séduit. J’aime son ton, son regard, et sa façon de traiter l’information… Bref, je vous le recommande.
Malheureusement, le propre de ces voix qui savent se faire entendre, c’est qu’elles encourent la possibilité de se voir contredites, d’une part (ce qui est plutôt une bonne chose), mais aussi attaquées et parfois même traduites en justice. Appelez ça la rançon de la gloire si vous voulez, mais c’est ainsi.
Et c’est exactement ce qui arrive à Olivier. Celui-ci se retrouve enlisé dans une affaire aussi stupide qu’abusive (à mon sens), en rapport avec une pseudo-injure qu’il aurait proféré à l’encontre d’un ancien magistrat au passé plus que douteux.
Je vous laisse le soin d’aller fouiller dans ses archives pour vous faire une idée, mais dors et déjà, je vous soumets le texte incriminé :
« L’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse, MARC BOURRAGUE » [ ] « On peut donc légitimement s’interroger, connaissant le CV de ce magistrat, sur son « indépendance » dans le cadre d’un tel procès, tant il est évident qu’il est en « coma professionnel avancé ».
Rien de bien méchant a priori, amis suffisamment quand-même pour avoir fâché ledit Bourragué, et déclenché une procédure auprès du Tribunal Correctionnel pour « Injure ».
Oui mes amis, « Injure », et non-pas diffamation comme on aurait pu s’y attendre.
En fait, le magistrat incriminé ne conteste pas le fond (le pourrait-il ?), mais tout simplement le fait que quelqu’un ait eu le culot de rappeler à la face du monde des faits que ce branquignol aurait voulu voir oublié…
L’attaque est mesquine, petite, mais non dénuée d’habileté. En effet, l’accusation « d’injure », ne constitue pas un délit quant au fond, puisqu’elle « n’impute aucun fait » mais quant à l’expression de celui-ci. Bref, on nage en pleine censure.
Aussi, en ce beau dimanche d’août, je ne peux que vous enjoindre de prendre fait et cause pour Olivier, ne serait-ce qu’en signant la pétition qui se trouve à la fin de son dernier article.
Olivier Bonnet doit passer en jugement ce 4 septembre 2009.
Souhaitons qu’il soit relaxé, et son accusateur poursuivit pour procédure abusive.
5 commentaires:
Merci beaucoup pour ce soutien :)
Y'a pas de quoi Olivier. C'est normal.
C'est dans l'air du temps. Anastasie est de retour, mais elle a pris des cours de communication et de novlangue !!! "Je te vois Sarkozy" ou"coma professionnel avancé" sont du même registre. L'important est de convaincre les gens qu'il est vain et dangereux de donner son opinion.
C'est insidieux, mais bien réel ! Car comme disait Pierre Dac :
"Il ne faut pas se fier aux choses qui ne peuvent pas arriver, car c'est justement celles-là qui arrivent."
Je vais de ce pas rencontrer le blog d'Olivier Bonnet..qui m'a l'air fort intéressant..Merci de me l'avoir fait connaître...
Mob'
ben moi idem! ... merci Gwen *_*
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