Bien ! Ainsi que nous en étions convenu la semaine dernière, j’ai acheté dès hier le n°4634 du Canard Enchaîné.
La première chose qui me saute aux yeux, à la lecture de la Une du journal satyrique, c’est que je ne sais pas trop par quel bout commencer… C’est que la première page du Canard, c’est comment dire… Du concentré de nouvelles. Du tassé de l’information.
Deuxième constatation, le Canard est un hebdomadaire. Donc, par voie de conséquence, il se pourrait bien que les infos qu’il contient soient quelque peu passées… Mais bon, on va essayer quand même de vous commenter tout ça.
Commençons avec le titre qui barre toute la Une : « Les restaurateurs sont durs d’oseille ! »
L’article, bien évidemment, revient sur la baisse de la TVA (de 19,6% à 5,5%) octroyée à l’ensemble des métiers de la restauration en début d’été.
Comme le titre de la manchette le laisse supposer, les restaurateurs sont quelque peu réticents à répercuter sur les menus le royal octroi… En effet, on a observé que pour la plupart des établissements il n’y a pas plus de réduction que de beurre en broche, et que pour ceux qui ont daigné le faire celle-ci ne dépasse pas les 1,7% pour la restauration, et 0,7% pour les cafetiers ! Et le Canard de s’étonner car logiquement les additions auraient du baisser logiquement et mathématiquement de 11,8%...
Alors bien sûr, les explications foireuses ne manquent pas : Non mais attendez ! Moi, je vais en profiter pour embaucher! Ou encore mieux : J’ai prévu de faire des travaux !
Tu parles ! Rien que des menteurs et des voleurs ces gargotiers ! Le petit cadeau de Sarko, qui représente quand-même 3 milliards d’euros, et qui était sensé relancer la consommation en faisant chuter les prix, et bien il semblerait que les restaurateurs se le soient mis dans la poche et puis c’est tout !
Tien ! Ça me fait penser aux 35 heures… Prenez une mesure d’intérêt général sensée créer de la richesse et de l’emploi. Demandez à ce qu’elle soit appliquée par un patron, et comme de par hasard vous vous apercevez que la richesse va directement dans la poche du patron, et l’emploi peut aller se faire voir ailleurs. C’est ça que l’on appelle le capitalisme M’sieurs-dames !
Au final, le journaliste ironise sur le manque de reconnaissance de ces cafetiers et autres restaurateurs. En effet, l’UMP leur avait envoyé au début de l’été un petit bulletin rédigé comme suit : Au recto un auto-satisfécit quant aux promesses tenues. Et au verso, un bulletin d’adhésion à l’UMP ! Résultat, sur les 120 000 restaurateurs de France, quelques 300 d’entre eux auraient à ce jour mordu à l’hameçon.
Ca nous fait du 025% d’efficacité ça… Pas fameux.
Décidément ces restaurateurs sont des voleurs, mais aussi des ingrats !
Ensuite on peut lire juste en dessous un entrefilet intitulé : « Business caché de la grippe »
On y apprend que le maire d’un village (lequel ?) avait eu la bonne intention de commander des masques de protections pour ses administrés. Soucieux de la santé publique, celui-ci s’est alors tourné vers le fournisseur attitré de masque FFP2 décrit comme le plus efficace, mais aussi le plus moche. (voir la photo ci-contre le pourquoi de son surnom de « bec de canard »)
Il passe donc commande auprès de D’Medica pour être livré au mois de septembre au prix de 9,80 € HT la boite de vingt.
Surprise ! La demande est tellement forte (proportionnelle à la psychose sans doute), qu’il ne recevra ses masques qu’en octobre, et au prix de 14,95 € la boite ! Soit une augmentation de 52,5%.
En fait, nous nous retrouvons devant le même genre de dérive égoïste que dans l’article précédent. Certains profitent, en bon capitalistes qu’ils sont, du malheur des autres en se cachant vers la fumeuse loi de l’offre et de la demande.
