Je vous le dis cash, je n’avais pas l’intention de publier un truc aujourd’hui. J’ai fais ma petite revue de presse, et je n’ai retenu que deux brèves (voir ci-contre), mais rien de suffisamment mobilisant pour m’inciter à me mettre à mon clavier. Et puis, en parcourant les sites de journaux où je ne vais pas forcément tous les jours, je suis tombé sur un petit article publié dans Le Parisien.
C’est une histoire de vaches. Enfin, une histoire de cloches… De cloches de vaches quoi ! Dans un patelin de Savoie, un patelin agricole comme heureusement il en existe encore de nombreux dans notre pays, il y a comme une guéguerre autour d’un troupeau de laitières qui feraient beaucoup trop de bruit avec ses cloches. Un habitant mal luné a porté plainte contre un agriculteur pour nuisance sonore excessive. Tout ça parce que les vaches, elles font du bruit pendant la nuit, et que ça l’empêche de dormir… Bon, le fond de l’histoire semble être une petite querelle personnelle plutôt qu’autre chose… Le type qui porte plainte est un villageois du cru et devrait être habitué aux tintinnabulages bovins. Mais cette histoire m’a rappelé le temps où je vivais dans le Pays de Gex et que j’avais sous ma fenêtre un troupeau d’une cinquantaine de Montbéliardes…
A l’époque, déjà, on entendait parler de ces pisses-froids qui s’opposaient aux pratiques agricoles ancestrales. Cela avait le don de m’énerver… Et quand je suis énervé, j’écris. Ça me calme.
Dans le temps, et ce dans toutes les régions, le troupeau, quel qu’il soit, faisait partie intégrante de la vie sociale du village. Les bêtes étaient logées à l’étable, contiguë au logement du fermier, lui-même protégé des rigueurs hivernales par la réserve de fourrage. Hommes et bêtes vivaient donc ensemble. A la belle saison, on sortait les bêtes pour les emmener prendre l’air et se remplir la panse de la bonne herbe des prairies. Conséquences directes, le matin et le soir, les rues étaient encombrées par les troupeaux. Ça meuglait à tout va, et les rues sentaient bons la roses après le passage des vaches. Car chacun sait qu’une vache n’est qu’une série d’estomacs ambulants, et que le transit intestinal de ces mammifères est en mode permanent. D’où, forcément, une longue série de mines anti-personnelles disséminées tout au long du parcours…
L’arrivée des citadins plus ou moins aisés, chassés de la ville par la surpopulation, changea quelque peu la donne. Les vaches déménagèrent et émigrèrent à la périphérie des villages, directement proche des pâtures. Mais ce changement ne se fît pas partout, et certains patelins sont encore épargnés par l’invasion des résidences secondaires.
Alors je tiens à crier bien fort que j’aime la bouse de vache ! Je trouve que ça sent bon la bouse de vache ! De même, j’aime le son des cloches à la nuit tombante. Je trouve ça même plutôt rassurant… Alors foutez-leur la paix aux vaches ! C’est quoi cette mentalité de merde qui veut absolument qu’on éloigne de nos yeux, de nos oreilles et de notre nez, ce qui nous nourrit !
« Le bruit et l’odeur » vous dérangent tant que ça, bande de gougnafiers ?
Non mais sans blagues ! Ça se shoote aux gaz d’échappement et à l’ozone. Ça devient sourd à force de vivre au milieu des voitures et des bus, et ça voudrait donner des leçons d’environnement ? Bientôt, vous allez voir, ils vont nous dire que le silence est assourdissant !
Alors, moi je dis : Vive le bruit et les odeurs de la campagne ! Vive les vaches ! Et vive les cloches des vaches !
Voilà, ça y-est, j’suis calmé.
Si, comme moi, vous aimez les vaches, je vous invite à aller faire un tour sur ce site. C’est plein de vaches !
A l’époque, déjà, on entendait parler de ces pisses-froids qui s’opposaient aux pratiques agricoles ancestrales. Cela avait le don de m’énerver… Et quand je suis énervé, j’écris. Ça me calme.
