Bon, je voudrais revenir sur un incident survenu la semaine dernière, dans une école primaire du Val d’Oise. Vous en avez peut-être entendu parler, mais un élève de 11 ans s’est retourné contre son institutrice, et l’a frappé à coup de pied et de poing suite à un incident que des témoins qualifient de « malentendu ». Les infos réelles sont peut claires car, comme toujours lorsqu’il s’agit d’enfant et du milieu scolaire, on se doit de respecter une certaine retenue. Mais bon, en fouillant un peu, on arrive à avoir une vue plus ou moins correcte de la chose. Donc, si vous n’êtes pas au courant de l’affaire, reportez-vous à cet article dans Le Point.fr, ou bien celui-ci dans Le Parisien.fr.
Si je vous parle de ça, c’est que lorsque j’ai vu cette information à la télé, c’était hier, je me suis surpris à avoir une montée de tension ! Vous savez ? Ce genre de phénomène qui se produit quand quelque-chose m’énerve.
Allons bon ! Qu’est-ce qui a bien dû énerver notre Gwendal, vous dites-vous ?
Alors voilà, je vous raconte. A la télé on voyait des vues de l’école primaire, avec une voix off qui narrait l’incident en précisant que l’enfant faisait l’objet d’un suivit « pédagogique particulier ». Puis le journaliste interroge des mères de familles inquiètes, je dirais même apeurées, qui s’exprimaient sur le fait qu’un enfant « comme lui » n’avait pas sa place dans l’école. J’ai même entendu des propos encore plus directs, du genre – Il ne devait pas être là, mais dans un « endroit » spécialisé… (!). Une mère a même déclaré : « Cela fait des années que cela dure Cela aurait pu être un de nos enfants. Imaginez que ma fille lui marche sur le pied : comment aurait-il réagi ? On pense être tranquille parce qu’on laisse ses enfants à l’école, mais ce n’est pas le cas. » Au passage vous remarquerez dans ces derniers propos l’habituelle démission parentale…
Là, mon sang n’a fait qu’un tour ! J’avais l’impression de me retrouver vingt ans en arrière, lorsque je m’occupais d’enfant handicapés mentaux dans un centre de vacance « mixte ». J’avais sous les yeux l’expression même de la peur, de l’intolérance que j’avais bien connue à l’époque, face aux enfants dits « différents ».
Depuis des années, l’école s’est fait une règle d’accueillir en son sein les enfants plus ou moins handicapés. C’est un progrès immense autant du point de vue social qu’humain. Car avant cette démarche, le choix de scolarisation pour ce type d’enfants était on ne peut plus restreint… C’était le placement d’office dans un « établissement spécialisé » ou même, parfois, aucune scolarisation du tout… Bref, je vous laisse imaginer les conditions de vie de ces enfants : L’exclusion d’Etat. Cachons ces gosses que nous ne saurions voir !
Heureusement les choses ont évolués. Pas forcément dans la tête de ces mères interrogées devant l’école, mais en tous cas, maintenant on laisse une plus grande place aux enfants pourvus d’un handicape léger physique ou mental. Pour ce faire il existe ce qu’on appelle « un suivit pédagogique particulier », en clair, l’enseignant dispose de l’aide d’un Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS). Mais pas toujours. Mais en tous cas l’incorporation du handicape dans l’école est devenu quelque-chose de courant. Et c’est tant mieux, même si l’on pourrait avoir à redire sur le nombre d’AVS disponibles, leur formation et leur motivation… En effet, ce ne sont souvent que de simples emplois précaires, sous-payés, et leur formation n’est que de 300 heures… Bref, y’a encore du boulot à faire de ce côté-là.
Pour moi, cette histoire illustre bien la problématique du handicape et de sa place dans notre société.
D’un côté nous avons les pouvoirs publics qui tentent de faire une place à ces enfants, de les intégrer au mieux, mais sans vraiment s’en donner les moyens (comme d’hab), et de l’autre nous avons l’hostilité des parents voir même parfois celle de certains enseignants. Et ça franchement, ça me gonfle.
