Les insomnies matinales ont parfois du bon. Elles me permettent d’écrire et de regarder de ma fenêtre le jour poindre et la ville s’animer peu à peu. Et puis, au hasard d’une pression inconsciente sur une touche de ma zapette, il m’arrive de tomber sur de très bonnes émissions de télé. De celles, paradoxalement, tristement, qui éclairent le monde mais qui ne passent qu’à des heures indues que la morale réprouve. Alors, pour tous ceux qui à 04H45 ce matin, dormaient du sommeil du juste, voici ce qu’ARTE m’a offert. Histoire de bien me plomber la journée. De me rappeler que ce monde est fou, injuste, plein de murs…
« Les murs s’imposent unilatéralement. Les murs divisent et ne sont qu’un aveu de faiblesse. Triste constat, triste réalité… »
37 commentaires:
Les murs murent ceux qui les construisent dans des murmures de négation et de mépris d'où aucun vent venu d'ailleurs ne vient fraîchir le son si bien qu'un jour ou l'autre les bâtisseurs de ces murs-gomme finiront par s'assécher et s'éteindre dans leur enceinte stérile.
Sur inter ce matin, entre
10h et 11h ce thème était abordé.
Voir aussi:
« Voyage à travers les forteresses des riches » de Hacène Belmessous
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/11/BELMESSOUS/17043
Bizzz Gwen!
Salut Cécile. Quand je pense qu’il y a une telle résidence dans ma ville ! J’ai honte du genre humain. Cela rejoint ce que je disais sur le site dont Edou m’a parlé… On en vient à créer des catégories humaines plus fortes que les autres par le seul pouvoir de l’argent que le destin leur octroie. Mieux logées, en meilleures santés sans contact aucun avec le réel.
oui ... mais seront-elles plus fortes à long terme? ... j'en doute! ils vont procréer ensemble et ainsi se scléroser et pour finir se débiliser si ce n'est déjà fait...!la consanguinité, même sociale, fait se déperrir, s'appauvrir, l'homme!
Dans un autre registre qui est celui de délimiter la frontière même si c'est avec celle de son voisin, paradoxalement au Québec,pays libéral, quand j'y vivais, ce que j'aimais aussi c'est qu'entre chaque maison il n'y avait pas de clôture comme on en trouve ici, depuis que la Gaulle existe... chaque petit français enfermé ds ses clotûres de haies , de troënes ou de fil de fer... ah! c'est à môa ça! ah! la PROPRIETE!
C’est marrant que tu me parle de ça. Cela avait choqué mes parents, cette absence de limites… Moi, j’avais 16 ans, et je trouvais ça génial ! Mais maintenant que je suis mûr (j’ai continué à creuser le sujet avec le temps), je me dis que cette absence de barrière est un leurre. Il signifie que je suis transparent, je n’ai rien à cacher, je suis honnête, n’ayez pas peur de moi… Au final, tout se ressemble pour ne pas dénoter, pour ne pas choquer. Le consensus moral, m’indispose. D’autant que s’installe alors des formes plus subtiles d’affirmation de la propriété et de l’individualité. Puisque tout le monde vois mon extérieur, il faut que celui-ci soit au top ! Je vais acheter la meilleure tondeuse pour que mon gazon soit nickel ! Mes nains de jardin seront les plus beaux et le drapeau qui flotte sur ma pelouse toujours neuf ! Cela induit une compétition basée sur le paraitre. Franchement, je trouve ça hypocrite.
on peut ne pas se cacher sans vouloir paraître ou se mettre en compétition avec les autres...
je trouve que là, tu chipotes un peu et franchement je n'y vois pas là de "consensus moral", juste l'expression d'individualités après, comme partout, il est des gens qui aiment se mettre en compétition pour pouvoir exister..
Sinon alors plantons des murs pour se cacher et ne pas provoquer l'envie!...ou paraître mieux que les voisins, mais il y a aussi des clôtures et des barrières qui font plus riches que d'autres! alors alors, on n'en sort pas ...
