Un dimanche tout gris. Du genre qui donne pas envie de sortir de chez soi, si vous voyez ce que je veux dire. Donc, un temps idéal pour bloguer.
Sauf que, pas de bol, je n’ai pas envie de me lancer dans une critique politique aujourd’hui…
Pas envie de faire un papier sur la politique ne veut pas forcément dire pas envie d’écrire pour autant. Donc, je vais me contenter de jeter quelques mots sur l’écran, et on va voir ce que ça peut donner. Si le résultat me plait, vous en profiterez aussi. Et si non, et bien… ces mots iront rejoindre ma poubelle sidérale.
Je pourrais essayer de parler de la fête du jour, à savoir celle de tous les saints. Sauf que fêter les morts c’est pas trop mon truc. Ce n’est pas que je m’en tape, non c’est pas ça… C’est juste que la mort est pour moi une chose tellement banale que je n’arrive pas à comprendre pourquoi les gens ont besoin d’y consacrer une journée.
Attendez, quand je dis banale, ça ne veut pas dire que les cadavres m’entourent depuis mon plus jeune âge. Ce n’est pas ce genre de banale là…
Pour moi, la mort ça fait partie de la vie. Tout le monde, tout ce qu’il y a de vivant sur cette terre est appelé un jour à mourir. C’est une chose normale. D’une normalité qui n’est ni triste, ni gaie. C’est un fait. Donc, je ne vois pas en quoi je devrais m’en émouvoir plus que ça…
Oh bien sûr, la perte de quelqu’un qui m’est proche provoque chez moi de la tristesse. Je ne suis pas un monstre. Mais cette tristesse est égoïste.
Soyons honnêtes, nous ne pleurons pas nos morts, mais l’absence qu’ils provoquent. Donc, en fait nous pleurons sur nous-mêmes… toujours cette fichue culpabilité !
Je hais la culpabilité. Non pas que je n’en n’éprouve pas à l’occasion, ça m’arrive comme à tout le monde. C’est même plutôt sain car elle peut permettre de ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais je déteste la fausse culpabilité. Celle qui nous est imposée par je ne sais quelle tradition ou quelle pseudo-obligation… Je trouve que l’on a suffisamment d’occasions de la ressentir sans pour autant en rajouter d’autres…
C’est marrant quand même cette propension à vouloir à tout prix se reprocher des choses ?
Toujours cette religion de merde… Tiens ! A ce propos, j’ai une super citation de Michel Onfray sur le sujet :
Dieu est une fiction fabriquée par des hommes qui ne veulent pas consentir au fait qu'ils vont mourir bientôt... Et que lorsqu'ils vont mourir, il leur arrivera exactement la même chose que ce qui arrive à leur petit chat lorsqu'il meurt :
C'est à dire pourriture, décomposition, disparition.
La négation de cette vérité là, qui est d'une immense cruauté, est la généalogie de Dieu.
Il n'y a pas de Dieu, parce qu'il n'y a que du corps.
Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse avoir peur de la mort. Comme je l’ai dit, c’est un fait inéluctable. Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse on va mourir donc pourquoi s’en faire pour ça ? Un fois cette inéluctabilité admise, il ne nous reste plus qu’à nous concentrer sur l’essentiel : La vie.
La vie comme nous la vivons et comme nous voulons la vivre… C’est ça qui compte.
Et c’est pourquoi lorsque la mort viendra me prendre, je lui dirais en la regardant droit dans les yeux… même pas peur !
Sauf que, pas de bol, je n’ai pas envie de me lancer dans une critique politique aujourd’hui…
Pas envie de faire un papier sur la politique ne veut pas forcément dire pas envie d’écrire pour autant. Donc, je vais me contenter de jeter quelques mots sur l’écran, et on va voir ce que ça peut donner. Si le résultat me plait, vous en profiterez aussi. Et si non, et bien… ces mots iront rejoindre ma poubelle sidérale.
Je pourrais essayer de parler de la fête du jour, à savoir celle de tous les saints. Sauf que fêter les morts c’est pas trop mon truc. Ce n’est pas que je m’en tape, non c’est pas ça… C’est juste que la mort est pour moi une chose tellement banale que je n’arrive pas à comprendre pourquoi les gens ont besoin d’y consacrer une journée.