De plus, j’aimerais bien qu’on m’explique comment quelques bleus sur les bras et les jambes, infligés par un garçonnet de 30 Kg tout mouillé, peuvent entrainer une ITT de huit jours… Non ? Pas vous ?
Et enfin, je m’interroge VRAIMENT sur cette institutrice qui, non-contente de se faire porter pâle pendant une semaine, a portée plainte contre l’enfant à la suite de l’incident ! Non, vous ne rêvez pas. Cette dame se retourne judiciairement contre un gamin, qu’elle n’a pas sût gérer ! Mais c’est son boulot bordel ! Si cette instit a un problème avec un élève, qu’elle le règle entre l’établissement, les parents et elle-même ! Pas besoin de mêler les juges et la flicaille à l’histoire ! Quand je vous parlais de l’hostilité de certains enseignants, ce n’était pas des paroles en l’air. Elle existe belle et bien.
Cerise dans le clafoutis, la presse s’en donne à cœur joie pour monter cette histoire en épingle. Les médias jouent sur la désormais « grande peur » contemporaine de ces enfants violents, peut-être même délinquants, voir basanés, en tous cas susceptibles de s’inscrire dans un fichier de sinistre mémoire.
Pour preuve, si vous lisez un peu les commentaires laissés à la suite des articles sur l’incident, peu de personnes s’interrogent comme je le fais aujourd’hui devant vous. On ne lit que des messages transpirants la peur, voir la haine… En tout cas une immense méconnaissance de la question.
Et ça mes amis, plus que tout, je trouve ça navrant.
Si je vous parle de ça, c’est que lorsque j’ai vu cette information à la télé, c’était hier, je me suis surpris à avoir une montée de tension ! Vous savez ? Ce genre de phénomène qui se produit quand quelque-chose m’énerve.
Allons bon ! Qu’est-ce qui a bien dû énerver notre Gwendal, vous dites-vous ?
Alors voilà, je vous raconte. A la télé on voyait des vues de l’école primaire, avec une voix off qui narrait l’incident en précisant que l’enfant faisait l’objet d’un suivit « pédagogique particulier ». Puis le journaliste interroge des mères de familles inquiètes, je dirais même apeurées, qui s’exprimaient sur le fait qu’un enfant « comme lui » n’avait pas sa place dans l’école. J’ai même entendu des propos encore plus directs, du genre – Il ne devait pas être là, mais dans un « endroit » spécialisé… (!). Une mère a même déclaré : « Cela fait des années que cela dure Cela aurait pu être un de nos enfants. Imaginez que ma fille lui marche sur le pied : comment aurait-il réagi ? On pense être tranquille parce qu’on laisse ses enfants à l’école, mais ce n’est pas le cas. » Au passage vous remarquerez dans ces derniers propos l’habituelle démission parentale…
Là, mon sang n’a fait qu’un tour ! J’avais l’impression de me retrouver vingt ans en arrière, lorsque je m’occupais d’enfant handicapés mentaux dans un centre de vacance « mixte ». J’avais sous les yeux l’expression même de la peur, de l’intolérance que j’avais bien connue à l’époque, face aux enfants dits « différents ».
Depuis des années, l’école s’est fait une règle d’accueillir en son sein les enfants plus ou moins handicapés. C’est un progrès immense autant du point de vue social qu’humain. Car avant cette démarche, le choix de scolarisation pour ce type d’enfants était on ne peut plus restreint… C’était le placement d’office dans un « établissement spécialisé » ou même, parfois, aucune scolarisation du tout… Bref, je vous laisse imaginer les conditions de vie de ces enfants : L’exclusion d’Etat. Cachons ces gosses que nous ne saurions voir !