Je suis d’accord avec toi Cécile sur le principe. Comme souvent. Mais je ne peux m’empêcher de voir en cette « façade » un truc qui me dérange… C’est un peu comme ces flics à la télé, qui, sous prétexte que tu refuses de leur donner ton ADN, ou de les laisser entrer chez toi, te regardent en biais en te reprochant d’avoir quelque chose à cacher. Tu vois le lien ? Comme si pour être un bon citoyen, il fallait être aussi blanc que neige. Dans le même registre, tu as des gens qui te disent que, si tu es une bonne personne tu ne devrais pas t’inquiéter d’être fiché… Je sais que ce n’est pas forcément évident, mais je trouve que toutes ces choses se lient. Pour ma part, je préférerais une maison sans barrière, mais sans un voisin à moins d’un kilomètre. J’suis un ours, j’y peux rien.
C'est bien Gwen d'être vigilant face au sens des choses, des faits et de ce qu'ils cachent ou non ...je te comprends et je le suis naturellement aussi, mais parfois les choses sont plus simples qu'on ne croit :)S
... ben vois-tu, moi, j'aimerais bien vivre dans un p'tit chalet entouré d'un bois et face à un lac (qui pourrait être gelé l'hiver)et surtout loin des gens... mais quand même avec un petit chemin praticable pour que mes amis viennent me voir ... ce sarit aussi une sorte de mur! mais j'aurais le net...
La distance comme un mur élastique que l’on choisirait de réduire ou non… L’idée est bonne. Je crois que c’est pour ça que j’aime le bateau. D’ici peu, je devrais pouvoir, enfin, avoir la possibilité de m’en offrir un et alors… Bye-bye ! A moins que je ne décide de rester me battre… En fait je ne sais pas encore. Mais c’est sur que d’ici peu il faudra que je prenne une décision.
tu peux aussi te battre sur un bateau ...te battre pour toi, ce serait chouette...ce serait aussi de toute façon pour les autres...et naviguer partir libre...
il fut un temps où je naviguais sur le belem...
si tu en as envie et que tu peux t'acheter ton bateau et partir alors fais-le! On ne passe qu'une fois sur cette planète!...:)s
Sérieux ? T'as navigué sur le Belem ?
Bonjour Gwen,
oui j'officiais à FIP Nantes à l'époque et pigeais parfois pour presse océan... alors j'ai embarqué sur le Bélem pour y faire un reportage... et ça s'est tellement bien passé avec l'équipage et le commandant Randier (aujourd'hui décédé) qu'à chaque fois que le Bélem était en escale je repartais avec eux... des souvenirs extraordinaires!
Ah! au fait, suis complètement ok avec toi à propos de LTL, je ne supporte plus ces commentaires... je suppose que ces trolls st là pour saboter LTL... JPL n'a pas que des amis ds le monde de la presse... si on arrête de rentrer pour un temps ds leur jeu et qu'on fait silence peut-être s'arrêteront-ils?
tout cela est bien affligeant car je trouve que ds l'ensemble les sujets sont intéressants rares et pertinents... Bien sûr ce sont de jeunes journalistes et ils travaillent pour la plupart bénévolement et avec des bouts de ficelles mais c'est d'autant plus méritoire... ce que ces trolls font c'est une sorte de censure en détournant les débats engagés vers des propos mesquins et vulgaires.. il ne nous faut pas rentrer ds ce système!!!... même si parfois c'est tentant de s'indigner et de répondre!
qu'en penses-tu?
Bonjour Cécile.
