Aujourd’hui, je vais vous raconter une bien jolie histoire.
Il était une fois un site internet d’information. C’était, et c’est toujours, un site sympa, intelligent, qui propose plein de vidéos de reportages, d’interviews, toutes plus ou moins intéressantes, mais permettant toujours de se poser les bonnes questions. Comme sur la plupart des sites de ce genre, chaque article ouvre un espace à ses lecteurs-téléspectateurs pour que ceux-ci puissent commenter à loisir ce qu’ils lisent et ce qu’ils voient. Ah ! Croyez-moi, ça y va dans les commentaires ! On y trouve de tout ! Les opinions et les idées politiques s’y affrontent comme dans une arène. Le gauchiste trotskiste y côtoie le nationaliste identitaire, le ségoléniste se heurte au centriste et au communiste (révolutionnaire ou pas). Le vieux soixante-huitard discute avec le bobo, le chômeur rmiste avec le retraité… Bref, c’est un melting-pot de notre société française. De temps en temps ça dérape un peu, mais l’un dans l’autre un dialogue s’engage, parfois stérile, parfois productif, toujours informatif…
Le fait est que sur ce site, on s’y sent bien. Tellement bien que certains commentateurs y ont leurs habitudes ! Ils s’y sont installés bien au chaud, formant ainsi une espèce de noyau dur. Il suffit qu’une voix cesse de s’exprimer pendant quelque temps, pour que les autres s’interrogent, voir s’inquiètent… Bref, au fil du temps, comme dans la vie, des affinités se créent, et c’est normal. C’est humain.
Un beau jour, quelqu’un proposa que, puisque nous nous entendions si bien par clavier interposé, ce serait sympa de se rencontrer pour de vrai… Et pour ce faire, quoi de mieux comme occasion que de profiter des vendanges de la vigne à Farinet ?
Nous étions le 10 mai lorsque l’idée fut lancée. D’une simple hypothèse, cette idée se transforma en proposition, puis en projet concret… Bon an mal an, on réussit à se contacter via nos boites mail respectives ou par l’intermédiaire de ce blog, et à organiser ce qui s’avéra être une migration.
Car ce ne fut pas facile ! Chacun habitait dans son coin de France. Chacun avait ses contingences, familiales ou professionnelles… Il y eut des désistements et des ralliements. On organisa des covoiturages, on fit des réservations pour l’hébergement… Petit à petit les choses se sont mises en place, et nous y sommes arrivés !
On s’est retrouvé huit inconnus dans un coin inconnus de tous, ou presque. Huit humains d’horizons différents, de régions différentes. Chacun avec son histoire, son vécu, sa sensibilité.
Alors bien sûr, je crois que nous avions tous une petite appréhension. Nous étions dans le possible, le probable, mais cependant nous allions vers l’inconnu. Et l’inconnu effraie la plupart du temps… On se demande si la réalité va correspondre avec l’image que l’on s’est formée dans sa petite tête, bien à l’abri derrière son écran. Se rencontrer devient alors une mise en danger… Qu’est-ce qui va pouvoir garantir que cette entente, cette bonne humeur, va se concrétiser dans la vie réelle ? Rien.
Car, il faut bien le dire, il existe deux sortes d’internautes accrocs aux commentaires. Il y a d’une part les « natures » ; Qu’ils soient exubérants ou réservés, ces personnes sont les mêmes dans la VTJ (Vie de Tous les Jours) qu’ils le sont sur le net. Ils sont rares. Très rares. Et puis il y a ceux, l’immense majorité, qui utilisent le net comme un moyen de « vivre » autrement que dans la VTJ. Timides ou extravertis, ces internautes vont s’exprimer différemment, voir a contrario, de ce qu’ils sont réellement.