Heureusement les choses ont évolués. Pas forcément dans la tête de ces mères interrogées devant l’école, mais en tous cas, maintenant on laisse une plus grande place aux enfants pourvus d’un handicape léger physique ou mental. Pour ce faire il existe ce qu’on appelle « un suivit pédagogique particulier », en clair, l’enseignant dispose de l’aide d’un Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS). Mais pas toujours. Mais en tous cas l’incorporation du handicape dans l’école est devenu quelque-chose de courant. Et c’est tant mieux, même si l’on pourrait avoir à redire sur le nombre d’AVS disponibles, leur formation et leur motivation… En effet, ce ne sont souvent que de simples emplois précaires, sous-payés, et leur formation n’est que de 300 heures… Bref, y’a encore du boulot à faire de ce côté-là.
Pour moi, cette histoire illustre bien la problématique du handicape et de sa place dans notre société.
D’un côté nous avons les pouvoirs publics qui tentent de faire une place à ces enfants, de les intégrer au mieux, mais sans vraiment s’en donner les moyens (comme d’hab), et de l’autre nous avons l’hostilité des parents voir même parfois celle de certains enseignants. Et ça franchement, ça me gonfle.
De plus, j’aimerais bien qu’on m’explique comment quelques bleus sur les bras et les jambes, infligés par un garçonnet de 30 Kg tout mouillé, peuvent entrainer une ITT de huit jours… Non ? Pas vous ?
Et enfin, je m’interroge VRAIMENT sur cette institutrice qui, non-contente de se faire porter pâle pendant une semaine, a portée plainte contre l’enfant à la suite de l’incident ! Non, vous ne rêvez pas. Cette dame se retourne judiciairement contre un gamin, qu’elle n’a pas sût gérer ! Mais c’est son boulot bordel ! Si cette instit a un problème avec un élève, qu’elle le règle entre l’établissement, les parents et elle-même ! Pas besoin de mêler les juges et la flicaille à l’histoire ! Quand je vous parlais de l’hostilité de certains enseignants, ce n’était pas des paroles en l’air. Elle existe belle et bien.
Cerise dans le clafoutis, la presse s’en donne à cœur joie pour monter cette histoire en épingle. Les médias jouent sur la désormais « grande peur » contemporaine de ces enfants violents, peut-être même délinquants, voir basanés, en tous cas susceptibles de s’inscrire dans un fichier de sinistre mémoire.
Pour preuve, si vous lisez un peu les commentaires laissés à la suite des articles sur l’incident, peu de personnes s’interrogent comme je le fais aujourd’hui devant vous. On ne lit que des messages transpirants la peur, voir la haine… En tout cas une immense méconnaissance de la question.
Et ça mes amis, plus que tout, je trouve ça navrant.
18 commentaires:
Salut Gwendal !
Je me souviens, j'avais 5 ans et j'étais à l'école maternelle. Nous rentrions de la récrée et nous étions en rang dans le couloir lorsque la "maîtresse" a dû me gonfler, je ne sais plus pour quelles raisons. Je lui ai alors décoché 2 coups de tatanes dans le tibia ! (déjà rebelle à l'époque !)
Naturellement, j'ai été mis au coin et lorsque ma mère est venue me chercher à midi, ma "maîtresse" et ma mère m'ont fait la leçon genre "on ne tape pas sur sa maîtresse, c'est mal-poli".
Point. Rien de plus. Depuis cet incident, je n'ai jamais recommencé. La leçon m'a été donnée à sa juste mesure, je n'ai pas été traumatisé par une éventuelle amplification de l'évènement, mais j'ai compris que "c'était mal".
Je suis tout à fait d'accord avec ton point de vue sur les "enfants difficiles" et sur la position de l'instit.
