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samedi 13 décembre 2008

Noël, une histoire d’hormones et de stress

Bon… J’en ai marre. Cela va faire trois jours que je m’échine sur mon clavier pour tenter de vous parler de mon Vendée Globe virtuel, mais j’ai beau faire, y’a rien qui vient… Ou plutôt si, il y a bien des trucs mais quelques heures après les avoir écrits, je les trouve à chier. J’ai horreur de ça !
J’ai l’impression de n’être qu’une espèce de merde d’écrivaillon sans inspiration ni continuité dans la concentration…
Alors, plutôt que de persister dans une route que je sais stérile par avance, je me suis interrogé sur les raisons qui font que comme une grande partie de la population, je ressens comme une espèce de ralentissement dans mes activités… Et là je vous parle aussi bien de mes activités de bloggeur, que celle d’être humain en général.

On dit souvent que les fêtes de Noël sont propices aux déprimes en tout genre, au blues chronique, et je me dois de vous l’avouer : Je n’y coupe pas.

J’ai un peu farfouillé sur le net à la recherche d’explications susceptibles de m’éclairer (vous allez voir que c’est le cas de le dire) sur cette déprime chronique… Et par la même occasion vous éclairer également, car je sais qu’il y en a parmi vous qui ressentent la même chose… Ne niez pas ! Je le sais.

Deux causes principales semblent se détacher quant à expliquer pourquoi cette période de fêtes est paradoxalement propice à la déprime :

Il y a d’abord une cause physiologique à laquelle personne n’échappe, c’est la baisse de l’intensité et de la durée d’exposition à la lumière qui caractérisent ces mois d’hiver. Plus couramment constaté chez les femmes, mais n’excluant cependant pas les hommes (j’en suis !) et les enfants (euh… parfois…), le TAS (Trouble Affectif Saisonnier) est un épisode cyclique par définition qui agit sur nos hormones. Et oui ! On a tendance à l’oublier, mais nous ne sommes que ça en fait. Un bon gros paquet d’hormones toutes plus actives les unes que les autres… Modifiez ne serait-ce qu’une infime composante de cette fragile alchimie, et les conséquences deviennent aussi imprévisibles que disproportionnées.
En fait, maintenant que j’y pense, je m’aperçois que la nature a su palier à ce genre d’inconvénients pour une grande part de son règne… Ben oui ! Ce n’est pas pour rien que certains animaux hibernent et que les végétaux entrent en dormance ! C’est pour éviter de se faire chier, et pire, de faire chier son voisin… De même, la migration semble aussi liée, pour une part, à cet épisode hivernal. Partir plus au sud, est une garantie d’y trouver des conditions meilleures et notamment en matière d’ensoleillement. La nature est bien faite quand-même, non ?
Et tout ça, c’est la faute (pour une part) à nos hormones, et plus particulièrement à une des plus importantes d’entre elles, la sérotonine.
La sérotonine, c’est un peu la touche-à-tout des hormones. Elle sert aussi bien à réguler l’humeur, qu’à faciliter votre transit intestinal. Elle joue un rôle dans l’apparition des migraines et régule le sommeil. Bref, elle ne chôme pas cette petite ! Et bien figurez-vous que la sécrétion de la sérotonine par notre intestin (c’est lui qui se tape le boulot de la fabriquer), est liée à la lumière… On ne sait pas trop comment, mais on sait que c’est vrai. Plus de lumière solaire égale plus de sérotonine, donc plus de peps en général dans toutes les parties du corps dont je viens de parler.
Alors, que faire ? La faculté d’hiberner, nous l’avons sacrifiée sur l’autel de notre évolution pour devenir ce que nous sommes. Imaginez un peu une société humaine qui passerait un tiers de son temps à dormir !
Euh… Mais attendez-là ! N’est-ce pas ce que nous faisons normalement ? Ben oui ! On est sensé dormir un tiers de notre vie après tout. La différence est que nous avons réparti cette période sur un cycle de 24 heures. C’est quand même plus pratique pour s’occuper de son évolution quand même…
Une deuxième solution serait de pouvoir reprendre une vie nomade, et de migrer en masse vers des latitudes plus ensoleillées… Avec la baisse du pouvoir d’achat et la petitesse de nos jambes, l’affaire se complique un peu, vous ne trouvez-pas ?
La seule pratique viable, recommandée par le corps médical, c’est la luminothérapie. Une heure, tous les jours, sous une lampe de 5000 lux devrait pouvoir relever votre taux de sérotonine. Et ce, avant huit heure du mat ils précisent ! Parce que si vous faites ça le soir, et ben… Vous aurez du mal à dormir.
Bon, pour le côté physiologique vous savez ce qu’il vous reste à faire : Trouvez-vous une lampe idoine et exposez-vous consciencieusement.
Sauf que ça doit bien couter un bras ces trucs-là…