Dans le temps, et ce dans toutes les régions, le troupeau, quel qu’il soit, faisait partie intégrante de la vie sociale du village. Les bêtes étaient logées à l’étable, contiguë au logement du fermier, lui-même protégé des rigueurs hivernales par la réserve de fourrage. Hommes et bêtes vivaient donc ensemble. A la belle saison, on sortait les bêtes pour les emmener prendre l’air et se remplir la panse de la bonne herbe des prairies. Conséquences directes, le matin et le soir, les rues étaient encombrées par les troupeaux. Ça meuglait à tout va, et les rues sentaient bons la roses après le passage des vaches. Car chacun sait qu’une vache n’est qu’une série d’estomacs ambulants, et que le transit intestinal de ces mammifères est en mode permanent. D’où, forcément, une longue série de mines anti-personnelles disséminées tout au long du parcours…
L’arrivée des citadins plus ou moins aisés, chassés de la ville par la surpopulation, changea quelque peu la donne. Les vaches déménagèrent et émigrèrent à la périphérie des villages, directement proche des pâtures. Mais ce changement ne se fît pas partout, et certains patelins sont encore épargnés par l’invasion des résidences secondaires.
Alors je tiens à crier bien fort que j’aime la bouse de vache ! Je trouve que ça sent bon la bouse de vache ! De même, j’aime le son des cloches à la nuit tombante. Je trouve ça même plutôt rassurant… Alors foutez-leur la paix aux vaches ! C’est quoi cette mentalité de merde qui veut absolument qu’on éloigne de nos yeux, de nos oreilles et de notre nez, ce qui nous nourrit !
« Le bruit et l’odeur » vous dérangent tant que ça, bande de gougnafiers ?
Non mais sans blagues ! Ça se shoote aux gaz d’échappement et à l’ozone. Ça devient sourd à force de vivre au milieu des voitures et des bus, et ça voudrait donner des leçons d’environnement ? Bientôt, vous allez voir, ils vont nous dire que le silence est assourdissant !
Alors, moi je dis : Vive le bruit et les odeurs de la campagne ! Vive les vaches ! Et vive les cloches des vaches !
Voilà, ça y-est, j’suis calmé.
Si, comme moi, vous aimez les vaches, je vous invite à aller faire un tour sur ce site. C’est plein de vaches !
27 commentaires:
moi j'aime le regard des vaches...il m'intrigue. Ce vide sidéral me plonge souvent dans des bouzes de perpléxité...
tiens j'connais une fanfare en normandie qu'aime bien aussi les vaches :
http://pagesperso-orange.fr/lavashfol/
Bonne journée Gwendal! :)s
C'est gentil une meuh et puis en plus oui ca fait de la compagnie!
Non mais c'est clair que les "connards" des villes feraient bien d'y rester, EN VILLE.
La campagne c'est comme ca, soit ca te plais et t'y va, soit non et t'y met pas les pied.
Faut pas compter la changer, surtout si c'est pour en fair une ville bis ...
La campagne, tu l'aimes ou tu la quittes !
Je sens que je vais devenir écolo-raciste et poser des bouses anonymes sur les champs-élysée.
Dans la série des odeurs, je crois que ce que je préfère c’est l’odeur des écuries… Le crottin de cheval à un fumet à nulle autre pareille…
Pas étonnant qu'écrire ce post t'ait calmé : rien qu'en choisissant tes illustrations tu as été soumis à la zénitude glorieuse de ces paisibles mignonnes !
Moi aussi j'aime bien le tintement des clarines le soir au fond du pré (enfin, d'après mes lointains souvenirs !). Mais... quelqu'un s'est-il jamais demandé ce qu'elles en pensent, les vaches ? Est-ce que ce bruit ne les gêne pas ??? Elles préfèreraient peut-être porter au cou un pompom de laine rouge, seyant et silencieux !
Gwendal,mon cher Gwen!
Tu peux pas savoir la joie que tu me fais à défendre contre les peines à jouir nos amies les vaches!
j'adore les vaches et leur odeur chaleureuse et rassurante.
j'aime leur regard qui n'a rien de vide, Cécile, ce sont des animaux zen, paisibles, qui ont tout compris à l'existence.
REGARDE paître une vache, et ça te remplace 3 heures de yoga intensif !
T'as qu'à voir comme elles restent indifférentes aux passages des TGV!