Alors, je ne vais vous révéler qui est quoi, ou qui dit quoi, ça n’a pas d’intérêt. D’ailleurs vous ne trouverez aucun pseudo ou prénom dans ce texte. Mais je peux vous assurer que l’on a parfois de jolies surprises ! Unetelle, mordante et sarcastique se révèle être une personne timide, une autre plus réservée est en fait un bout en train de première…
Entendons-nous bien, il ne s’agit là nullement de supercherie, encore moins de mensonge. C’est juste un élément supplémentaire qu’il faut rajouter à la complexité humaine. Ce n’est ni bien, ni mal. C’est comme ça, c’est humain ; Un point c’est tout.
Et pour le coup, je peux vous assurer que ce week-end fut plein d’humanité.
On s’est donc retrouvé. D’abord par petits groupes de deux ou trois qui ont chacun pris la route vers la belle confédération helvétique… Ah, au fait ! Le CH des voitures suisses, ça veut dire Confédération Helvétique et pas Constructeur d’Horloges… Non, je précise au cas où…
Dès le vendredi soir nous étions déjà quatre. Puis dans la nuit, deux autres se sont pointés… Le lendemain encore deux autres… Finalement, le samedi après-midi, le quorum fut rempli. Nous avons fait honneur à la vigne à Farinet et à la légende. Nous avons fait honneur au vin Valaisan… Pas tant que ça finalement… En y repensant, je me dis qu’on a été plutôt sage dans la consommation, même si quelques belles et bonnes bouteilles ont quand même été vidées ! Et puis nous avons parlé. Parlé, parlé, parlé… De tout et de rien. De nos vies respectives, de nos boulots (ou pas), de nos familles… Je crois que l’on racontait sa vie un peu comme si chacun essayait de voir jusqu’où l’affinité commune pouvait aller… Je veux dire que des mois de commentaires avaient créé quelque-chose, certes, mais nous cherchions à voir si ce quelque-chose était bien réel et jusqu’à quel point il était durable.
Personnellement, j’ai vécu un moment rare. Un de ces moments d’entente et de fraternité plein de rires et de confiance. Un de ces moments que je ne suis pas prêt d’oublier.
Bien vite, trop vite, ce fut dimanche, et il a bien fallut que l’on songe à s’en retourner chez soi… Mais pas tout de suite ! Oh non… On a fait en sorte de ne pas penser au retour de toute la journée. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que les premiers prirent la route… Comme ça, brutalement, sans en passer par des adieux interminables propices aux émotions débordantes… On a bien fait, je crois. Car je sais bien que pour ma part, j’y serais probablement allé de ma petite larme ! Et puis ce n’est pas comme si l’on se quittait pour de vrai ! Nous savions que dès le lendemain, nous nous retrouverions sur le net, riches d’une expérience supplémentaire.
Alors que la technologie balbutiait encore, je me rappelle qu’on se demandait quelle était la réalité des relations via internet. Certains y voyaient (et y voient encore !) comme une échappatoire à la vie réelle. On craignait l’isolement de l’internaute face aux réalités concrètes. Et bien, je peux vous dire qu’il n’en n’est rien. Le net peut être un créateur de lien social. Et pas de ces liens éphémères et sans consistance, je parle d’amitié sincère et durable.
Pendant quelques heures, quelques jours, nous avons vécu une parenthèse dans nos vies. Une parenthèse magnifique et réelle. Un de ces moments qui rend la vie belle et riche.
Nous en sommes ressortis avec la ferme intention de renouveler l’expérience. Peut-être pas dans un an, mais plus tôt ! Ça se fera peut-être encore à Saillon ou peut-être pas. Mais ce qui est certain, c’est que la prochaine fois nous seront plus nombreux, et ça durera beaucoup plus longtemps qu’un week-end !
Pour finir, je voudrais quand même préciser que le site dont je parle, c’est bien sûr La TéléLibre.fr ! Que John-Paul Lepers soit ici remercié d’avoir contribué à cette merveilleuse rencontre. Merci JPL ! Tu peux être sûr que nous avons porté des toasts en ton honneur !