Comme si la baisse du ratio intensité-périodicité de la lumière ne suffisait pas à la déprime de Noël, on peut y rajouter des causes psychologiques. Déjà que notre corps, et donc notre cerveau, est affaiblit pour les raisons évoquées ci-dessus, ne voilà-t-il pas que les fêtes sont l’occasion de rajouter à tout cela une dose supplémentaire de stress. Je devrais plutôt dire des stresss (même si stress ne prend pas de s supplémentaire au pluriel, je m’en tape !).
Après réflexion, j’en vois deux principaux.

Le premier, c’est l’argent. Noël est la fête de l’année où l’on dépense un max pour offrir traditionnellement des cadeaux aux membres de sa famille, et plus particulièrement aux enfants. Il s’ensuit une espèce de contrainte, avouée ou non, qui consiste à faire le maximum pour ne pas désappointer l’autre. Selon ses moyens, parfois au-delà de ses moyens, chacun ressent comme une obligation, au mieux, de répondre aux attentes de l’autre, au pire, de lui plaire… Qu’il s’agisse d’enfants, que l’on essaiera de contenter dans leurs désirs égoïstes (et oui !), ou d’adultes qu’il conviendra de surpasser de quelque manière que ce soit, la sacro-sainte cérémonie obligatoire des offrandes est une source inépuisable de stress. Vais-je avoir suffisamment de quoi satisfaire ? Là est la question que tout le monde se pose.
Le pire sans doute, est lorsque l’on décide de faire les choses à moindre frais… La culpabilité s’installe alors, même si l’on se réfugie derrière une explication contextuelle pour justifier le fait que l’on n’est pas à la hauteur de l’événement.
A mon sens, c’est le caractère (prétendument) obligatoire de la chose qui crée le plus de stress. Savoir que l’on doit faire quelque chose, même si l’on n’en a pas envie et malgré les contraintes que cela impose, voilà qui génère du stress.
Vous aurez remarqué que j’ai mis le mot prétendument entre parenthèse… Car il ne faut pas oublier que ce moment n’est qu’un rite social, issu d’un passé religieux et repris par notre société de consommation pour le plus grand bonheur de certains… et rien d’autre.

La deuxième source majeure de stress que je devine est due à la confrontation familiale.

Bien sûr, il existe d’autres occasions pour réunir une famille que Noël. Mais cette occasion-ci a de particulier qu’elle est sensée s’organiser autour des enfants. C’est donc avant tout, un regroupement générationnel.
Et qui dit génération, dit inévitablement conflit des générations… Le père jugera le fils, la mère la fille et la belle-fille, l’éducation des enfants et le poids des traditions dans celle-ci sera pesé et commenté… (Comment ? Il a 10 ans et il croit encore au Père Noël ?) Les parcours individuels comparés… (Et toi ? Où en est tu ?) Les conflits anciens, issus de l’enfance, qui ne nous préoccupent pas pendant le reste de l’année seront évoqués… (De toute façon, tout le monde sait que t’as toujours été le chouchou !) Les erreurs et les manquements seront dûment rappelés à l’ensemble de la communauté… (On ne t’a pas vu depuis quand déjà ?)
Bref, on a beau dire que Noël est une fête, cela peut très vite se transformer en cauchemar. Et un cauchemar qui aura des implications bien après que l’épreuve soit passée… puisqu’il y a de grandes chances pour que l’on vous ressorte des trucs que vous avez dis au Noël précédent !
Pour qui a l’habitude de ce genre de rencontre, du genre je déjeune tous les dimanches chez papa-maman, la fête peut se révéler indolore. Mais pour ceux qui habitent un peu loin, ou qui n’ont pas une assiduité relationnelle avérée… Cela risque d’être un peu plus compliqué.