En ce qui me concerne, je te ferais passer les dirigeants de D’Medica devant un tribunal populaire pour crime contre la société. Je ferais saisir tous leurs biens, professionnels et privés, et je te mettrais ça illico en taule ! Le stock de masque serait distribué gratuitement et le fruit de la revente des biens de ces pourris reversé à la Sécurité sociale !
Et ça M’sieurs-dames, c’est ce qu’on pourrait appeler la justice !
En bas de page on peut lire « La CGT saisie par la lutte des classes »
L’article relate la superbe tirade de Xavier Mathieu, responsable CGT de Continental, sur les ondes de France-Info ce lundi 17. Je ne puis résister au plaisir de vous la retranscrire ici, tellement ce genre de propos ravi mon cœur et titille mon âme : « Les Thibault et compagnie, ce n’est bon qu’à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils ne servent qu’à ça, toute cette racaille. »
Bon Ok, le français n’est pas trop son fort au Xavier. Mais, malgré ça et dans ce genre de situation, on ne peut qu’apprécier la fougue du propos et la justesse du discours.
Car en effet, lors de la bataille des Contis pour l’obtention d’une juste prime de licenciements, le secrétaire général de la CGT n’avait même pas daigné se déplacer pour soutenir ses troupes. Plus encore, il s’était même prononcé pour un soutien « modéré » envers les grévistes, sous le prétexte que ceux-ci étaient « actionnés » par les trotskistes… Autrement dit le NPA.
Or, il faut bien le reconnaitre l’action des Contis a porté ses fruits et sert même de base à d’autres actions de par le pays. Du coup, une coordination est même en train de se créer pour palier au manque de réaction de la centrale syndicale ! Elle sera présente pour un meeting le 5 septembre devant les usines Ford de Blanquefort (près de Bordeaux). Il existe même un blog qui sert de porte parole à ces dissidents extrêmement actifs ; Où va la CGT ?
Alors que le 7 décembre s’ouvrira le congrès de la CGT, je gage que le Thibault risque d’avoir chaud aux fesses et de se retrouver complètement débordé par sa base… Et ça, mes amis : C’est plutôt une bonne nouvelle.
Pour terminer cette revue de presse intéressons-nous à l’accroche qui se trouve tout en haut, à droite de la Une et qui est développée en page trois sous le titre : « Le Ministre de l’Intérieur parle trop et écrit trop »
La semaine dernière, lors de ma dernière revue de presse je vous parlais déjà de ce raté concernant les « cadets de la république »… Faites glisser la roulette et vous allez tomber dessus. C’est bon ? Vous avez les faits en mémoire ? OK…
Donc, dans cet article on apprend sans étonnement que le sinistre Hortefeux, lorsqu’il tempêtait devant les médias pour proclamer son innocence et désavouer ses propres services, ne faisait que mentir comme un arracheur de dent.
En effet, la Canard a réussi à se procurer un courrier confidentiel en date du 20 juillet, adressé par Hortefeux à son collègue des finances Eric Woerth. Dans cette lettre, le ministre de l’Intérieur faisait état des difficultés budgétaires qu’il rencontrait et son incapacité à pouvoir incorporer les 1050 cadets. Il réclame donc à Bercy une rallonge, rallonge qui permettrait de tenir les dépenses courantes, mais en aucun cas sauver la tête des cadets !
Lorsque l’on est en période de crise, il est considéré comme « normal » que les postes les moins importants soient supprimés. Ce qui veut dire que dans l’esprit du ministère de l’Intérieur, l’intégration d’un millier de jeunes issus des banlieues défavorisées, et bien c’est un poste pas très important…
Mais bon, même si se priver de quelques beurs en uniforme ne perturbe guère le ministère, il en est un autre qui ne compte pas se priver lui, du bénéfice en communication que cette rigolade était sensée apporter… Je veux parler bien sûr de notre Président !