Et pour ce qui est des participants… Allez ! Je vous donne un indice : La plupart de ces personnes laissent volontiers des commentaires sur ce blog…
PS : Les photos ont été prises par votre serviteur lors de ce week-end. L’automne, dans le Valais, c’est vraiment magnifique…
Il était une fois un site internet d’information. C’était, et c’est toujours, un site sympa, intelligent, qui propose plein de vidéos de reportages, d’interviews, toutes plus ou moins intéressantes, mais permettant toujours de se poser les bonnes questions. Comme sur la plupart des sites de ce genre, chaque article ouvre un espace à ses lecteurs-téléspectateurs pour que ceux-ci puissent commenter à loisir ce qu’ils lisent et ce qu’ils voient. Ah ! Croyez-moi, ça y va dans les commentaires ! On y trouve de tout ! Les opinions et les idées politiques s’y affrontent comme dans une arène. Le gauchiste trotskiste y côtoie le nationaliste identitaire, le ségoléniste se heurte au centriste et au communiste (révolutionnaire ou pas). Le vieux soixante-huitard discute avec le bobo, le chômeur rmiste avec le retraité… Bref, c’est un melting-pot de notre société française. De temps en temps ça dérape un peu, mais l’un dans l’autre un dialogue s’engage, parfois stérile, parfois productif, toujours informatif…
Le fait est que sur ce site, on s’y sent bien. Tellement bien que certains commentateurs y ont leurs habitudes ! Ils s’y sont installés bien au chaud, formant ainsi une espèce de noyau dur. Il suffit qu’une voix cesse de s’exprimer pendant quelque temps, pour que les autres s’interrogent, voir s’inquiètent… Bref, au fil du temps, comme dans la vie, des affinités se créent, et c’est normal. C’est humain.
Un beau jour, quelqu’un proposa que, puisque nous nous entendions si bien par clavier interposé, ce serait sympa de se rencontrer pour de vrai… Et pour ce faire, quoi de mieux comme occasion que de profiter des vendanges de la vigne à Farinet ?
Nous étions le 10 mai lorsque l’idée fut lancée. D’une simple hypothèse, cette idée se transforma en proposition, puis en projet concret… Bon an mal an, on réussit à se contacter via nos boites mail respectives ou par l’intermédiaire de ce blog, et à organiser ce qui s’avéra être une migration.
Car ce ne fut pas facile ! Chacun habitait dans son coin de France. Chacun avait ses contingences, familiales ou professionnelles… Il y eut des désistements et des ralliements. On organisa des covoiturages, on fit des réservations pour l’hébergement… Petit à petit les choses se sont mises en place, et nous y sommes arrivés !
On s’est retrouvé huit inconnus dans un coin inconnus de tous, ou presque. Huit humains d’horizons différents, de régions différentes. Chacun avec son histoire, son vécu, sa sensibilité.
Alors bien sûr, je crois que nous avions tous une petite appréhension. Nous étions dans le possible, le probable, mais cependant nous allions vers l’inconnu. Et l’inconnu effraie la plupart du temps… On se demande si la réalité va correspondre avec l’image que l’on s’est formée dans sa petite tête, bien à l’abri derrière son écran. Se rencontrer devient alors une mise en danger… Qu’est-ce qui va pouvoir garantir que cette entente, cette bonne humeur, va se concrétiser dans la vie réelle ? Rien.
Car, il faut bien le dire, il existe deux sortes d’internautes accrocs aux commentaires. Il y a d’une part les « natures » ; Qu’ils soient exubérants ou réservés, ces personnes sont les mêmes dans la VTJ (Vie de Tous les Jours) qu’ils le sont sur le net. Ils sont rares. Très rares. Et puis il y a ceux, l’immense majorité, qui utilisent le net comme un moyen de « vivre » autrement que dans la VTJ. Timides ou extravertis, ces internautes vont s’exprimer différemment, voir a contrario, de ce qu’ils sont réellement.
Alors, je ne vais vous révéler qui est quoi, ou qui dit quoi, ça n’a pas d’intérêt. D’ailleurs vous ne trouverez aucun pseudo ou prénom dans ce texte. Mais je peux vous assurer que l’on a parfois de jolies surprises ! Unetelle, mordante et sarcastique se révèle être une personne timide, une autre plus réservée est en fait un bout en train de première…
Entendons-nous bien, il ne s’agit là nullement de supercherie, encore moins de mensonge. C’est juste un élément supplémentaire qu’il faut rajouter à la complexité humaine. Ce n’est ni bien, ni mal. C’est comme ça, c’est humain ; Un point c’est tout.