Attendez, quand je dis banale, ça ne veut pas dire que les cadavres m’entourent depuis mon plus jeune âge. Ce n’est pas ce genre de banale là…
Pour moi, la mort ça fait partie de la vie. Tout le monde, tout ce qu’il y a de vivant sur cette terre est appelé un jour à mourir. C’est une chose normale. D’une normalité qui n’est ni triste, ni gaie. C’est un fait. Donc, je ne vois pas en quoi je devrais m’en émouvoir plus que ça…
Oh bien sûr, la perte de quelqu’un qui m’est proche provoque chez moi de la tristesse. Je ne suis pas un monstre. Mais cette tristesse est égoïste.
Soyons honnêtes, nous ne pleurons pas nos morts, mais l’absence qu’ils provoquent. Donc, en fait nous pleurons sur nous-mêmes… toujours cette fichue culpabilité !
Je hais la culpabilité. Non pas que je n’en n’éprouve pas à l’occasion, ça m’arrive comme à tout le monde. C’est même plutôt sain car elle peut permettre de ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais je déteste la fausse culpabilité. Celle qui nous est imposée par je ne sais quelle tradition ou quelle pseudo-obligation… Je trouve que l’on a suffisamment d’occasions de la ressentir sans pour autant en rajouter d’autres…
C’est marrant quand même cette propension à vouloir à tout prix se reprocher des choses ?
Toujours cette religion de merde… Tiens ! A ce propos, j’ai une super citation de Michel Onfray sur le sujet :
Dieu est une fiction fabriquée par des hommes qui ne veulent pas consentir au fait qu'ils vont mourir bientôt... Et que lorsqu'ils vont mourir, il leur arrivera exactement la même chose que ce qui arrive à leur petit chat lorsqu'il meurt :
C'est à dire pourriture, décomposition, disparition.
La négation de cette vérité là, qui est d'une immense cruauté, est la généalogie de Dieu.
Il n'y a pas de Dieu, parce qu'il n'y a que du corps.
Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse avoir peur de la mort. Comme je l’ai dit, c’est un fait inéluctable. Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse on va mourir donc pourquoi s’en faire pour ça ? Un fois cette inéluctabilité admise, il ne nous reste plus qu’à nous concentrer sur l’essentiel : La vie.
La vie comme nous la vivons et comme nous voulons la vivre… C’est ça qui compte.
Et c’est pourquoi lorsque la mort viendra me prendre, je lui dirais en la regardant droit dans les yeux… même pas peur !
17 commentaires:
Je vous en prie, mon cher, ne confondez pas la fête des saints (aujourd'hui) et l'hommage aux morts (demain) !
Bon, je retourne lire...
vous m'avez coupé la langue avec la faux, Didier *_* ....
j'allais le préciser : en effet, aujourd'hui c'est la fête de ts les saints et c'est demain que l'on se doit de "rendre hommage " aux morts!
Cela dit rien d'obligatoire ds cette célébration..c'est juste un "cérémonial" religieux et notamment "chrétien"... je me souviens très fort de ce jour pdt mon enfance et mon adolescence (du moins jusqu'à mes 21 ans) où mes frères et soeurs et moi avions obligation avec mes parents de faire le "tour des tombes"!!! ANGOISSE! je la ressens encore!
Ce que dit M. Onffray, je le savais confusément très tôt malgré mon environnement très "catholique et très pratiquant ".. j'y ajouterais cependant que rien ne meure jamais vraiment de nos corps... tout se transforme et s'allie pour faire naître autre chose, un autre élément vivant... Nous sommes poussières au même titre qu'un lys qu'une abeille ou qu'un érable et participons ainsi à la chaîne de toutes les vies sur terre et peut-être même ailleurs.
Quand on a intégré ça, on a moins peur peut-être mais ce serait mentir de dire que ça rassure vraiment. C'est d'ailleurs pour ça que d'aucuns (tout à fait légitimement d'ailleurs) se rassurent dans des croyances ou des religions.
Pour ma part , consciente de ce refuge factice, je m'y refuse,aussi, me reste à vivre l'instant et de tenter d'en jouir *_*
@Didier Goux : Diantre ! Pardonnez ma confusion de mécréant !
@Cécile : Toi aussi t’as pas peur ? C’est bien…
@ Gwendal
Bien ou pas bien, je ne sais pas... mais je n'ai pas dit que je n'avais pas peur! j'ai dit que j'avais conscience que la "moisissure" de nos corps servait selon moi à prolonger, à engendrer, à créer d'autres vies.. et que sachant cela, malgré les bains quotidiens de mon enfance catho,je n'avais pas choisi d'aller me refugier ds ce "placebo refuge" que constitue les religions quelles qu'elles soient.Cela dit j'ai quand même peur... une peur qui a à voir avec l'inconnu parce que malgré mes convictions qui sont "raisonnées" je ne suis sûre de rien...