Bonjour les zamis!! Là encore, il faut davantage s'interroger sur l'instrumentalisation de cet événement hors norme qui mérite sans doute plus d'attention contextualisée (quel enfant avec quel(s) problème(s) dans quel contexte scolaire) que de faire la une des medias avec pour seul raccourci "un enfant de 11 ans agresse sa maîtresse", qui fait un amalgame suffisament judicieux pour le maintien de la disposition concernant les enfants de 13 ans chez tatie edvige et rembraye sur les prétendus enfants futurs délinquants détectables dès 3 ans!! Comme l'information est bien faite, tout de même!!!... La maîtresse porte plainte??.. ben à partir du moment où un prof qui gifle et bouscule un môme qui vient de le traiter de connard se retrouve devant les tribunaux, faut pas s'étonner de la suite...
Quant aux auxiliaires de vie elles sont un alibi institutionnel comme les psychologues scolaires... il en existe, c'est vrai, comme il existe des trèfles à quatre feuilles!!! La réalité est souvent le partage sur deux classes d'un asem, alors les auxiliaires de vie... De plus, l'intégration c'est bien, c'est comme la pédagogie différenciée, mais allez l'appliquer à une classe de 25 gamins! Bon courage!!
Le problème est plus un problème de moyen pour l'accueil, même s'il est vrai que certains enseignants et la plupart des parents malheureusement voient d'un mauvais oeil la présence de certains handicapés (les physiques sont perçus comme plus acceptables que mentaux, mais plus encore les enfants en familles d'accueil, sources de nombreux problèmes, car la formation de profersseur apprend peu à faire face à ce genre d'enfants, et comme l'ignorance génère souvent rejet et agressivité...
Ouai...
Satané media.
C'est sur qu'en même temps, comme ils te présentent ca, le 1er "con" venu va dire qu'il faut enfermé le gosse et mieux même tant qu'a faire, mettre un policier dans chaque classe...
Pour finir je rejoins notre amis cazo.
Bravo tu a rassemblé les pièces du puzzle.
"l'intégration c'est bien, c'est comme la pédagogie différenciée, mais allez l'appliquer à une classe de 25 gamins!"
voilà. Cazo a raison. Le problème est là aussi,c'est pourquoi, je ne jetterai pas la pierre à l'instit.
l'enfant en question a semble-t-il des problèmes de comportements, soit. C'est bien qu'il soit intégré à une classe dite "normale".
Ce genre "d'incidents" est fréquents (je travaille auprès de jeunes qui posent souvent ce genre d'actes et qui fréquentent eux aussi les écoles "normales").Nous règlons le problème avec l'instit , voire le directeur et l'enfant et nous travaillons ensemble à ce qu'il comprenne ce qui lui arrive et ne recommence pas.
En revanche, porter plainte n'apaisera pas le mal-être de cet enfant même si l'on considère qu'étant "intégré" il doit subir les mêmes
récriminations(condamnations)que tous les autres.
Sanctionnons pour sociabiliser!!!! Oui sanctionnons (mettons un arrêt) mais pas de cette manière!!
et puis les auxiliaires de vie-alibi n'étant pas vraiment formées et même si elles st pleines de bonne volonté sont plutôt des "copines" qu'un véritable soutien...
Quant à la presse!!! elle ignore véritablement les tenants et les aboutissants de ce contexte et se rue ss réfléchir sur le buzz ... c'est ds l'air... triste constat! et dire que maintenant on assiste aux états généraux de la presse!!!
cf: http://afp.google.com/article/ALeqM5g_qzm9nyshwLOcU7RLpkAyzoZuPw
Oui Gwen, moi aussi , ce genre d'info ne me surprend pas mais le traitement qui en est fait me révulse!
Pas de quoi réveiller un ministre !
Si Darcos est "dans le coup", c'est une fois de plus, parce que ça sert "la cause" : politique de l'exclusion à tous les étages!
Et si on peut en remettre une louche sur l'indigence du service public, c'est toujours ça de pris pour le privé !