Et pour le coup, je peux vous assurer que ce week-end fut plein d’humanité.
On s’est donc retrouvé. D’abord par petits groupes de deux ou trois qui ont chacun pris la route vers la belle confédération helvétique… Ah, au fait ! Le CH des voitures suisses, ça veut dire Confédération Helvétique et pas Constructeur d’Horloges… Non, je précise au cas où…
Dès le vendredi soir nous étions déjà quatre. Puis dans la nuit, deux autres se sont pointés… Le lendemain encore deux autres… Finalement, le samedi après-midi, le quorum fut rempli. Nous avons fait honneur à la vigne à Farinet et à la légende. Nous avons fait honneur au vin Valaisan… Pas tant que ça finalement… En y repensant, je me dis qu’on a été plutôt sage dans la consommation, même si quelques belles et bonnes bouteilles ont quand même été vidées ! Et puis nous avons parlé. Parlé, parlé, parlé… De tout et de rien. De nos vies respectives, de nos boulots (ou pas), de nos familles… Je crois que l’on racontait sa vie un peu comme si chacun essayait de voir jusqu’où l’affinité commune pouvait aller… Je veux dire que des mois de commentaires avaient créé quelque-chose, certes, mais nous cherchions à voir si ce quelque-chose était bien réel et jusqu’à quel point il était durable.
Personnellement, j’ai vécu un moment rare. Un de ces moments d’entente et de fraternité plein de rires et de confiance. Un de ces moments que je ne suis pas prêt d’oublier.
Bien vite, trop vite, ce fut dimanche, et il a bien fallut que l’on songe à s’en retourner chez soi… Mais pas tout de suite ! Oh non… On a fait en sorte de ne pas penser au retour de toute la journée. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que les premiers prirent la route… Comme ça, brutalement, sans en passer par des adieux interminables propices aux émotions débordantes… On a bien fait, je crois. Car je sais bien que pour ma part, j’y serais probablement allé de ma petite larme ! Et puis ce n’est pas comme si l’on se quittait pour de vrai ! Nous savions que dès le lendemain, nous nous retrouverions sur le net, riches d’une expérience supplémentaire.
Alors que la technologie balbutiait encore, je me rappelle qu’on se demandait quelle était la réalité des relations via internet. Certains y voyaient (et y voient encore !) comme une échappatoire à la vie réelle. On craignait l’isolement de l’internaute face aux réalités concrètes. Et bien, je peux vous dire qu’il n’en n’est rien. Le net peut être un créateur de lien social. Et pas de ces liens éphémères et sans consistance, je parle d’amitié sincère et durable.
Pendant quelques heures, quelques jours, nous avons vécu une parenthèse dans nos vies. Une parenthèse magnifique et réelle. Un de ces moments qui rend la vie belle et riche.
Nous en sommes ressortis avec la ferme intention de renouveler l’expérience. Peut-être pas dans un an, mais plus tôt ! Ça se fera peut-être encore à Saillon ou peut-être pas. Mais ce qui est certain, c’est que la prochaine fois nous seront plus nombreux, et ça durera beaucoup plus longtemps qu’un week-end !
Pour finir, je voudrais quand même préciser que le site dont je parle, c’est bien sûr La TéléLibre.fr ! Que John-Paul Lepers soit ici remercié d’avoir contribué à cette merveilleuse rencontre. Merci JPL ! Tu peux être sûr que nous avons porté des toasts en ton honneur !
Et pour ce qui est des participants… Allez ! Je vous donne un indice : La plupart de ces personnes laissent volontiers des commentaires sur ce blog…
PS : Les photos ont été prises par votre serviteur lors de ce week-end. L’automne, dans le Valais, c’est vraiment magnifique…
22 commentaires:
La différence, dans la vie réelle, c'est qu'on peut se contenter de savourer l'atmosphère d'un Amour vaste et concret qui vous enveloppe tout autour et vous envahit à l'intérieur .
