Vous vous souvenez il y a quelques semaines, lorsque la ministre de la Justice, Rachida Dati (que j’aime d’amour, comme chacun sait !), c’est pointée au côté de son seigneur et maître, cinq jours après avoir accouché ? Le barouf que cela avait fait ! Chacun y est allé de son petit commentaire, les uns critiquant, les autres applaudissant…
La polémique semblait même un peu grosse par rapport à l’événement.
D’un côté, nous avions les défenseurs des libertés individuelles qui soutenaient que chaque femme était libre de faire comme elle l’entendait. De l’autre nous avions les défenseurs des libertés collectives qui dénonçaient le mauvais exemple que la ministre donnait en termes de politique familiale.
Au centre de cette polémique, le congé maternité bien sur, mais aussi le congé parental. Bref, toutes les facilités proposées en faveur de la venue d’un enfant et de son éducation.
Il me souvient même avoir lu quelque-part que l’attitude de Mme Dati était une insulte aux droits des femmes… Et qu’en agissant de la sorte, elle remettait, de par sa fonction, en cause des dizaines d’années de luttes et d’avancées sociales…
Le contrepoint de ces déclarations, c’était que la société dans laquelle nous vivons ne laisse souvent pas d’autres choix aux femmes, que de reprendre le boulot aussitôt que possible. Et que, bien sûr, cela ne faisait pas d’elles de mauvaises mères pour autant ! Bien au contraire, celles qui faisaient le choix (libre) de mener de front, carrière et vie de famille, mettaient en avant leurs capacités et s’en enorgueillissaient tout à fait légitimement…
Le brouhaha suscité par cet événement s’apaisa peu à peu, d’autant que ladite ministre se fit débarquer de la galère gouvernementale et envoyée se présenter comme numéro deux sur une petite liste UMP aux élections européennes. Ceux et celles qui s’inquiétaient de voir foulé au pied le droit des femmes, et des parents en général, se calmèrent et passèrent à autre chose. Cela fut d’autant plus facile que dans notre pays, ce ne sont pas les occasions de s’indigner qui manquent.
C’est alors que la nouvelle tomba. Hier, lors d’un discours sur la politique familiale, notre Président Glorieusement Elu à 53% déclara qu’il entendait qu’on lance «une réflexion sur l’évolution du congé parental». En clair, ça veut dire qu’il voudrait le raccourcir.
Son argument massue, outre le fait que selon lui le congé parental peut être un « gâchis pour les familles », c’est bien sûr que les femmes «ne soient pas sanctionnées» quand elles veulent reprendre un travail. Un congé plus court, cela veut dire une remise en selle facilitée et donc un manquement diminué à l’effort de l’entreprise.
Dans la crise que nous vivons, l’argument se tient. En effet, le Président nous l’a maintes fois rabâché ; Il nous faut nous retrousser les manches et bosser plus pour gagner plus. Il est donc légitime que les femmes arrêtent de jouer les feignasses à la maison à pouponner et se remettent au boulot le plus tôt possible. Et encore, je ne vous parle même pas des hommes qui choisissent de mettre entre parenthèse leur vie professionnelle pour élever leurs enfants… Dans le contexte actuel, cela s’apparenterait à de la haute trahison !
Alors bien sûr, la mesure ne se veut pas liberticide. Oh que non ! Il s’agit là de donner le choix à tout un chacun de faire comme il l’entend. «S’occuper à temps plein de son enfant, c’est formidable, à condition que ce soit un choix», qu’il a dit notre PGE ! Il a même pensé à augmenter le nombre de place en crèche de 200 000 d’ici 2012 ! Voilà qui en plus, va créer de l’emploi, c’est formidable !
Sauf que les choses ne sont pas exactement celles que décrit notre Nain National. Je vous invite donc de le vérifier en cliquant sur ce site de Droit Social, et vous pourrez constater que le congé parental n’est pas obligatoire. Et d’une. Que celui-ci peut-être, au choix du parent, d’un, deux ou trois ans. Et de deux.
Enfin, Nicolas Sarkozy nous dit qu’il préfère « que l’on privilégie l’aménagement des horaires de travail et le temps partiel plutôt que l’arrêt total de l’activité». Sauf que le dispositif dispose déjà de la possibilité de transformer son contrat de travail en un temps partiel (entre 16 et 28 heures) !