Quant à ce fait divers...d'accord avec Cazo , Cécile...( Cazo : on peut appliquer la pédagogie différenciée dans une classe de 25 gamins à condition de travailler en équipe: enseignants, RASED, assistants...)
manque de moyens, personnel non qualifié, enseignants mal formés à ces situations...et ambiance délétaire dans une école incapable de gérer ses problèmes...
et hop, on porte plainte..
alors qu'il conviendrait de régler le problème avec la loi de l'école, le règlement..oui, l'enfant a enfreint les règles de conduite respectueuses envers son instit...oui, il doit "réparer", mérite une sanction adaptée à son acte et peut aussi apprendre que dans la vie hors scolaire, c'est un délit de coups et blessures puni par la loi.
Mais est-ce suffisant ?
Certes non ! Le boulot des enseignants, c'est de comprendre ce qui s'est passé, qu'est-ce qui a déclenché la violence ?
qu'a dit l'instit. exactement au gamin ?
où ça l'a touché, le gamin et pourquoi ?
Et l'instit, où ça l'a touchée (je ne parle pas des coups)et pourquoi?
Les psy sont là pour décoder...
le travail d'équipe est nécessaire...
L'instit a besoin de soutien , le gamin aussi..et pas de flic et de juge...
A l'aide ! disent-ils l'un et l'autre..à leur façon.
Quant aux 8 jours d'arrêt..je pense que c'était par rapport à la validité de la plainte...il doit falloir au moins ça pour la justifier...
Ceci dit : que l'instit soit choquée ne m'étonne pas.
La plupart ne sont pas préparés à accueillir des enfants "en difficulté"...
Les parents ? on a du interroger les plus hostiles à l'intégration des "handicapés"
...il y en a encore trop : défaut d'informations, l'exclusion étant la réponse la plus primaire à tous les maux! Merci TF1 et les autres qui formatent les faibles d'esprit!
Des situations de ce genre se vivent souvent dans les écoles..heureusement que nombre d'enseignants ont un autre niveau de réponses aux problèmes...
Sinon, on va reproduire les "classes garages" où l'on parquera ensemble tous les tordus de la société afin que les "conformes" soient tranquilles et que leurs parents dorment en paix!
Exceptés ceux des exclus qui raseront les murs en culpabilisant toute leur vie.
Je ne peux m'empêcher de vous raconter une anecdote que j'ai vécu comme instit.
J'arrive un jour à l'école et devant le portail, deux gamins de 10 ans se battaient avec une extrême violence devant un groupe d'une quinzaine de parents, passifs.
Au moment où j'interviens ,l'un des deux a coincé l'autre dans le grillage et il est en train de l'étrangler. Le gamin étranglé est déjà très congestionné.
Je m'interpose donc pour libérer "l'étranglé" et je prends évidemment des coups et des insultes de son agresseur." Pute, connasse, lache moi,salope..." J'ai du mal à le maîtriser : je fais 1,55m, je suis costaud mais lui aussi, presque de ma taille.
Je reste calme, je le maintiens par les poignets en lui disant doucement mais fermement de se calmer, en le regardant bien en face...Il se calme un peu, et dernière insulte fatale , il me dit : "femme !"
Je réprime un fou rire.
Et je me retourne vers les adultes spectateurs en disant : quelqu'un peut-il m'aider à le faire entrer dans l'école ?
Et réponse d'un parent approuvé par les autres : "Ah, non, eux, on les touche pas, on veut pas d'emmerdes"
"Tant qu'ils se battent entre eux!"......
Les deux gamins étaient marocains.
Je n'ai pas porté plainte pour non assistance à personne en danger.
Ni contre le gamin: j'avais les bras et les jambes bien marqués moi aussi.
Explications,sanctions, réparation, excuses pour l'agresseur que j'ai nommé par la suite "médiateur" des conflits entre élèves dans la classe.
Explications avec les gamins dans chaque classe ( pour leur faire exprimer ce qu'un adulte peut faire en pareil cas...ce qu'un enfant peut faire en pareil cas...etc...)
Réunion générale des parents trois jours plus tard et échanges sur le traitement de la violence en présence de 2 psy.et d'un médiateur.