Une confiance totale ...
Ton texte est très beau, Gwendal !
Bravo, ç'est jamais facile de se lancer dans une petite aventure avec des gens qu'on a jamais rencontré.
Je suis un télélibre-spectateur assidu et convaincu, je lis souvent les coms, mais je n'avais pas senti cette communauté naissante, ces quelques noms qui devenaient proches. Ca fait plaisir de voir que les communautés virtuelles peuvent se concrétiser in real life.
Continuez bien,
Zelittle
Eh Zelittle ! Il ne tient qu'à toi de participer à la prochaine expédition ! Tu sera, j'en suis sûr, le bienvenu.
C'est vrai que internet a ce coté formidable, c'est de pouvoir rassemblé et faire se rencontré des personnes qui sans ca n'auraient peut etre jamais eu l'occasion de se rencontrer.
Sympa l'article en tout cas.
Merci Gwen d'avoir si bien formulé ce rendez vous singulier.
Courageux, même, je dirais, car il fallait passer du virtuel au réel, ce qui se fait plus généralement dans l'autre sens !
Je pense comme toi que la sincérité a été le maitre mot du voyage, dans l'écriture d'abord , puis dans la parole, les regards...
Oui, il faut remercier John Paul et la télélibre pour cette "histoire" qui n'était pas prévue au programme initial du site.
Lui dire que la télélibre, par le choix de ses sujets, a permis des connections plus solides que la plus fiable des wifi !
allez, merci, je t'embrasse !
bien écrit, bien décrit Gwendal!
on s'y retrouve bien!
mais... (fallait ben !)pas oublier le Giorgio qui discrètement a su nous proposer et nous conduire aux lieux importants et si pittoresques de cette escapade .
J'aime beaucoup John Paul Lepers, libre et drôle parfois, toujours juste ! ;o)
Sur la bande droite : "le clip qui déchire" c'est excellent mais quand on va sur le blog "les mots sont un sens", on ne peut pas le visionner encore moins le copier....
Excellent, en tout cas !
Plus vrai que vrai !
Ben Momo ! C’est pourtant pas compliqué ! C’est une vidéo Dailymotion… Soit tu double-clique sur la vidéo pour accéder au site Dailymotion, soit tu vas dans le menu (en bas à droite de la fenêtre), tu cliques sur « exporter », et tu copie la ligne « lecteur exportable ». Après tu insères ces lignes html où tu veux…
Merci à tous pour votre soutien et vos commentaires.
Salut Gwendal,
Les rencontres autour d'un bon verre, il n'y a que ça de vrai. D'ici qu'on nous les taxe !!
Par contre ça me troue le cul sur ce que tu racontes concernant les commentaires laissés par les internautes. Je pensais que l'écran et le pseudo permettaient aux gens de dire vraiment ce qu'ils pensent. Mais même si là, ils jouent un rôle ...!!!
Enfin, comme tu le dis bien, l'humanité est ainsi. Mais il est toujours bon de le savoir.
En tout cas, il est rassurant de voir que l'homme a besoin de contact physique et qu'il ne se satisfait plus seulement de virtuel.
On nous promettait des pilules pour se nourrir au XXIE siècle, mais le vin et la bonne chair sont restés. Alors vive la vie !! Et comme disait Desproges : "Vivons heureux en attendant la mort"
Ta parole est d’or mon cher Fix ! Même si ce que je raconte sur l’écran protecteur est vrai, ce n’est pas un crime… Et en même temps c’est assez compréhensible, non ? Peut-être en est tu étonné parce que tu fais partie de cette minorité dont je parle, mais pour ma part, je n’ai aucun mal à avouer la différence qu’il existe entre le Gwendal du Web, plutôt réfléchi et posé, et le Gwendal de tous les jours, peu sûr de lui, légèrement fanfaron et hyper-sensible…
Bon, j’en rajoute un peu ok ! Mais tu saisis le principe ?