Le 11 août, Hortefeux s’est fait avoiner sévère par le Chef, et a dû se précipiter dans les médias pour essayer de rattraper le coup !
Sauf qu’aux dernières nouvelles, les cadets sont toujours à la rue. A moins que d’ici-là Hortefeux ait pu avoir droit à sa rallonge ?
A la semaine prochaine !
La première chose qui me saute aux yeux, à la lecture de la Une du journal satyrique, c’est que je ne sais pas trop par quel bout commencer… C’est que la première page du Canard, c’est comment dire… Du concentré de nouvelles. Du tassé de l’information.
Deuxième constatation, le Canard est un hebdomadaire. Donc, par voie de conséquence, il se pourrait bien que les infos qu’il contient soient quelque peu passées… Mais bon, on va essayer quand même de vous commenter tout ça.
Commençons avec le titre qui barre toute la Une : « Les restaurateurs sont durs d’oseille ! »
L’article, bien évidemment, revient sur la baisse de la TVA (de 19,6% à 5,5%) octroyée à l’ensemble des métiers de la restauration en début d’été.
Comme le titre de la manchette le laisse supposer, les restaurateurs sont quelque peu réticents à répercuter sur les menus le royal octroi… En effet, on a observé que pour la plupart des établissements il n’y a pas plus de réduction que de beurre en broche, et que pour ceux qui ont daigné le faire celle-ci ne dépasse pas les 1,7% pour la restauration, et 0,7% pour les cafetiers ! Et le Canard de s’étonner car logiquement les additions auraient du baisser logiquement et mathématiquement de 11,8%...
Alors bien sûr, les explications foireuses ne manquent pas : Non mais attendez ! Moi, je vais en profiter pour embaucher! Ou encore mieux : J’ai prévu de faire des travaux !
Tu parles ! Rien que des menteurs et des voleurs ces gargotiers ! Le petit cadeau de Sarko, qui représente quand-même 3 milliards d’euros, et qui était sensé relancer la consommation en faisant chuter les prix, et bien il semblerait que les restaurateurs se le soient mis dans la poche et puis c’est tout !
Tien ! Ça me fait penser aux 35 heures… Prenez une mesure d’intérêt général sensée créer de la richesse et de l’emploi. Demandez à ce qu’elle soit appliquée par un patron, et comme de par hasard vous vous apercevez que la richesse va directement dans la poche du patron, et l’emploi peut aller se faire voir ailleurs. C’est ça que l’on appelle le capitalisme M’sieurs-dames !
Au final, le journaliste ironise sur le manque de reconnaissance de ces cafetiers et autres restaurateurs. En effet, l’UMP leur avait envoyé au début de l’été un petit bulletin rédigé comme suit : Au recto un auto-satisfécit quant aux promesses tenues. Et au verso, un bulletin d’adhésion à l’UMP ! Résultat, sur les 120 000 restaurateurs de France, quelques 300 d’entre eux auraient à ce jour mordu à l’hameçon.
Ca nous fait du 025% d’efficacité ça… Pas fameux.
Décidément ces restaurateurs sont des voleurs, mais aussi des ingrats !
Ensuite on peut lire juste en dessous un entrefilet intitulé : « Business caché de la grippe »
On y apprend que le maire d’un village (lequel ?) avait eu la bonne intention de commander des masques de protections pour ses administrés. Soucieux de la santé publique, celui-ci s’est alors tourné vers le fournisseur attitré de masque FFP2 décrit comme le plus efficace, mais aussi le plus moche. (voir la photo ci-contre le pourquoi de son surnom de « bec de canard »)
Il passe donc commande auprès de D’Medica pour être livré au mois de septembre au prix de 9,80 € HT la boite de vingt.
Surprise ! La demande est tellement forte (proportionnelle à la psychose sans doute), qu’il ne recevra ses masques qu’en octobre, et au prix de 14,95 € la boite ! Soit une augmentation de 52,5%.