Tout ça pour dire que ceux qui s’inquiétaient, il y a peu, de la possible remise en question du droit familial ne se faisaient pas de soucis pour rien… Il va nous falloir surveiller de près cette « réflexion » souhaitée par l’Elysée. Car, les parents ont déjà le choix de faire comme ils l’entendent en matière d’éducation postnatale. Ce qui est à craindre, c’est que contrairement à ce qu’a annoncé Sarko, nous ayons droit à une diminution de ce choix.
Dans l’idéologie Sarkozienne, la vraie famille, c’est l’entreprise, et il convient de ne s’en éloigner que pendant un très court laps de temps… Il voudrait nous faire croire qu’il agit pour les femmes et la place qu’elles occupent dans le monde du travail, mais en fait, ce qu’il veut c’est que celles-ci renoncent pour cela aux droits qui sont les leurs.
Je pense, là maintenant, à mon ami P. qui va bientôt terminer son congé parental de trois ans… Je sais que pour lui, ces trois années furent oh combien importantes et bénéfiques. Et pas seulement pour lui. Pour sa fille aussi et pour sa famille toute entière. Il a eut la possibilité de le faire, mais ce ne fut pas facile tous les jours de se voir amputé de plus de la moitié de son salaire… Mais il ne regrette rien. Bien au contraire…
Si nous laissons faire, demain plus personne n’aura la possibilité de vivre de tels moments.
La polémique semblait même un peu grosse par rapport à l’événement.
D’un côté, nous avions les défenseurs des libertés individuelles qui soutenaient que chaque femme était libre de faire comme elle l’entendait. De l’autre nous avions les défenseurs des libertés collectives qui dénonçaient le mauvais exemple que la ministre donnait en termes de politique familiale.
Au centre de cette polémique, le congé maternité bien sur, mais aussi le congé parental. Bref, toutes les facilités proposées en faveur de la venue d’un enfant et de son éducation.
Il me souvient même avoir lu quelque-part que l’attitude de Mme Dati était une insulte aux droits des femmes… Et qu’en agissant de la sorte, elle remettait, de par sa fonction, en cause des dizaines d’années de luttes et d’avancées sociales…
Le contrepoint de ces déclarations, c’était que la société dans laquelle nous vivons ne laisse souvent pas d’autres choix aux femmes, que de reprendre le boulot aussitôt que possible. Et que, bien sûr, cela ne faisait pas d’elles de mauvaises mères pour autant ! Bien au contraire, celles qui faisaient le choix (libre) de mener de front, carrière et vie de famille, mettaient en avant leurs capacités et s’en enorgueillissaient tout à fait légitimement…
Le brouhaha suscité par cet événement s’apaisa peu à peu, d’autant que ladite ministre se fit débarquer de la galère gouvernementale et envoyée se présenter comme numéro deux sur une petite liste UMP aux élections européennes. Ceux et celles qui s’inquiétaient de voir foulé au pied le droit des femmes, et des parents en général, se calmèrent et passèrent à autre chose. Cela fut d’autant plus facile que dans notre pays, ce ne sont pas les occasions de s’indigner qui manquent.
C’est alors que la nouvelle tomba. Hier, lors d’un discours sur la politique familiale, notre Président Glorieusement Elu à 53% déclara qu’il entendait qu’on lance «une réflexion sur l’évolution du congé parental». En clair, ça veut dire qu’il voudrait le raccourcir.
Son argument massue, outre le fait que selon lui le congé parental peut être un « gâchis pour les familles », c’est bien sûr que les femmes «ne soient pas sanctionnées» quand elles veulent reprendre un travail. Un congé plus court, cela veut dire une remise en selle facilitée et donc un manquement diminué à l’effort de l’entreprise.
Dans la crise que nous vivons, l’argument se tient. En effet, le Président nous l’a maintes fois rabâché ; Il nous faut nous retrousser les manches et bosser plus pour gagner plus. Il est donc légitime que les femmes arrêtent de jouer les feignasses à la maison à pouponner et se remettent au boulot le plus tôt possible. Et encore, je ne vous parle même pas des hommes qui choisissent de mettre entre parenthèse leur vie professionnelle pour élever leurs enfants… Dans le contexte actuel, cela s’apparenterait à de la haute trahison !
Alors bien sûr, la mesure ne se veut pas liberticide. Oh que non ! Il s’agit là de donner le choix à tout un chacun de faire comme il l’entend. «S’occuper à temps plein de son enfant, c’est formidable, à condition que ce soit un choix», qu’il a dit notre PGE ! Il a même pensé à augmenter le nombre de place en crèche de 200 000 d’ici 2012 ! Voilà qui en plus, va créer de l’emploi, c’est formidable !