Aucun incident de ce genre ne s'est reproduit durant l'année scolaire.
Je n'étais pas une instit.exemplaire.
Juste un minimum de bon sens.
Je ne doutais pas que mon analyse trouverait grâce à vos yeux… Merci à vous.
Cela dit, je tiens à apporter une petite précision. Renseignements pris auprès d’un parent d’élève directement concerné par le sujet, il existe les AVS qui son consacrés à l’ensemble d’une classe, et les AVSI, I pour individuel. Là, l’assistant se consacre au suivit particulier d’un élève. Là encore, aucune formation particulière ne distingue les deux catégories.
Dans l’histoire qui nous préoccupe, je suis d’accord avec Monique lorsqu’elle nous dit que les huit jours d’ITT valident probablement la plainte… Cependant je m’interroge de plus en plus quant à la réelle participation de certains enseignants à l’intégration du handicape au sein de l’école… Les professeurs qui sortent des écoles sont probablement beaucoup plus sensibilisés à cette intégration que ne l’est la génération précédente… Dommage que l’on ne puisse pas savoir l’âge de l’institutrice incriminée, cela pourrait expliquer pas mal de chose.
Je tiens également à bien faire la différence entre les violences « quotidiennes » et celles générées par les enfants qui ont « des problèmes d’appréciation de leur environnement ». Ce sont là, je pense deux problématiques différentes. Même si, au final, cela reste de la violence et ne doit en aucun cas faire l’objet d’une quelconque banalisation ni même, par ailleurs, d’une « utilisation » journalistique ou politique.
Mais mon bon Gwendal, voyons, il ne faut pas t'informer, c'est mal, apres tu deviens critique et même intelligent.
Et pis attention, apres tu risquerais de viré a "l'extrême gauche" qui rappelons le soutiens les terroriste comme rouillant et qui d'ailleurs va sûrement le faire évadé pour protester!
Bref, spa bien, faut pas critiquer notre PGE ni ses actions ni ceux qui l'entoure.
Regarde TF1 ca suffit largement pour etre informer.
T'a pas besoin de plus.
Et puis, c'est ses proches amis qui détiennent ces media, ils sont quand meme mieux placé que quiconque pour parler de lui non?
Bon, bah alors!
^_^
hé! c'est l'anniv de l'artiste aujourd'hui (l'almanachronique)
Hop ! Ploum-ploum (comme dit l'autre) j'y vais de ce pas me fendre d'une salutation célébrationesque !
Je ne sais pas si la formation dans les IUFM a changé depuis, mais quand j'y enseignais (1994-96), la psychologie de l'enfant était une OPTION!!... Avec quelques maîtres formateurs, nous avions commencé à réfléchir à la mise en place d'une formation (ou d'une spécialisation) pour l'enseignement en maternelle, tant il était évident que la didactique des maths et du français n'était pas forcément la meilleure formation pour enseigner en maternelle. cette idée qui prenait forme dans le labo de recherche s'est vite heurtée à un écueil incontournable: quel serait le statut de ces profs, quelle rémunération par rapport à ceux du primaire si c'est considéré comme une spécialisation, etc... bref, l'intérêt des gamins a ses limites (tout ce que je viens de dire est malheureusement la stricte vérité!!). Alors, la prise en compte du handicap...., vaut mieux que l'enseignant soit particulièrement sensibilisé au préalable! Les retours que j'ai eus avec les assistant(e)s maternel(le)s - famille d'accueil pour enfants en placement administratif ou judiciaire - concernant leurs difficultés avec l'institution scolaire sont à ce titre particulièrement éloquents. Tant que les effectifs des premières années de scolarité ne seront pas revus considérablement à la baisse, il sera très difficile aux enseignants, malgré leur grand dévouement pour la plupart, de remplir leur mission et de faciliter l'intégration des enfants nécessitant une attention particulière.