Un autre facteur aggravant dans ce genre de confrontation (même amicale) est l’absence d’une ou plusieures personnes sensées être présentes. Lorsqu’il s’agit d’un décès, la nostalgie s’installe et contrarie le processus de deuil en ravivant des plaies partiellement cicatrisées. L’ambiance est « plombée » par l’absent qui se révèle être finalement la personne la plus présente de la soirée. Là encore, les inévitables comparaisons dont je vous ai parlé plus haut se feront, mais avec comme dénominateur commun l’attitude chacun face à la mort d’un autre.
L’absent par obligation sera plaint de ne pas participer aux réjouissances, l’absent par vocation sera récriminé et voué à l’opprobre général. Son manquement servira de sujet supplémentaire au cas où celui-ci se pointerait dans une prochaine réunion…
Vous allez me dire que je noircis le tableau, mais je peux vous assurer que non… (Bon, peut-être un peu quand même…)

On dit qu’on ne choisi pas sa famille, et c’est bien vrai. J’y vois là encore le caractère obligatoire, presque fataliste, qui peut rendre ces moments particulièrement éprouvants. Les fêtes traditionnelles et la famille ont ceci en commun qu’elles font partie des choses que l’on ne maitrise pas… Ou que l’on croit ne pas pouvoir (devoir) maitriser.

Aussi, pour toutes les raisons que je viens d’évoquer, il est vrai que Noël est propice à la dépression. En fait, il faudrait plutôt dire propice à la rechute dépressive, ce serait plus juste. La concentration en un point précis du temps, de toutes ces considérations hautement symboliques, ajoutée à une baisse de l’intensité lumineuse crée chez l’humain cette espèce de spleen qui habite un grand nombre d’entre nous.

Et voilà ! Je crois que j’ai fais le tour… Moi qui était sensé vous parler ce matin de course au large, voilà que je me suis laissé embarqué dans un discours sur les fêtes de Noël ! Faut le faire quand même ! Vous allez dire que je me répète (il le faut parfois), mais voici encore une explication supplémentaire, s’il en était besoin, de la difficulté que l’on peut avoir à remplir ses obligations. Le côté oblatif des relations humaines, comme de l’écriture, c’est bon pendant un moment, mais à la longue ça gonfle un tantinet… Un peu de narcissisme ne nui pas et j’en veux pour preuve la dextérité avec laquelle mes petits doigts ont virevolté sur le clavier pour vous écrire cet article ! 1986 mots en moins de trois heures, recherches comprises, je ne crois pas avoir fait mieux depuis que je tiens ce blog !

Ah oui ! Une dernière chose avant que de vous laisser pour le week-end.
Vous l’aurez peut-être remarqué, mais j’ai essayé de rester le plus objectif possible dans cet article. Si-si, je vous assure ! Parce que, en ce qui me concerne Noël me fait flipper grave. Si j’avais du entrer dans des considérations personnelles, vous auriez eu droit à un peu plus de gros mots et un peu moins d’explications scientifiques, croyez-moi !
Sérieusement, je déteste Noël. A un point tel que l’année dernière je me suis arrangé pour me trouver à l’hosto pour y couper ! Et tenez vous bien, en bon lâche que je suis, et bien j’ai récidivé pour cette année ! Je passe sur le billard le 23 décembre pour un réajustement sur ma cheville ! Honnêtement, je ne pourrais décemment pas être présent… Ça va pas être possible… Désolé…
Rien que le savoir, et bien ça me remonte le moral, dit-donc !


