Depuis ce matin, je me torture les méninges à essayer de trouver un sujet sur lequel m’exprimer. Peine perdue.
J’ai beau éplucher les sites infos ainsi que les textes de mes confrères, rien ne vient.
Rien n’accroche en fait. Ça glisse.
Pourtant certaines moutures auraient pu être prometteuses... Telle cette saillie du Grumeau, ou encore celle-ci de Juan. Pourtant, même si je reconnais le bon sens des propos, je n’arrive pas à rebondir dessus.
A moins que la formule exacte soit plutôt que je n’arrive plus à rebondir dessus ?
Allez savoir...
Là, maintenant j’ai plus envie... Oh, je ne dis pas que cela durera, en fait je n’en sais rien, mais le fait est que j’ai l’impression de ne plus rien en avoir à foutre de toutes ces polémiques. Je me démarque de tout ça. Je déserte...
Alors, en bon judéo-chrétien, je culpabilise bien sûr... Je me dis que cette conscience citoyenne qu’il n’y a pas si longtemps j’agitais à tous vents, se révèle être bien légère. Comment se fait-il que ce qui avait tant d’importance devienne à ce point insignifiant ?
Suis-je à ce point versatile ?
Je repense à cette pièce de théâtre que j’ai vu hier au soir, sur la vie de Diderot. A un moment Bernard Giraudeau cite la pensée du philosophe et parle de la nécessaire versatilité de l’esprit de l’homme sans-cesse en quête du bonheur...
Oh, je ne cite pas Diderot pour me justifier, enfin je ne crois pas... Je dis juste que c’est le genre de pensée qui me sied en ce moment.
En fait je crois bien que je ne suis pas revenu de cette escapade maritime... Ou bien que je suis déjà reparti, au choix.
Mon corps est là, mais mon esprit est tout entier tendu vers ma propre quête du bonheur et vers un futur que je sais désormais être loin des miasmes nauséabonds de cette politique française...
La question est : Qui me jettera la pierre ?
9 commentaires:
A mon avis, tu as encore la tête dans l'écume des vagues que tu viens de quitter... Les yeux perdus sur l'horizon, cabestan à la manoeuvre et hisse-ho le foc, grimper au mât de misaine, et quel sera la prochaine escale ? Quel port sera ton duvet, quelle mer sera ta litière, et jusqu'où se vent te conduira-t-il ?
Blague à part, tu as un projet personnel (beaucoup) et professionnel(un peu) qui te tiens terriblement à cœur et à côté duquel tout ce qui te préoccupait jusqu'alors te parait dramatiquement fade, sans consistance, sans intérêt...
Et ce n'est guère étonnant, puisque ça l'est...
Tu es dans une phase de transition, avant laquelle tu te battais pour les autres (d'où les coups de gueule, les indignationsd, le besoin d'exprimer ton opinion, de secouer les gens...), et après laquelle, tu te battras pour toi. Tu reviendras sans doute te battre pour les autres (on a l'indignation dans le sang, ou on ne l'a pas...)... Mais tu sais à présent combien il est important de te battre pour toi, de te construire, avant d'être capable d'apporter un regard neuf à tout ça... Tu pietinnes, sur je voulais vous dire, parce que tu as fait le tour de la question, pour lemoment, et tu attends d'avoir lancé ton autre projet pour avoir de nouveaux sujets d'indignation, ce qui est tout à notre avantage à nous, tes lecteurs fidèles.
@Tsuki : Pertinente analyse me semble-t-il... En plus d’avoir un don pour la photo, tu as aussi celui de lire dans les âmes... et de les réconforter ! Merci Tsuki.
Complètement d'accord avec Tsuki..rien que de très normal, tout ça !
Ce n'est pas être versatile, c'est être humain tout simplement...à savoir : préférer rester dans ce qui fait du bien, plutôt que dans des humeurs coléreuses, indignés, angoissées ....
C'est plutôt sain ,non ?
Savourer le bonheur, voire le plaisir de temps à autre ?
Tu vas pas commencer à culpabiliser d'être heureux et en projet , toi aussi ?
( fi du judéo - christianisme flagellateur !)
Sinon, je me fâche !
Et rassures-toi, les grands malheurs font le même effet !
@Monique : Fi du judéo-christianisme flagellateur ! Je suis bien d’accord bien sûr, mais c’est plus facile à dire qu’à faire... C’est inscrit dans mon cortex en grandes lettres de feu : Si coupable il doit y avoir, le premier suspect c’est forcément moi.
Mais bon, encore faut-il qu’il y est eu crime... Et que je sache le bonheur n’en n’est pas un. Pas encore.
N'oublies pas d'emporter avec toi un petit fouet dans tes bagages, on ne sait jamais, ça peut servir.
(Un fouet de cuisine, j'entends. Tu croyais quoi ?) :)
@Captainhaka : Quoique... Un petit martinet... ça ne tient pas de place et ça peut toujours servir !
Entre adultes consentants bien sûr.
Ah bon, tu ne pars plus seul ?
@Captainhaka : Arf !!! Si bien sûr ! Mais on ne sait jamais, le hasard des rencontres...
Mmmmmmmmmmmmmmmmm ! ;^)
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