Ce monde immonde de vitesse et de stress les laissent de marbre.
Moi ausssi, j'ai vécu près des vaches,durant les vacances, toute ma petite enfance. Mes grands parents avaient une ferme en région toulousaine.
Je dormais au dessus de l'étable, dans la bonne odeur du foin et du fumier...l'hiver, chauffée à la chaleur animale...l'été , on les laissait dehors pour faire des économies de fraicheur...
Depuis, quand j'en vois( y en a pas trop dans ma région) je m'arrête et je "bade".
Mes meilleurs quarts d'heure de sérénité, je leur dois!
Les "miennes "n'avaient pas de clochettes sauf une qui devait guider le troupeau, j'imagine..mais les beuglements ne m'ont jamais empêché de dormir.
Et que ceux qui préfèrent les klaxons restent chez eux!!!
Non , mais!!!
Tous les paysans que j’aie pu rencontrer me l’ont dit : Un vache a plus de jugeote qu’un cheval ! La meilleure conquête de l’homme ne serait qu’un vil usurpateur face à la tranquille placidité bovine. Ce sont des bêtes intelligentes, curieuses et sociables. De plus elles nous donnent tant de bonnes choses à manger… Le lait tiède tout droit sorti du pis, le steak, la bavette, l’aloyau… Miam !
bah si vous l'dites!
Les vaches, c'est mes grandes copines . J'aimerais mieux que tu ne les manges pas, Gwendal !
J’aime et je mange qui je veux ! D’ailleurs il y a un lien entre les deux non ? Qui aime bien, déguste bien…
Ca, c'est dans le langage canibale !
En langage humain, on dit "qui aime bien donne vie" .
Un psy m’a dit un jour que j’avais une conception faussée de l’amour. J’ai toujours eu tendance à le confondre avec la phagocytose… Mais, j’me soigne. Promis !
En chaque homme il y a un dévoreur qui s'ignore (ou pas!) et en chaque femme une proie consentante qui s'ignore (ou pas !) .
Chacun à sa manière réagit (ou pas!) à cette pulsion du fond des temps ...
La recherche de la nourriture était la première préoccupation de nos primitifs ancêtres . Dans la logique des choses, le plus musclé a la priorité afin de renouveler ses forces pour aller trouver de la nourriture et ainsi perpétuer la vie du clan .
En cas de pénurie, le plus faible, en l'occurrence la femme, doit se sacrifier .
Mais c'est une logique problématique car la femme donne aussi la vie ... Sans elle, plus de clan et plus d'hommes musclés ...
Bien sûr, tout cela reste au niveau symbolique . Bien que je me demande si l'idée ne les a pas traversés ou, qui sait, l'ont-ils fait ... Cela se serait imprimé dans nos gènes et aurait traversé les âges jusqu'à nos jours, dans le secret le plus secret de notre inconscient collectif .
Tout ça pour dire : touche pas à ma vache ! Elle représente la mère nourrissière, la femme productrice de vie . LA VACHE EST SACREE . Demande aux Indiens !
Je ne suis pas sur que l’Allumette apprécie ton analyse… Mais bon, je suis donc un dévoreur qui s’assume. La vache comme symbolique féminine… pourquoi pas ? J’aime, donc je dévore. Je ne peux vivre sans femmes autour de moi comme je ne peux vivre sans viande. Et en même temps, je mange mon avenir puisque sans femmes pas de futur… Je me mange donc moi-même.
Peut-être y a-t-il, parallèlement, une tendance à la phagocytose de la part des femmes, qui ont besoin de se restaurer doublement pour nourrir la vie qu'elle portent en elles et à leur sein .
Dans ce cas, l'homme doit se sacrifier ...
Je dirais que ce cas existe à 40% dans nos sociétés, et 60% pour le cas inverse . Lorsque les Allumettes arriveront à un équilibre 50/50, peut-être alors assisterons-nous à magnifique un coup de foudre terrestre ...
Conclusion : dans un cas comme dans l'autre, celui qui dévore se dévore lui-même . Celui qui se sacrifie sacrifie l'autre .
L'échappatoire ? L'amour .
Le désir dévorant n'est pas amour véritable mais volonté de posséder l'autre pour survivre soi-même . Fausse piste puisqu'on ne peut survivre sans que l'autre survive aussi .
