Durant toute ma vie professionnelle, je n’ai jamais eu la possibilité de me voir offrir des tickets restaurants… Enfin, quand je dis offrir, vous m’avez compris… La moitié étant payée par le patron si j’ai bien compris et le reste étant prélevé sur le salaire, on ne peut pas vraiment dire qu’ils soient offerts…
Mais bon, toujours est-il que je n’en n’ai jamais eu. La seule fois où j’ai utilisé ce genre de choses, ce n’était pas les miens… Une de mes ex ne les utilisait pas et me les refilait pour arrondir mes fins de mois et remplir mon frigo. Je me rappelle que nous allions ensemble chez Carnivor et nous faisions le plein de bidoche pour le mois. C’était bien pratique cette petite dose de pouvoir d’achat en plus…
D’ailleurs je n’étais pas le seul à utiliser ces tickets pour autre chose que ce à quoi ils étaient destinés. L’Euro, la baisse du pouvoir d’achat, la crise, toutes ces merdes qui nous sont tombées sur le coin de la gueule depuis dix ans, ont amené de plus en plus de salariés à ne se contenter que d’un encas rapporté de la maison pour le déjeuner et à garder ces tickets pour autres chose de plus important. Les courses de fin de mois par exemple. Celles qui faut faire avec les fonds de poche…
Bref, le péquin moyen, même s’il n’est pas forcément très intelligent, sait deviner que même si on lui en offre la moitié, il n’est pas obligé d’aller dépenser douze euros dans la brasserie du coin. D’autant que le taulier du troquet en question, la plupart du temps s’est déjà mis la différence de TVA gracieusement offerte par Sarkozy dans la poche.
A un moment, il faut arrêter d’engraisser les porcs et penser un peu à s’occuper de soi-même.
Au fil du temps donc, les tickets restaurants sont devenus des bons d’alimentation. Ni plus ni moins. La poire pour la soif, le petit plus qui fait la différence.
Sauf que les accords entre le patronat et lui-même prévoyaient que cette manne financière aille pour moitié de la poche des patrons vers les patrons de bistrots, et pour l’autre moitié, des employés vers ces mêmes patrons de bistrots… Et a partir de moment où l’employé ne joue plus selon les règles, il y a forcément un manque à gagner pour ces derniers… les patrons de bistrots.
D’où, toujours forcément, une espèce de mécontentement chez cet électorat de base Sarkozyste.
Qu’à cela ne tienne, la rectification est faite. Dorénavant, le salarié n’aura pas le droit d’utiliser ses tickets restos pour autre chose que le plat du jour du troquet du coin, ou alors à la rigueur des plats à emporter consommables tout de suite ! En clair de la malbouffe.
Mais comme ça risquait de faire un peu gros comme pilule à avaler, l’Etat dans sa grande magnificence tolère que l’on achète des fruits et des légumes !
Après la baisse de la TVA à 5,5% ; voilà donc un nouveau cadeau offert par pur électoralisme à ces engeances que sont les bistrotiers et la Grande distribution… Sauf que, à la différence de la TVA, c’est directement dans la poche du consommateur que Sarkozy est allé chercher son cadeau.
Mais bon, toujours est-il que je n’en n’ai jamais eu. La seule fois où j’ai utilisé ce genre de choses, ce n’était pas les miens… Une de mes ex ne les utilisait pas et me les refilait pour arrondir mes fins de mois et remplir mon frigo. Je me rappelle que nous allions ensemble chez Carnivor et nous faisions le plein de bidoche pour le mois. C’était bien pratique cette petite dose de pouvoir d’achat en plus…
D’ailleurs je n’étais pas le seul à utiliser ces tickets pour autre chose que ce à quoi ils étaient destinés. L’Euro, la baisse du pouvoir d’achat, la crise, toutes ces merdes qui nous sont tombées sur le coin de la gueule depuis dix ans, ont amené de plus en plus de salariés à ne se contenter que d’un encas rapporté de la maison pour le déjeuner et à garder ces tickets pour autres chose de plus important. Les courses de fin de mois par exemple. Celles qui faut faire avec les fonds de poche…
Bref, le péquin moyen, même s’il n’est pas forcément très intelligent, sait deviner que même si on lui en offre la moitié, il n’est pas obligé d’aller dépenser douze euros dans la brasserie du coin. D’autant que le taulier du troquet en question, la plupart du temps s’est déjà mis la différence de TVA gracieusement offerte par Sarkozy dans la poche.
A un moment, il faut arrêter d’engraisser les porcs et penser un peu à s’occuper de soi-même.