16 commentaires:

Anonyme a dit…

Meuuu faut pas broyer du noir comme ça, Gwendal ! Allez, je te promets du blanc pour bientôt ! Ah ben non, t'es du sud et y neige pas sur la côte ...
Mais finalement, c'est un juste retour de bâton : fallait pas te vanter de tes environ 364 jours de soleil par an !
Nous les nordistes, on a un beau manteau blanc aux cristaux scintillants ...
Pendant ce temps-là, la mer est triste, morne, grise, froide, nostalgique, les plages sont désertes, désolées, mélancoliques, pathétiques (zut, je manque d'adjectifs pour te déprimer encore plus !) .
Qu'est-ce que je pourrais faire pour être encore plus cruelle ...? Faut que je réfléchisse ...
Ah oui : et Sarko il va aller passer ses vacances de Noël à Nice avec Boutin et Hortefeu .
Et il paraît que Ségolène aussi .
Et il reste 120 jours avant le retour du printemps !

Carla a dit…

C'est très drôle, mais tout à fait vrai ce que tu écris. De ma part, je me vois assise autour de cette même table que tu y ajoutes, même si je voyagerai dans le Sud pour être remplie de lumière... On n'échappe jamais aux petites contraintes de Noël. Joyeuses fêtes pour toi et felicitations pour toutes ces réflexions!!

Gwendal Denis a dit…

Ah ma Cricri, je reconnais bien là ta perversité naturelle à appuyer là où ça fait le plus mal… Je t’aime pour ça tu sais ? Si-si ! Je te l’affirme ! Allez ! Tu vas être contente, il pleut comme vache qui pisse depuis hier !

Azuldelmar, je te souhaite la bienvenue ! C’est un réel plaisir que de recevoir de la visite de la belle province !
Je pense que tu fais allusion à la photo de la table avec les guns… En effet, c’est comme ça que ça se passe chez moi, et je ne suis pas loin de penser que c’est la même chose dans toutes les familles… Avec peut-être plus d’hypocrisie et de sous-entendus, mais personne n’évite les comparaisons. Cependant, si je puis me permettre, je ne suis pas d’accord quand tu dis que personne n’échappe aux contraintes de Noël… C’est encore une de ces résignations imposée par notre culture, qui nous dit que nous sommes sur terre pour souffrir et que rien ne se fait sur cette terre sans une part de sacrifice personnel… Billevesée que tout cela ! Si les confrontations familiales occasionnent autant de donc stress, de souffrances, évitons-les ! C’est bien plus simple !

Anonyme a dit…

Chez nous, Noël, c'est pas comme ça!
pas de sapin! pas de cadeaux, sauf des petits trucs rigolos pour s'amuser ; mes garçons ,s'ils le veulent ,viennent à la maison, les filles vont chez leur maman . vient qui veut, les copains qui nesavent pas où aller ... (si! ça existe !)On se régale, puis cartes et délires jusqu'au petit matin .et puis , les fêtes immobiles sont ici mobiles! : tu es ailleurs pour noël ? on fera la fête un autre jour ! tout va bien !nos guns sont à jet d'eau !
j'espère Gwendal , que tu vas profiter de ton sommeil anesthésique pour aller fouiner dans les magasins de la vie , et ramener le joli miracle qui n'es là que pour toi !

Gwendal Denis a dit…

Ma chère Lucifer, je vois que ça peut très bien se passer malgré tout, et j’en suis ravi pour toi. En fait, il en est des réunions de famille comme… des familles et des enfances de chacun. J’accumule les handicapes dans les deux courses, ce qui fait que ma vision peut s’en trouvé quelque peu noircie. Je l’avoue. Mais tu ne m’enlèveras pas de l’idée que le fameux consensus, la trêve de Noël, tout ça, c’est quand même de la belle et bonne hypocrisie.