C’est ce que je me disais ce matin. J’étais tenté de laisser tomber jusqu’à la rentrée… Mais c’est plus par lassitude qu’autre chose. Franchement je ne sais pas quoi faire. Si nous, les piliers de comptoirs, on baisse les bras et désertons le site, ils seront arrivé à leur fin. Le mieux, bien sur c’est de les ignorés. Voyant qu’ils ne provoquent pas de polémiques ils se lasseront. De plus, en cette période de rediffusion, il n’y a pas grand-chose à dire que de commenter les commentaires…
je pense qu'il ne faut pas déserter comme tu dis, mais les ignorer et continuer à commenter sur les sujets ... ne pas se laisser emporter par la provoc... l'indifférence forcément touchera leur ego atrophié, ss doute seront-ils d'autant plus virulants ms ainsi ils seront ss biscuit et éructeront ds le vide... :)s
Tu as raison… Bien sur. Mais ce n’est pas toujours évident. Hier, y’en a un qui m’a traité d’handicapé, m’dame ! J’suis pas handicapé, j’suis invalide, c’est pas pareil !
oui j'ai vu et ça m'a mis en colère sur le moment..; et puis je me suis dit: "ne reponds pas, ça va dégénérer..c'est tellement bas, nul, petit et finalement stérile... mais quand même comment va-t-on faire pour se sortir de cette merde ambiante, se mutualiser, se solidariser pour se battre ensemble pour les vraies causes, lorsqu'il y a ds ce monde tant d'individus si mal ds leur peau qu'ils en arrivent à être mesquins? la tâche me paraît insurmontable!
Option une : Tu laisses tomber et ne t’occupes plus que de tes affaires.
Option deux : Tu te renfermes dans un cercle plus large, du genre tribu. Et tu essayes d’attirer de plus en plus de monde au sein de ton cercle.
Option trois : Tu joues le jeu ambiant pour profiter un maximum.
Option trois : Tu te tire une balle.
Personnellement je suis plutôt pour la deuxième option.
Bonjour Gwendal . As-tu reçu mon e mail ?
Je me permets de m'imiscer dans ta conversation pleine de sagesse avec Cécile .
Une petite suggestion pour compléter ta solution n° 2 :
Débuter chaque commentaire succédant un provocateur par le pseudo d'un copain et en rajouter, style :
" Aslan, je t'adore !"
"Bourreau, tu es génial !"
"Giorgio, quel talent !" etc...
C'est plus décourageant que la simple indifférence .
Commentaire précédent de Lucie
Bonjour Lucie ! Je suis content de te lire enfin sur mon blog après tout ce temps. Tu suggères donc de l’indifférence agressive en quelque sorte… N’est-ce pas un peu pédant ? On nous traite souvent d’intellectuels prétentieux, et ce serait que d’aller dans ce sens. Non ?
Non, ma douce Lucie, je n’ai pas reçu ton mail… Essaie encore.
PS : N’oublie pas de mettre ton nom quand tu postes… Tu cliques sur Nom/URL, et tu tapes ton prénom ou pseudo…
Ma proposition n'est pas agressive puisqu'elle n'agresse personne .
Disons que nous pouvons montrer plus ouvertement notre intérêt pour le sujet en cours ou pour les commentaires des amis .
L'indifférence n'est valable que si elle est vraie . Une indifférence forcée qui dissimule des blessures ne tient pas . Les non-dits sont des bombes à retardement qui sont surtout mauvais pour celui qui se tait .
l'idée de Lucie n'est pas mauvaise mais je crains que le fait d'afficher une connivence n'entretienne leur hargne et leur donne du grain à moudre... Perso je pense que le black-out total les découragera forcément... en tous cas j'en ai souvent fait l'expérience et ça marche... peu à peu la fureur s'éteint.. Il n'y a pas là de compétition à avoir, juste à aller droit au but et ne pas perdre son temps avec la médiocrité.. et puis tu sais Gwen nous ne sommes pas des intellectuels, même prétentieux, juste des individus qui souhaitons un monde meilleur... enfin j'aime à le croire.
Sacré Lucie, je reconnais bien là ta mansuétude légendaire. Heureusement que tu es revenue sur LTL (et chez moi !) pour calmer un peu nos ardeurs guerrières ! Ca me manquait, tu peux pas savoir ! Allez ! Je vais suivre vos conseils les filles ! Moins de commentaires, peut-être, mais plus pertinents et qui ne sortent pas du sujet.
Lucie, j’attends avec impatience que tu puisses m’envoyer une adresse e-mail pour que je te fasse part de notre petit projet farinesque que nous mijotons tous ensembles… Tous ensembles, ça veut dire : Aslan, Cazo, Mobensim, Bourreau, Giorgio et Lucifer.
euh... pardon de déranger...