L'amour vrai se génère lui-même et génère la nourriture nécessaire à la vie . L'amour réciproque libéré de ses fantasmes est la seule solution .
Exact ! Je suis arrivé à la même conclusion. Dommage qu’il m’ait fallu attendre d’avoir quarante balais pour y parvenir… Je suis passé à côté de belles histoires à cause de ça. Mais peut-être faut-il attendre d’avoir atteint une certaine maturité et une certaine connaissance de soi pour arriver à faire fi de ses propres manques et aimer l’autre pour ce qu’elle (ou il) est et non plus pour ce qu’elle (ou il) apporte.
Estime-toi heureux d'y être arrivé si jeune ! Tu as la vie devant toi, mon cher Gwendal !
La vache! ça veau-le haut! Chaque être, chaque chose, est une merveille de la nature pour qui sait les regarder... L'amour n'est pas possession, il est don réciproque, deux êtres libres s'accordent pour mieux s'affranchir et étendre leur liberté! Pour moi, c'est ça... l'idéal inatteignable, mais vers lequel je m'efforce d'aller, sans faux semblants... c'est pas l'animal qui compte, mais le regard qu'on porte sur lui. Aimer un animal est-il compatible avec sa possession??... j'en doute pour la plupart.
Gwendal, t'as mis 40 balais pour comprendre... mais dans ton chemin il y a une foule d'autres choses qui t'ont construites, au moins aussi importantes sinon plus, la vie d'un être ne se résume pas à ses relations... on peut être un handicapé de l'amour et un sacré sage!! Et surtout, gwen, mieux veau avoir taure que jamais!
Je vous rejoins surl'amour dévorant, Lucie et Gwen...
Moi aussi ,j'ai du attendre 40 balais pour comprendre mais maintenant, je suis zen avec l'amour et l'amitié qui peut aussi parfois se révéler très cannibale.
Je sacralise la vache et je suis redevenue omnivore après avoir été végétarienne et macrobio durant des années...puis j'ai réalisé que même les végétaux sont des êtres vivants.
j'ai aussi compris que l'homme est animal omnivore par nature ...
et je suis assez épicurienne.
je ne tiens pas à me frustrer des plaisirs gourmands de toutes sortes.
je croque la vie. et j'assume mes contradictions comme ceux qui ne font pas de mal à leur petit canard, mais n'hésitent pas à s'envoyer des steaks et des poulets rotis.
je ne suis pas encore prête pour le nirvana.
il me reste plein d'autres vies pour accéder à la zénitude bouddhique...
mobensim
Wahou!
Intéressant votre mini debat là :)
Bref pour le fait de bouffer de la bestiole, si cela etait bien fait avec un certains respect et surtout aucune souffrance ou limité au maximum...
Oui l'humain est omnivore, c'est comme ca.
Comme pour le reste le problème c'est l'industrie le business et donc le capitalisme :)
Quand au grand amour, bah, avant de le trouver...
Jme dis toujours qu'il faut se laisser aller et que cela arrivera, ou pas.
Oh que j’aime un fil comme celui-là ! On part des nuisances campagnardes mal perçues et on arrive à la conception que chacun a de l’amour… C’est beau !
Mon psy disait que j’avais une conception de l’amour…oblative (Démerdez-vous avec un dictionnaire !). Depuis, je suis devenu un peu plus égoïste et paradoxalement je crois que je me suis rapproché d’un équilibre plus sain.
Cazo nous parle de l’amour et de la possession… Ça me fait penser à ma chatte qui vit avec moi depuis 18 ans… Ce n’est pas MA chatte. C’est juste une chatte qui vit dans la même maison que moi, qui a sa trajectoire et moi la mienne. De temps en temps, souvent, nos deux trajectoires se croisent en une orgie bienfaisante de câlins et de tendresse.
Et que dire de l’amour vache alors ?
RRR !!! Obligée de feuilleter mon dictionnaire petit Larousse grand format 2000 !
Oblatif = qui fait passer les besoins d'autrui avant les siens propres .