Jvais entaché un peu cette bonne humeur.
http://www.numerama.com/magazine/11170-Le-Senat-veut-installer-un-spyware-sur-tous-les-ordinateurs.html
Pas cool...
Ils arrêtent pas ces enfoiros.
Houla! J'ai pas tout compris à la première lecture, mais déjà, j'aime pas ça !!! Je crois que j'aimerais pas avoir un logiciel comme celui-ci dans mon PC... Qui sait ce qu'il pourrait bien transmettre d'autre que le fait que je ne pirate jamais?
C' est pas tellement que derrière l' écran il s' agisse de jouer un rôle, mais passer du virtuel au réel permet de rajouter une dimension suplémentaire à la personnalité des gens qu' on a cru deviner en les lisant seulement : le ton, la façon de bouger, de parler, de se comporter ...
La façon de penser reste la même, c' est la manière de l' exprimer qui ne correspondra pas à 100% à celle que l' on s' imaginait soi en lisant l' autre. Après, de retour derrière l' écran, on comprends les mots des autres d' une manière plus complète, pas d' une manière antinomique.
Point de contrefaçon ici, donc.
Moi de toutes façons, j' ai trouvé que les personnalités organiques correspondaient assez bien à celles cybernétiques (ds la réalité je m' exprime plus simplement ...)
Ds la réalité j' aurais dit : c' était cool, y f' zait beau, les montagnes elles étaient hautes et colorées, avec la vallée ça faisait comme un nid protecteur, le vin était bon (mention spéciale au fendant), la chair était bonne aussi et la chaleur humaine humainement chaleureuse ... Bises ♥
Bourreau.
Tu l'as dit Bourreau ! Point de contrefaçon dans tous ça. Juste une information supplémentaire/complémentaire sur son interlocuteur. "les montagnes elles étaient hautes et colorées"! Te connaissant t'aurais certainement trouvé quelque-chose de plus poétiquement mordant va !
Il peu exister une légère différence. L'écrit est par définition plus posé que l'oral. C'est normal. Je suis plus de l'avis de Bourreau. C'est la manière dont on a lu les gens, sans la gestuelle et le contact physique qui peut fausser la perception que l'on a de l'autre.
Et puis ce n'est pas en quelques lignes que l'on peut appréhender la complexité humaine. Avec une bonne bouteille, c'est plus facile !!
Quand aux spywares, au nom de la protection, tous les moyens sont bons pour nous surveiller et nous ficher. La lutte doit continuer !
Tiens Gwendal, pour sauvegarder ton blog si d'aventure un malheureux accident arrivait. C'est un aspirateur qui te permettra de sauver ton blog sur cd et d'en garder une trace et de le regarder tranquillement hors connexion. Et qui sait, tu pourras le montrer à tes enfants !!
-http://www.01net.com/telecharger/windows/Internet/aspirateur/fiches/1911.html-
Merci Fix ! Y m’plait bien ce logiciel. J’me le mets sous le coude pour une utilisation ultérieure… Tu l’as testé ?
Tu m'étonnes !!
J'ai sauvé mes textes impérissables de conneries que je pourrais relire dans 20 ans, une larme humide accrochée à ma paupière gauche, snif, snif !!
Attention, pense à le faire régulièrement. Environ 20 minutes pour la sauvegarde ou la mise à jour de sauvegarde.
OK ! Merci ! Je vais me faire ça dès demain matin. :)
Je suis contente pour vous, belle histoire d'amitié !
Merci Gwen, pour le mode d'emploi de daylymotion...j'avais trouvé mais c'était la page qui bloquait la première fois que j'ai essayé...
Oui, bourreau...les montagnes étaient belles et bien réelles...et dans la réalité, il n'y a pas que les mots qui "parlent"...les regards, le langage du corps, ça compte aussi !
Et ça a ouvert d'autres angles de perception ...
Aucun clavier ne remplacera la chaleur humaine...même si les petites mains qui l'animent ont des doigts d'or!
bises aux commentateurs...
Enregistrer un commentaire