En fait, nous nous retrouvons devant le même genre de dérive égoïste que dans l’article précédent. Certains profitent, en bon capitalistes qu’ils sont, du malheur des autres en se cachant vers la fumeuse loi de l’offre et de la demande.
En ce qui me concerne, je te ferais passer les dirigeants de D’Medica devant un tribunal populaire pour crime contre la société. Je ferais saisir tous leurs biens, professionnels et privés, et je te mettrais ça illico en taule ! Le stock de masque serait distribué gratuitement et le fruit de la revente des biens de ces pourris reversé à la Sécurité sociale !
Et ça M’sieurs-dames, c’est ce qu’on pourrait appeler la justice !
En bas de page on peut lire « La CGT saisie par la lutte des classes »
L’article relate la superbe tirade de Xavier Mathieu, responsable CGT de Continental, sur les ondes de France-Info ce lundi 17. Je ne puis résister au plaisir de vous la retranscrire ici, tellement ce genre de propos ravi mon cœur et titille mon âme : « Les Thibault et compagnie, ce n’est bon qu’à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils ne servent qu’à ça, toute cette racaille. »
Bon Ok, le français n’est pas trop son fort au Xavier. Mais, malgré ça et dans ce genre de situation, on ne peut qu’apprécier la fougue du propos et la justesse du discours.
Car en effet, lors de la bataille des Contis pour l’obtention d’une juste prime de licenciements, le secrétaire général de la CGT n’avait même pas daigné se déplacer pour soutenir ses troupes. Plus encore, il s’était même prononcé pour un soutien « modéré » envers les grévistes, sous le prétexte que ceux-ci étaient « actionnés » par les trotskistes… Autrement dit le NPA.
Or, il faut bien le reconnaitre l’action des Contis a porté ses fruits et sert même de base à d’autres actions de par le pays. Du coup, une coordination est même en train de se créer pour palier au manque de réaction de la centrale syndicale ! Elle sera présente pour un meeting le 5 septembre devant les usines Ford de Blanquefort (près de Bordeaux). Il existe même un blog qui sert de porte parole à ces dissidents extrêmement actifs ; Où va la CGT ?
Alors que le 7 décembre s’ouvrira le congrès de la CGT, je gage que le Thibault risque d’avoir chaud aux fesses et de se retrouver complètement débordé par sa base… Et ça, mes amis : C’est plutôt une bonne nouvelle.
Pour terminer cette revue de presse intéressons-nous à l’accroche qui se trouve tout en haut, à droite de la Une et qui est développée en page trois sous le titre : « Le Ministre de l’Intérieur parle trop et écrit trop »
La semaine dernière, lors de ma dernière revue de presse je vous parlais déjà de ce raté concernant les « cadets de la république »… Faites glisser la roulette et vous allez tomber dessus. C’est bon ? Vous avez les faits en mémoire ? OK…
Donc, dans cet article on apprend sans étonnement que le sinistre Hortefeux, lorsqu’il tempêtait devant les médias pour proclamer son innocence et désavouer ses propres services, ne faisait que mentir comme un arracheur de dent.
En effet, la Canard a réussi à se procurer un courrier confidentiel en date du 20 juillet, adressé par Hortefeux à son collègue des finances Eric Woerth. Dans cette lettre, le ministre de l’Intérieur faisait état des difficultés budgétaires qu’il rencontrait et son incapacité à pouvoir incorporer les 1050 cadets. Il réclame donc à Bercy une rallonge, rallonge qui permettrait de tenir les dépenses courantes, mais en aucun cas sauver la tête des cadets !
Lorsque l’on est en période de crise, il est considéré comme « normal » que les postes les moins importants soient supprimés. Ce qui veut dire que dans l’esprit du ministère de l’Intérieur, l’intégration d’un millier de jeunes issus des banlieues défavorisées, et bien c’est un poste pas très important…
Mais bon, même si se priver de quelques beurs en uniforme ne perturbe guère le ministère, il en est un autre qui ne compte pas se priver lui, du bénéfice en communication que cette rigolade était sensée apporter… Je veux parler bien sûr de notre Président !