Mouais… mon avis c’est que malgré ta désintoxe, la drogue continue d’agir en toi. Pour moi, il n’y a pas à avoir peur de l’inconnu puisqu’il n’y a pas d’inconnu, il y a juste … rien. Le néant, quedalle, peau de zob. La lumière s’éteint, pont final.
C’est parce que les gens s’échinent à vouloir croire qu’il y a « quelque-chose » après, quelque-chose de connu ou d’inconnu, qu’ils ont peur.
euh... quelle drogue? cette peur de l'inconnu, (même si l'on sait intellectuellement qu'il n'y a rien après la vie, si ce n'est le néant) est tout à fait humaine. Et personnellemnet, justement, c'est parce que je suis persuadée qu'il n'y a rien après que j'ai peur... je n'ai pas envie , du moins pour l'instant que ça s'arrête.
Si j'avais la certitude ou la conviction qu'il y avait quelquechose après j'aurais effectivement moins peur.C'est pour cela que les gens s'inventent un après, précisément pour avoir moins peur!!! mais ça n'est pas mon cas.
... à la lecture de ton dernier com, en fait je pense le contraire de toi.. ou alors on est d'accord et tu n'exprimes pas ta pensée clairement *_*
C’est possible en effet que je m’exprime mal…
La drogue, c’est la religion.
Contrairement à toi, je pense que c’est justement parce qu’ils sont persuadés qu’il y a un « après » que les gens ont peur… (Le dire plus clairement me semble compliqué. )
Enfin, c’est comme ça que je vois les choses.
Je suis persuadé qu’il n’y a rien après, et je sais également que la mort est un fait inéluctable. A partir de là, j’accepte et je n’ai donc pas à en avoir peur…
oui j'avais compris que tu parlais de la religion mais ça n'est pas elle ni mon éducation religieuese qui fait que j'ai peur de la mort...
quand tu dis : "Je suis persuadé qu’il n’y a rien après, et je sais également que la mort est un fait inéluctable" .. euh, ben voui je suis d'ac! en revanche, quand tu dis : " A partir de là, j’accepte et je n’ai donc pas à en avoir peur… ", je dis chapeau l'ami! moi je l'accepte mais ça n'empêche pas que ça me fait quand même peur et ça n'a rien à voir avec la religion , juste avec le fait que j'ai sans doute pas fait comme toi un travail d'ascète, d'anachorète ou de sage pour pouvoir sereinement accepter que ça s'arrêtera un jour net. voilou! *_*
Eh ! Attends... Je sais que je pense ça maintenant, mais je n'exclus pas le fait de me retrouver pété de trouille lorsque la chose arrivera !
Anachorète … Il a fallut que j’aille regarder dans le dictionnaire dis-donc… T’y vas fort quand même !
Allez! bonne soirée mon Gwendalou! bizzz *_*
Bonne soirée à toi Cécilounette !
Soyons honnêtes, nous ne pleurons pas nos morts, mais l’absence qu’ils provoquent. Donc, en fait nous pleurons sur nous-mêmes… toujours cette fichue culpabilité !
Quoi de plus normal?
Quand quelqu'un est mort, bah, il est mort, donc pour lui, souffrance, tristesse et tout le reste n'existe plus (a moins que… mais bon), a partir de là donc, forcement c'est ceux qui restent qui subissent.
Ho si, parfois quand meme dans certaines circonstances on se dit, "ptain, partir maintenant, il voulait et pouvait encore faire temps et choses".
L'important restant de mourir le plus tard pour pouvoir faire un max de chose et si possible de pas morfler avant d'y passer :)
Gwendalou
Nous avons longuement parlé du sujet à midi, au téléphone, entre la poire et le poulet au curry...
Mais pour Cécilounette ( pardon de me faire une place dans votre intimité) ...
j'accepte assez bien la mort. j'ai vécu de nombreux deuils et pas des moindres...je l'ai vu arriver, la faucheuse, en tenant mon père dans mes bras...je l'ai vu à l'oeuvre avant , pendant et après...moi même, je l'ai senti passer pas loin au moins deux fois...cette sensation physique étrange à la fois de glacial et de brulant...mais au moment où elle arrivait, je ne me posais plus de questions...c'était même plutôt agréable.