Au fil du temps donc, les tickets restaurants sont devenus des bons d’alimentation. Ni plus ni moins. La poire pour la soif, le petit plus qui fait la différence.
Sauf que les accords entre le patronat et lui-même prévoyaient que cette manne financière aille pour moitié de la poche des patrons vers les patrons de bistrots, et pour l’autre moitié, des employés vers ces mêmes patrons de bistrots… Et a partir de moment où l’employé ne joue plus selon les règles, il y a forcément un manque à gagner pour ces derniers… les patrons de bistrots.
D’où, toujours forcément, une espèce de mécontentement chez cet électorat de base Sarkozyste.
Qu’à cela ne tienne, la rectification est faite. Dorénavant, le salarié n’aura pas le droit d’utiliser ses tickets restos pour autre chose que le plat du jour du troquet du coin, ou alors à la rigueur des plats à emporter consommables tout de suite ! En clair de la malbouffe.
Mais comme ça risquait de faire un peu gros comme pilule à avaler, l’Etat dans sa grande magnificence tolère que l’on achète des fruits et des légumes !
Après la baisse de la TVA à 5,5% ; voilà donc un nouveau cadeau offert par pur électoralisme à ces engeances que sont les bistrotiers et la Grande distribution… Sauf que, à la différence de la TVA, c’est directement dans la poche du consommateur que Sarkozy est allé chercher son cadeau.
7 commentaires:
Tous les salariés n'ont pas la chance de travailler dans une grosse boîte qui a un Comité d'Entreprise qui leur permet d'aller en vacances à moindre frais, de bouffer avec des tickets restos... De plus, à travail égal, ces grosses boîtes payent mieux.
Fallait un peu de justice!! Et la justice umpiste, c'est de donner des avantages aux gros, et de laminer les classes moyennes, pour les ramener au niveau des classes inférieures, et leur instiller dans leur cerveau atrophié "regardez ces salauds de rmistes, ils vivent pas si mal en n'en foutant pas une rame avec vos impôts, quelle injustice !!"
Alors que paradoxalement, pour ces adeptes du libéralisme, le chômage et la précarité ne sont pas des problèmes de nos sociétés, ce sont des solutions du capitalisme pour asservir encore plus les classes laborieuses en leur faisant croire qu'ils sont des privilégiés et qu'en temps de crise ils doivent consentir à des efforts et des renoncements s'ils ne veulent pas se retrouver à la rue.
Le pire, c'est qu'en contrôlant la très grande majorité des medias, ils arrivent à faire gober tout et son contraire...
Le cynisme de nos dirigeants, politiques et/ou économique, ce qu'on traduit généralement par "droite décomplexée" est arrivé à son paroxysme; La Grèce en est l'illustration : Privatisation des bénéfices et mutualisation des pertes.
Qui après avoir fait de colossaux bénéfices, a dérapé (consciemment, peut-être..) et généré cette crise ?? Les mêmes qui aujourd'hui distribuent des bonus à leurs employés spéculateurs et affichent des bénéfices indécents. Qui paye la facture ?? Ceux qu'ils ont mis dans la merde.
"On vit une époque formidable!..." Reiser
Poujade, reviens ! Ils te bouffent ton fond de commerce les salauds !
@Cazo : Le refrain est, hélas, connu… mais pas assez semble t-il. Alors il va falloir le répéter encore et encore…
@Aslan : C’est exactement ça !
Elle m'avait échappé, celle là !
Mais tu n'as rien compris , Gwen !
Voilà une mesure de salubrité publique : au lieu d'aller acheter leur pinard au supermarket, on va obligé ces salauds de pauvres à aller le boire au bistrot.
Et à payer le verre au prix de la bouteille !
Tu sais bien que les tickets resto ne servent qu'à ça ! Comme les allocs !
Non mais!!!
De toutes façons, comme dit Cazo,il ne reste plus que quelques gros CE pour donner des tickets resto...les autres, ils ont la carte de fidélité au supermarket pour les fins de mois.
ET revoilà la neige !!!
déjà 5 cm à cette heure...
Les amandiers en fleurs pleurent des larmes de glace...
@Monique : Suis-je crétin parfois ! C’est vrai que les pauvres ne sont que des alcooliques et les riches des gens qui ont « un problème »…
Pour la neige, pas chez moi. Enfin, pas encore. Ciel gris, bas, pesant, mais jusque là stérile.
Pour la neige, on est à 15 cm et ça continue !!
Saleté d'hiver qui ne veut pas décamper !
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