Vous voyez les amis, nous sommes sûrement nombreux à être venus sur ton site, gwendal, et nous avons préféré laisser votre conversation se défiler, s'étendre, plutôt que d'en interrompre la charme... donc, nul besoin de murs pour se protéger si chacun sait apprécier l'autre, être à son écoute et le respecter!!
Pour ce qui est des propriétés aux états-unis, voire au québec, ça dépend où on se trouve. Et si les maisons sont libres de clôtures devant, elles disposent souvent d'un jardin privatif derrière. dans certains coins de france, les maisons n'ont pas de murs d'enceintes, mais ça n'empêche pas les esprits d'être bien fermés!!
Cécile a navigué sur le Bélem... je suis vert ... de jalousie! Gwendal, je te souhaite de tout coeur d'avoir ton voilier et de laisser libre court à ton périple, pour moi c'est le rêve... et ça le restera sans doute, comme d'autres, mais l'important, c'est d'avoir des rêves, et c'est toujours génial quand quelqu'un de proche arrive à réaliser l'un des siens!! grobec à tous.
libre court??!!... libre long courS plutôt!! mais les fôtes, ça aussi sa charme!!
Excuse-moi Cécile. Je réalise ma goujaterie alors que le matin montre le bout de son nez… Je suis parfois indélicat, et ne m’en aperçois que trop tard… Je répare ça tout de suite en te contactant directement sur le mail de ton blog…
Allez, Gwendal, on te pardonne !
L'amitié vraie résiste à tout .
Finalement, je pense que l'idée de Cécile est la meilleure : ignorer totalement les commentaires vicieux des provocateurs . Il faut juste avoir la force de ne pas succomber à l'indignation ...! C'est un exercice comme un autre de maîtrise de soi ...
J'ai apprécié le commentaire de Cazo, tout en tolérance et en délicatesse .
Si je puis mettre mon grain de sel dans l'histoire des barrières qui entourent les maisons, je n'ai pas d'opinion sur la question mais il se trouve que je vis depuis quatre ans dans une ancienne ferme isolée avec du terrain autour . Elle est ouverte à tout vent . Les quelques randonneurs qui passent plongent chez moi en passant sur le chemin . Au début, je trouvais ça sympa, cette ouverture au monde mais maintenant j'éprouve le besoin de m'entourer d'arbustes pour me faire un nid douillet, pour me sentir vraiment chez moi, avec moi-même, libre .
Gwendal, je t'ai envoyé un mail, je vais essayer à nouveau .
Bien sûr que je te pardonne Gwendal... pas de problème! j'ai répondu à ton mail.
Bizz et bonne journée à toi et à toutes et tous :)S
Grand merci mesdames pour tant de mansuétude. Je me sens mieux… C’est dingue comme je peux monter en tension moi ! Quand je m’aperçois que j’ai fais du mal à quelqu’un sans m’en rendre compte, je deviens fou…
Salut à tous !
Et recoucou Lucie !
Je reviens aux trolls deux secondes : je suis complètement d'accord pour ne pas leur répondre, y compris quand les insultes sont nauséabondes !
C'est ce que je fais depuis un certain temps : aucune réponse directe..juste parfois, un revers de main pour chasser la mouche..de préférence avec humour...
C'est à mon sens la seule façon de s'en défaire..mais n'abandonnons pas la TLL aux mains des fachos!
Quant aux murs, j'ai un exemple vivant dans mon lotissement populaire : j'y vis depuis 18 ans et j'ai vu évoluer les maisons . au départ : les jardins étaient ouverts sur les passages entre maisons où jouaient les gamins ( pas d'accès véhicules)
il y a deux ans, arrive un nouveau locataire qui s'est mis à batir un mur autour de son jardin ..portail..serrure...aujurd'hui je suis la seule à avoir gardé l'ouverture initiale : ils ont tous construits des murets..à tel point que les gamins ne jouent plus dans les jardins désormais occupés par des nains en plâtre, mais sur le parking !