Je crois que le passage ne doit pas être aussi difficile que ça .
Mais c'est la question de l' "après" qui taraude.
Car certes, le corps pourrit ou brule, comme vous dites, les miasmes ou le dioxyde de carbone vont aller nourrir d'autres matières...
Moi, tu vois, Cécile, je ne le dis pas à Gwen puisqu'il ne l'envisage même pas, j'ai l'intime conviction qu'il y a autre chose que la matière physique en nous...un truc absolument pas rationnel ...certains disent l'esprit, l'âme, le corps astral... commun et reliant toutes les formes de vies.....une forme consciente qui irait s'incarner dans une autre matière..
et c'est là que j'aimerais en savoir davantage...
Je n'ai pas peur non plus. Mais je serais contrariée de mourir sans avoir compris certaines de ces choses...
Autre chose qui me contrarierait aujourd'hui si la mort arrivait, c'est que la vie continue sans moi...Je ne suis encore trop attachée à la vie pour avoir envie de la quitter...
Voilà ce que m'inspire ce jour des morts...
Quant aux "saints"...aucune inspiration...ce n'est pas mon univers !!!!
@Pseudo : Ouais c’est ça, l’important n’est pas de mourir, c’est de ne pas souffrir qui compte… Même si j’ai eu mo lot en la matière, j’ai toujours une peur horrible de la souffrance, autant physique qu’affective.
@Monique : Bon comme on a déjà causé tous les deux j’ai rien de plus à dire.
@Mob
"Je crois que le passage ne doit pas être aussi difficile que ça . Mais c'est la question de l' "après" qui taraude." Oui c'est ça,tu as raison, Monique,c'est aussi le sujet de notre échange entre Gwen et moi plus haut: l'"après"!
nous pensons tous les trois, semble-t-il, que nous ne sommes plus rien qu'une matière qui se décompose pour aller en nourrir d'autres...
Toi tu possèdes l'intime conviction "qu'il y a autre chose que la matière physique en nous...
une forme consciente qui irait s'incarner dans une autre matière.." (la "mémoire des cellules" ? ) ... nan , j'rigole! C'est possible, mais je me dis que ça aussi, ça "rassure" ... et ça permet aussi d'avoir moins peur!
En fait je n'en sais rien comme tout le monde, c'est pourquoi je me répète : vivons intensément l'instant et hâtons-nous de faire ce que nous avons à faire sans "procrastiner", avant qu'il ne soit trop tard!
Belle nuit à tous
Cécile *_*
Gwen, tu dis : "c’est justement parce qu’ils sont persuadés qu’il y a un « après » que les gens ont peur" ; tu n' as peut être pas encore réussi à dire clairement ce que tu voulais dire, parce que j' ai crus comprendre que tu étais d' accord (comme je le suis) avec Michel Onfray, qui pense que l' "après" a ete "crée" pour se rassurer contre la peur du néant.
Ou alors cette peur d' un "après" concerne surtout l' enfer -l' enfer façon Jérome Bosch, où l' on mange des pals et chie des braises.
Uniquement le paradis quand on meurt, ça aurait été trop facile, il a fallut inventer un truc pour que les gens soient rassurés, mais pas complètement ; un truc qui permet de dicter aux ouailles comment se comporter et à qui obéir pour avoir une bonne place et être bien assis (a la droite de Dieu de préférence) "après".
L' idée de la mort me terrifie tellement que quand je sens mon intégrité physique en passe d' être malmenée, je fuis et me débat avec la puissance d' un éléphant et l' agilité d' un rat ...
PS : ça y est, j' ai lu tout les articles en retard ;)
ce qui me terrifie moi, c'est la terrible vieillesse qui guette tous ceux qui n'auront pas eu la bonne idée de mourir jeune .Je la vois de près avec une personne très aimée et devenant... rien, une chose souffrante .
la mort, en fait je m'en fiche !
c'est le pari de Pascal.
S'il n'y a pas de suite ,tant pis! je n'en saurai rien !
et s'il y a une suite ,eh bien je suis curieuse de voir quoi!
et je penche pour cette éventualité.
l'esprit est immatériel et ne peut s'arréter .
donc, une vie continue...
tout le reste m'apparaît foutaise .! LCFR
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