Anonyme a dit…

Ils sont plus nombreux qu'on le croit ceux pour qui Noël n'est pas une fête agréable . J'entends beaucoup de tristes témoignages autour de moi .
Pour ma part, je crois que je suis restée cristallisée à la petite enfance, dans la magie du père Noël, quand j'oubliais toute la laideur du monde des adultes pour me consacrer uniquement à la joie de jouer avec les jouets que j'avais reçus ...
Je suis cruelle mais je t'aime quand même, moi aussi, Gwendal !

Carla a dit…

Salut Gwendal!! Merci de ton petit message. Alors ça veut dire que tu ne fêtes pas Noël en famille? Dans certains occassions je ne l'ai pas fait non-plus, soit que je n'avais pas envie ou carrément voulais faire d'autres choses. Cette année je voyagerai en Uruguay pour voir ma famille que ça fait longtemps je ne visite pas. Alors, je mettrai d'un côté tous les possibles sujets de discussion et essayarai de me rejouir de la présence de mes êtres chers. Si je réussi je t'avise.

Anonyme a dit…

Très bon (joyeux) article sur noël... T'as bien résumé le nombre des facteurs plus ou moins impliqués dans les accès dépressifs. Une chose toutefois, pas de luminothérapie, c'est de l'esbrouffe, prenez un bon équipement pour vous protéger des intempéries et faites une 1/2h de marche, ça suffira largement à compenser le déficit d'UV. Pour ce qui est de la sérotonine, qui engendre quoi?... de nouvelles conditions sociales altèrent la production de sérotonine, comme des changements métaboliques peuvent altérer son taux et avoir des répercutions sur le comportement social de l'individu... Après, autant je déteste le réveillon obligatoire du 31 décembre et les voeux, autant j'aime le repas de noël en famille, car j'ai la chance de faire partie d'une famille de 5 enfants, et d'avoir eu des parents qui ont su nous éduquer dans le respect de chacun, et non dans la comparaison et la compétition. On pense pas la même chose, on vote pas pareil, mais il existe entre nous un vrai lien affectif, merci papa, merci maman...
petit clin d'oeil: ma mère, 86 balais, me racontait tantôt qu'enfant dans une famille très pauvre et croyante, elle ne comprenait pas pourquoi le petit jésus quand il distribuait ses cadeaux(car le père noël est une invention récente qui doit sa couleur rouge à Coca-cola, sinon il serait vert!!), il donnait rien ou presque aux enfants pauvres mais de très beaux cadeaux aux enfants des riches, pas plus catholiques qu'elle!! cela lui semblait bizarre par rapport aux écrits rapportant les paroles de jésus vis à vis des riches...

Anonyme a dit…

bien sûr Gwendal, l'hypocrisie, c'est de transformer une fête religieuse, très belle dans ses symboles, en orgie commerciale !même chose pour la fête des mères que je déteste ; curieusement c'est différent pour le 14 juillet !
le 31 décembre est un bonheur attendu.Un groupe d'amis a pris l'habitude (souple) de se retrouver cette nuit là. Au début, c'était très bruyant et remuant ... à cause des enfants ... puis les enfants nous ont quittés, quelques autres aussi , les séparations , les deuils . Ceux qui restent et quelques nouveaux venus se retrouvent, toujours avec le même bonheur. On se raconte son année , ses exploits, ses questions ... on refait le monde ,on partage peines et joies .puis chacun retourne à sa vie ,léger et fort de ces bonnes heures partagées .