J'ai été très longtemps oblative comme toi, Gwendal . Sans doute à cause d'une éducation qui ne laissait guère de place aux besoins réels de l'enfant, le parent responsable n'attirant l'attention que sur lui-même . Une sorte de macro-égocentrisme dévorant .
Et on part dans la vie avec toute une partie de son être occultée, croyant que seuls les autres méritent qu'on s'y intéresse .
Puis, peu à peu, au fil de la vie, de petites victoires en petites victoires, on s'aperçoit que l'on n'est pas si insignifiant que cela, et le voile se lève au fur et à mesure .
Ainsi on se découvre ... Mais parallèlement on découvre aussi l'imposture, et les centres d'intérêt se déplacent et se rééquilibrent .
Il faut être égoïste car l'égoïsme, dans ce cas précis, est une question de survie . C'est récupérer un espace vital qui nous a été volé . C'est revenir à soi, vers soi . C'est réapprendre à s'aimer, pour soi-même .
Et savoir s'aimer, s'apprécier, se respecter soi-même, c'est donc savoir aimer vraiment les autres pour eux-mêmes .
C'est ça Lucie!
Je pense que chacun de nous ( "la p'tit bande) doit avoir au moins ce vécu partagé.
Nous sommes tous un peu des oblatifs omnivores, à la recherche d'un espace vital confisqué...
Apprendre à s'estimer soi même..c'est déjà le long chemin incontournable pour aimer autrement mieux.
Ma chère Lucie, je ne l’aurais pas mieux dit. C’est exactement ça. Une certaine estime de soi, sans pour autant que cela tourne à l’obsession malsaine, est nécessaire à un bon équilibre personnel. On n’aime bien les autres que si l’on sait s’aimer soi-même correctement. Quand tu dis : « Mais parallèlement on découvre aussi l'imposture, et les centres d'intérêt se déplacent et se rééquilibrent. », je vois exactement du quoi tu parles… Depuis ma « résurrection » en tant qu’être humain, je suis devenu extrêmement sensible à toutes les formes de manipulations et de mensonges. J’abomine, j’exècre ce genre de chose.
«Je pense que chacun de nous ( "la p'tit bande) doit avoir au moins ce vécu partagé.»
C'est marrant j'etais en train de me poser la question au moment de lire :)
Oui c'est marrant , Pseudo ....
C'est que je pense aussi que les rencontres, celles qui sont vraiment des "partages", ne sont pas le fait du hasard...ni de fortuites coïncidences...
on finit toujours par comprendre le pourquoi des "atomes crochus"...
après coup !
Un jour, au départ d'une traversée du Vercors en VTT, j'ai franchi une clôture barrant le GR et je me suis retrouvé encerclé d'une bonne dizaine de génisses en folie, très curieuses et excitées par ce mâle humain et sa drôle de machine. Ces bestioles de 150 à 200 kg terrorisaient mes 66 kg qui se faisaient tout petits ! Elles se régalaient de la situation, les bougresses...elles me reniflaient avec leurs naseaux brillants et humides, pendant que certaines jouaient à se monter (simulacres initiatiques ou réelle homosexualité animale ?).
Pendant 1/2 h qui m'a semblé trop longue, j'avançais mètre par mètre, sans réussir à m'en débarrasser, jusqu'au moment où j'ai glissé sur...un bouse de vache...et elle se sont dispersées comme une volée de moineaux, surprises par ma glissade parfumée !
Moralité : c'est moi qui ai eu l'air vachement stupide, car ces jeunettes ont fait preuve de curiosité, d'intérêt pour le VTT, d'humour et de vitalité; bref, de qualités dont je ne croyait pas capables des bovins à la réputation mal fondée. Depuis, je respecte, j'adore les vaches et j'ai une collection de photos de ruminantes plus belles les unes que les autres.
Merci Pierre pour ta visite et ton histoire ! Il m’est arrivé la même histoire, sauf que moi, c’était des taurillons… Je crois bien que j’ai appris à voler ce jour là ! J’ai franchis dare-dare les barbelés sans savoir comment j’ai bien pu faire ! Bien plus tard, j’ai su qu’il suffisait d’agiter les bras et de gueuler un bon coup pour avoir la paix. Mais bon, ce jour-là, ce sont mes jambes qui ont réfléchies à la place de mon cerveau !
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