Dis-moi mon ami Cazo, ne serais-tu pas en train de nous faire un questionnement à la Darcos là ? A l’envers, je veux dire… Pour ce qui est de la formation des maitres, il semblerait que les choses n’aient pas vraiment évoluées dans le bon sens. Mais Monique ne parlerait mieux que moi. Cependant, d’après elle, les jeunes instits frais émoulus de l’IUFM sont moins bien armés que ne l’étaient nos anciens sortis de l’école normale… Avec, en effet, la formation à la psychologie de l’enfant, en option ! Ce qui me semble d’une incommensurable débilité.
que dire de plus après vos interventions ? ma petite histoire : un jour, un de mes fils est rentré du collège blème de rage " je vais la buter " annonçait-il qui quoi pouquoi ?
il n'était pas violent (à ma connaissance ) ni ssspécial , ni issu d'une banlieue chaude ,et fréquentant un collège pépère .
le droit au respect oui ! mais pas à sens unique .
Il existe une technique très simple , connue de beaucoup d'entreprises ,mais pas à l'éducation nationale ,qui s'appelle la CNV , Communication Non Violente .Mais chez nous on privilégie le pénal plutôt que l'éducation . éduquer = accompagner la croissance .
dans cet épisode, personne ne me paraît tout blanc ou tout noir !Les instit ont souvent une vie très dure et ne sont pas préparées à gérer les conflits . souvent, les femmes de service sont bien plus pédagogues, parce que tout près de la vie des enfants .
Vindieu!?
C'est une blague a propos de darcos dans la marge?
J'ai pas suivis, mais a un moment faudra peut etre penser a l'enfermer non?
Bon, en fait non, je m'affole toujours pour rien...
Ca fait juste parti de leur programme, abrutir définitivement et totalement les masse pour qu'elle reste bien sagement devant TF1 a s'éduquer.
...
Bonjour Gwen!
rien à voir avec ton billet mais je voulais t'indiquer un blog découvert sur celui de Zevengeur ...à voir juste pour la video à propos d'obama..
http://souk-fares.blogspot.com/
Biz
@+
Mais non, mon cher Pseudo, tu ne rêves pas… C’est bien du Darcos et c’est ce qui va se passer dans la vrai vie, avec de vrais élèves et ce dès la rentrée prochaine !
Cécile : Merci pour la vidéo ! C’est édifiant ! Comme c’est du Dailymotion, je reprends et je diffuse !
Bon, moi je me souviens des fameux débats obligatoires à l'école il y a quelques années. J'avais été marquée par l'intervention d'une infirmière scolaire dévouée qui était assez inquiète au sujet de l'intégration des enfants à handicap léger en classe "normale". Tout simplement parce que ça fait joli sur le papier, mais dans la réalité ça ne marche pas.
Les enseignants ne sont pas formés pour l'accueil de ces enfants. Tous les ans on leur en demande plus sans leur donner plus de moyens. Et puis ça peut donner l'impression aux autres enfants qu'il y a favoritisme (cas vécu à l'école d'à côté).
Cette idée de mélanger tout le monde sans aménagement particulier, c'est un peu faire semblant que le handicap n'existe pas, essayer de le gommer dans une démarche politiquement correcte. Le non handicapé soulage sa "sensiblerie" de cette façon. Le respect ce n'est pas de forcer à rentrer dans le moule.
L'autre chose c'est que les ensiegnants enseignants vivent dans la peur. Et ils disent tous que les enfants (et les parents) ne réagissent plus comme il y a 20-30 ans. Rien qu'hier soir j'ai vu une directrice très éprouvée par des menaces de parents marginaux.
Et pour la CNV, oui, Lucifer, Tu as raison, on a connu un collège où franchement il était difficile de soutenir les profs en tant que parents. Mais bon je n'aurais pas aimé travailler là non plus...
Faut vraiment changer l'école. C'est pour ça que je ne suis pas totalement contre Darcos & co ; pour l'instant c'est un peu bizarre ce qu'ils font, mais je suis adepte d'un changement de fond en comble du système.
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