Gwendal Denis a dit…

@Azuldelmar
Franchement, si je peux éviter de fêter Noël avec ma famille je préfère… Si je peux éviter de la voir tout court, c’est aussi bien. Que veux-tu ? J’ai de vieux démons qui m’habitent et de vieux comptes à régler. Même si l’on arrive à mettre de côté les sujets qui fâchent, comme tu dis, la soirée se transforme vite en une vaste soupe à la grimace pleine d’hypocrisie…
@Cazo
Ravi que mon article reçoive ton approbation professionnelle ! Tu as de la chance d’avoir une belle et grande famille, tolérante et ouverte… je t’envie. Remercie bien ta maman, car elle y est certainement pour beaucoup, au vu de ce que tu racontes.
@Lucifer
Je ne me suis pas attardé sur la dérive commerciale de Noël, car je pense que tous ici, nous savons bien ce qu’il en est… Sinon, le 31 décembre entre potes, ça, je goutte. Moi, depuis deux-trois ans je me rends dans la famille d’un ami qui me reçoit simplement. Une soirée comme une autre en fait…

Monique a dit…

Très chouette, en effet , Gwen, le découpage de la dinde de Noël !

J'ai découvert la sérotonine grâce à toi et je comprends mieux pourquoi je déprime après 2 jours sans lumière solaire et en ce moment, c'est le gris absolu même chez nous !
Oui, j'ai des envies de migrations vers le sud!
Et doit-on en déduire que les habitants de l'équateur sont parfaitement équilibrés en sérotonine donc jamais dépressifs?

Ou doit-on faire un lien avec les illuminations ?

Pour ce qui est du psychologique,j'entends bien aussi.Comme Cazo, je suis d'une grande famille unie et sympathique, mais parce que nos noëls passés furent si beaux et joyeux, on a trop de mal à se retrouver maintenant qu'un jeune frère et une soeur ont quitté le clan par accident et le papa qui meurt l'an dernier juste après Noël !
Côté descendance...les voilà tous pacsés et choisissant de réveillonner avec la "belle famille très traditionnelle..."ils y tiennent beaucoup, tu sais,toi, on sait que tu t'en fout...on a tellement l'occasion de fêter ensemble..."
et c'est vrai !
je leur ai tellement rabâché que cette fête n'avait plus de sens ,qu'elle était commerciale...!!!

Donc, j'assume et je ne verrais pas mes petits chéris se précipiter sous le sapin,avec leurs yeux pleins de miracles!

Moi, c'est toute l'année que dès que j'ai trois sous, j'offre un cadeau improvisé par ci par là et à Noël, la débauche de consommation m'écoeure à un point tel que je n'arrive même pas à entrer dans un magasin!

Donc, ça déprime aussi du côté de chez moi et je voudrais dormir au moins jusqu'au 3 janvier !
Chiche !!!!!

monique

Anonyme a dit…

Première chose, tu n'est pas invité à Noël !
pour la simple et bonne raison que personne n'a envie de te voir, et bien sûr nous ne voudrions pas t'infliger ceci...
Deuxième chose, ce n'est pas Noël qui est hypocrite mais toi, nuance. En tout cas ne te fais pas de souci, j'expliquerai à ton "neveux" qui vient d'avoir 8 ans que son oncle n'a rien compris! Ne t'en fais pas il comprendra...
Pour finir, je te plains, tu es seul avec ton ordinateur et tes internautes virtuels. tu n'aimes que toi et personne d'autre, tu es tellement arrogant et prétentieux que tu me dégoûte. Joyeux Noël et bonne continuation dans ton "monde" de merde.

Anonyme a dit…

Karoline, tu dois être bien jeune pour tenir des propos aussi radicalement violents !

Les histoires de famille sont toujours très compliquées et, à mon sens, n'ont pas leur place ici.
Elles peuvent parfois se démêler dans un dialogue direct, entre quatre yeux, ou avec l'aide extérieure d'un psy.

A la lecture de ton commentaire, on peut cependant comprendre qu'il n'ait pas envie de jouer la comédie de la "sainte famille"!

Si je me permets cette réaction, c'est pour rectifier un point : je ne suis pas une "internaute virtuelle".