Les mentalités changent ...dans ma petite ville ouvrière et paysanne, sarko a fait 60%...
mobensim
Il faudrait que Cazo nous donne son avis sur la question. Quelle nécessité psychologique, anthropologique, fait que l’être humain recréé des barrières aussi petites soient-elle. Un besoin atavique de se protéger ? Qu’est-ce qui fait que l’homme aime tant mettre des limites visibles à ses possessions ? Il y a une phrase qui me plait bien dans la vidéo. C’est quand Jean-Christophe Victor dit : « La frontière, par l’accord mutuel qu’elle induit, oblige à reconnaitre l’autre de l’autre côté. ». A méditer.
Je pense à un réflexe sécuritaire.
Le mur protège de l'autre, dès qu'il est considéré comme un ennemi potentiel ou une verrue sur ton intimité...
"Reconnaître l'Autre", certes, mais avec quel regard ?
S'il faut pour cela une frontière, il n'est pas un frère, assurément !
Non ?
mobensim
Alors, il nous faut reconnaitre comme point de départ que les hommes ne sont pas tous frères. A partir de là, plutôt que de se taper sur la gueule à longueur de temps, le mur est là pour rassurer, apaiser, les ardeurs des uns et des autres… Triste constat en effet.
Toutes les sociétés ne fonctionnent pas avec un système socio-économique dont la base est le foyer familial. L'enclos peut être compris que dans la mesure où l'individu (ou sa famille) disposait d'un minimum de biens considérés comme sa propriété exclusive, et non celle du clan ou de la tribu. Urbanisme et société se répondent. La plupart des villages primitifs qui disposaient d'un enclos pour le village mais pas autour des foyers laissent supposer une mise en commun des biens (répartition des rôles et mise en commun des ressources). Dans une société de type capitaliste, la compétition interindividuelle est valorisée, l'individualisme glorifié, il est donc "capital" pour ses membres de défendre ses acquis vis à vis des autres membres de la société pour garder les symboles de leur statut (bagnole, nains de jardin, écran plasma...). Lorsque la hiérarchie dans ce type de société est fondée sur la possession matérielle, alors l'objectif d'appropriation matérielle se justifie à lui-même, et les moyens les amoraux sont considérés comme les plus habiles. Toute société animale utilise un territoire comme espace vital lui permettant de subsister, l'animal humain est le seul assez con pour croire 1) qu'en valorisant davantage la compétition entre les membres de sa société cela ne peut qu'amener du progrès, alors qu'au contraire ça mine le ciment du fondement des sociétés, alors que c'est la coopération qui est bien l'élément fondamental et 2) encore plus de con de penser qu'une société dont seule une minorité retire des bénéfices a un avenir.
Merci Cazo pour ton avis éclairé. D’après ce que tu dis, et ce que j’ai compris, l’enclos plutôt que le muret privatif, serait plus en accord avec nos aspirations primitives… Dans ce cas, cela justifierait le communautarisme et la ghettoïsation, non ? Je ne suis pas sur que ça me plaise non-plus.
Merci Cazo , c'est très clair!
A contre courant de cette société dont tu parles, j'ai fait travailler mes élèves, quand j'étais instit. en coopération, jamais en compétition.
Il sont pu constater que la somme des propositions individuelles, mise en débat, en discussion ( démarche : hypothèses, débat, vérification des hypoyhèses, conclusion/synthèse..)étaient plus efficaces que tout travail individuel.
Ils ont aussi acquis un raisonnement qui peut s'appliquer à toute problématique.
S'il en reste quelques uns qui en tirent profit, je n'aurais pas perdu mon temps.
J'ai quitté l'éducation nationale avant qu'on ne m'impose de transmettre des savoirs sans en décripter le sens, et une compétition sauvage où la seule compétence requise est la mémorisation par gavage.
Analyser les programmes de l'education nationale depuis Jules Ferry et les mettre en perspective avec l'Histoire ...est une intéressante manière de connaître la société qu'on nous prépare!
Et c'est valable pour tous les continents !
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