Le 11 août, Hortefeux s’est fait avoiner sévère par le Chef, et a dû se précipiter dans les médias pour essayer de rattraper le coup !
Sauf qu’aux dernières nouvelles, les cadets sont toujours à la rue. A moins que d’ici-là Hortefeux ait pu avoir droit à sa rallonge ?
A la semaine prochaine !
7 commentaires:
Ce Canard te va très bien !
Il fallait bien s'attendre à ce que les restaurateurs ne baissent pas leur prix en conséquence puisque visiblement, ils ne sont pas contrôlés, qu'on leur a juste demandé gentiment de le faire...or en période de "crise" où les gens modestes vont moins au resto, il fallait bien qu'ils retrouvent leurs marges...
J'ai un contre exemple quand même : un resto de la Grande Motte où je suis allée cet été avec les enfants : les prix affichent la baisse de 14% et l'appliquent, ce qui fait quand même une sacrée différence...
D'autres ont monté leur prix juste avant le décret d'application pour garder une marge ( le coup des soldes!)
Quant à Boutefeux, même si je le trouve détestable, je crois qu'il essuie les plâtres de son maître et de son prédécesseur et qu'il n'est pas responsable du bug des cadets...il doit maintenant apprendre à essuyer sans moufter !
Dur métier !
Je passe sur la CGT : tout est dit et bien dit : sauf que "la base" doit s'emparer des syndicats et le syndicalisme complètement repensé...au lieu de le déserter et de donner un chèque en blanc aux dirigeants...pour moi, c'est responsabilité partagée car une carte syndicale n'est pas une carte d'assurance...là aussi, les salariés sont passés depuis pas mal de temps du statut d'acteurs au statut de consommateur...à suivre, j'espère des réveils de conscience !!!
Merci, Gwen,je vais acheter le Canard pour prolonger ta revue de presse...
Et la semaine prochaine ?
Des news internationales ?
Il se passe des choses en Afghanistan et en Irak...
Bises
Mob'
Certains, en effet, ont utilisé la baisse comme argument commercial… Cependant, malgré la publicité faite autour d’eux, ils sont peu nombreux.
C’est toujours la même chose : Chaque fois que tu demandes à un patron de faire un choix entre sa poche et la collectivité, en espérant pour tout le monde qu’il fasse le choix de la solidarité, tu peux être sûre de te tromper !
Les dessins Gwen, les dessins !
c'est par là que commence la lecture du canard! indicible plaisir!
les masques ... tu dois savoir qu'il n'existe que deux sortes de masques : les moches et les très-moches ! et pour moi , les vendeurs indélicats de D'Medica devraient être privés de masques , tout simplement et livrés tout vifs aux virus !
quant aux restaurateurs , ils ne peuvent pas être tous menteurs;
qu'en est-il au Fouquet's ? quelqu'un a t-il vérifié ?
Je crois, chère Lucifer, que j'aurais eu quelques soucis avec la loi si j'avais reproduit les dessins... Cela aurait été du vol d'œuvres d'art !
Pour la grippe , un vrai bordel pour finalement "pas grand chose" .. car tous les ans , combien de gens meurent de la grippe en hivers ???
Pff , noircir du papier pour pas grand chose .. payé à la lettre lee journalistes surement !
bise à toi
raaahh, le Canard... Mon canard du mercredi, que je me fais réserver... Je l'entame toujours par un survol des dessins (je prends le pouls) et par le sacro-saint mots-croisés... après j'entame par la page 2, jusqu'à la fin, et finis systématiquement par la page 1.
ça fait 25 ans que je lis le canard, et je ne m'en lasse pas!!
Moi, je l'achète de temps à autre le Canard et je me dis chaque fois que je vais l'acheter tous les mercredis..tant il y a à déguster !
Je commence aussi par les dessins et ensuite j'avale TOUT, par petites bouchées, pendant trois ou quatre jours...
mob'
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