Je suis son amie, une parmi d'autres. Nous nous connaissons, nous nous sommes rencontrés,nous nous téléphonons et nous écrivons par mail régulièrement.

Et la plupart de ceux qui fréquentent ce blog n'ont pas l'amitié "virtuelle", mais bien réelle et surtout sincère.

Nous apprécions Gwen., nous l'aimons avec ses qualités et ses défauts.

Nous ne l'aimons pas pour ce qu'on
voudrait qu'il soit , au nom de je ne sais quelle norme, mais bien pour ce qu'il EST !!!

Ta colère envers lui me laisse à penser que c'est encore une forme d'amour qui s'exprime. Sinon, tu serais indifférente et tu n'aurais pas pris le temps d'écrire.

Alors, si tu t'intéresses encore un peu à lui, sache qu'il n'est pas seul. Il a des amis qui l'estiment et lui témoignent leur affection.

La vie peut s'interrompre à tout moment J'en ai fait le triste constat bien souvent.

N'attendons pas que les personnes disparaissent pour réaliser que nous les aimions!

Bon Noël à toi et à tous !

Monique

Anonyme a dit…

Chère Monique, si je me permets d'intervenir cette fois ,crois moi, c'est pour une bonne raison,je n'ai que 20 ans certes, mais je sais reconnaître un menteur. A la lecture d'un commentaire de gwen (une fois de plus mensongé), mon sang n'a fait qu'un tour...
Tu connais gwen grâce à internet et depuis peu de temps, à mon sens tu ne peux pas juger ni intervenir. Depuis le début, Gwendal s'est inventé une vie qu'il n'a pas. C'est un usurpateur, ni plus ni moins. Et c'est bien dommage qu'il arrive encore à tromper autant de monde.
C'est plutôt lui qui à besoin d'un psy pour faire le deuil de tous ses démons. Bon noêl à tous!
karolyne

Monique a dit…

Karolyne, merci de ta réponse.

Je ne comprends évidemment pas de quoi tu parles.
Je ne le connais pas menteur, ni usurpateur.

Ses propos me semblent bien s'accorder avec sa vie, qu'il ne cache pas. Il vit modestement, avec ses difficultés, comme d'autres, parfois plus que d'autres...sa santé en particulier et nos opinions convergent souvent.

Je n'ai pas eu l'occasion de le prendre en "délit" de mensonge ou d'usurper une quelconque identité.

Je serais surprise d'apprendre qu'il vit dans une demeure cossue, comme un rentier et qu'il ait des idées de droite, par exemple...

S'il s'agit de ses relations familiales, je ne me permettrais pas d'en juger, puisque , bien sûr, je ne peux pas les connaître.
Il est plutôt discret là dessus comme nous le sommes en général par principe sur ce blog.
Et "en direct", j'en connais un peu plus.
Je n'ai pas à juger, tu as raison, mais je me suis permis d'intervenir sur ton commentaire qui m'a choqué par sa violence.

Je pense que ça lui a fait du mal et comme c'est un ami, je m'en inquiète.

Il me semble quand même, Karolyne,que le mieux serait que tu aies une bonne discussion avec lui.
Je sais aussi par expérience
( j'ai 57 ans)qu'il n'est bon ni pour le moral ni pour la santé, de porter trop longtemps en soi les colères, la haine, le mensonge.

C'est mieux de s'en débarrasser le plus vite possible.
Parler, dire, écouter , chercher à comprendre...
Cela évite bien des souffrances.

Je te souhaite une belle année,
et des éclaircies dans tes relations.

monique

Anonyme a dit…

Si Karolyne passe par là ,je veux juste lui dire que notre ami Gwendal nous est précieux !
Quand on aime, ce n'est pas parce que ou à condition que ... on aime, c'est tout !
Un jour, Karolyne , je l'espère , tu sauras jeter les étiquettes anciennes et le rencontrer comme il est !
heureusement, il n'est pas parfait ! et moi non plus !colette