Sauf que les choses ne sont pas exactement celles que décrit notre Nain National. Je vous invite donc de le vérifier en cliquant sur ce site de Droit Social, et vous pourrez constater que le congé parental n’est pas obligatoire. Et d’une. Que celui-ci peut-être, au choix du parent, d’un, deux ou trois ans. Et de deux.
Enfin, Nicolas Sarkozy nous dit qu’il préfère « que l’on privilégie l’aménagement des horaires de travail et le temps partiel plutôt que l’arrêt total de l’activité». Sauf que le dispositif dispose déjà de la possibilité de transformer son contrat de travail en un temps partiel (entre 16 et 28 heures) !
Tout ça pour dire que ceux qui s’inquiétaient, il y a peu, de la possible remise en question du droit familial ne se faisaient pas de soucis pour rien… Il va nous falloir surveiller de près cette « réflexion » souhaitée par l’Elysée. Car, les parents ont déjà le choix de faire comme ils l’entendent en matière d’éducation postnatale. Ce qui est à craindre, c’est que contrairement à ce qu’a annoncé Sarko, nous ayons droit à une diminution de ce choix.
Dans l’idéologie Sarkozienne, la vraie famille, c’est l’entreprise, et il convient de ne s’en éloigner que pendant un très court laps de temps… Il voudrait nous faire croire qu’il agit pour les femmes et la place qu’elles occupent dans le monde du travail, mais en fait, ce qu’il veut c’est que celles-ci renoncent pour cela aux droits qui sont les leurs.
Je pense, là maintenant, à mon ami P. qui va bientôt terminer son congé parental de trois ans… Je sais que pour lui, ces trois années furent oh combien importantes et bénéfiques. Et pas seulement pour lui. Pour sa fille aussi et pour sa famille toute entière. Il a eut la possibilité de le faire, mais ce ne fut pas facile tous les jours de se voir amputé de plus de la moitié de son salaire… Mais il ne regrette rien. Bien au contraire…
Si nous laissons faire, demain plus personne n’aura la possibilité de vivre de tels moments.
17 commentaires:
Complètement d'accord avec toi, sur le fond de l'histoire, sur le regard que tu portes.
Une bonne lecture pour commencer le week-end!
"Ce qui est à craindre, c’est que contrairement à ce qu’a annoncé Sarko, nous ayons droit à une diminution de ce choix."
Bien sûr que bien sûr, Gwen!!!
Maintenant on connaît le zig comme si on l'avait élu!peut plus trop nous surprendre! Quoique.. faut rester vigilant quand même!
Cela dit, ma chère mère qui a accouché de 7 enfants à la maison et s'est remise debout à chaque fois au bout de 4 ou 5 jours, est morte à 60 ans...
Pas vraiment eu le temps de bercer ses petits enfants...Quelques années après les choses ont changé.. et elle aurait pu peut-être se reposer plus longtemps après ses accouchements, être plus sereine.. Ces acquis sont essentiels pour la femme, l'enfant, le père, la famille..
Quand va-t-il s'arrêter de réduire à néant des luttes, des combats justifiés!!!
Bientôt le 8 Mars!
d'abord, dati ne s'est pas donné la peine d'accoucher ! elle a subi une césarienne ! nuance !!
Et puis ,ne soyons pas trop rétrogrades . "Le meilleur des mondes" nous a montré depuis longtemps comment usiner l'élévage des enfants ! Qu'est-ce qu'on attend ?
pour ma part ,je regrette encore la délicieuse escalade de mes petits potelés pour accéder au nid à bisous !
Ouai, bah il veut nous la faire a l'envers une fois de plus.
Comme d'hab quoi.
C'est pareil pour tout.
Faut pas qu'il finisse son mandat, je vous le dis…
T'as raison Pseudo!
Faut pas qu'il finisse son mandat!
Mon seul espoir c'est Carla...si elle le quitte , il est fini!
Encore un an je pense... peut-être même moins...
le pouvoir, elle aime, certes, mais ce qu'elle préfère avant tout c'est plaire au plus grand nombre.. et là maintenant, elle plaît beaucoup moins... Alors, patience!
Quand même, c'est vrai qu'on peut se vanter d'avoir la droite la plus bête du monde... ces cons là prennent des décisions sur la base de la propagande de leurs aînés. Ils ont fini par croire à leurs propres mensonges... et faut pas rêver, j'ai bien peur que ça dure, à moins que carla se fasse la malle à la suite d'une révélation scandaleuse, qu'il en perde les pédales et les bonnes adresses d'hypothécaires, et là... peut-être qu'il pourrait fondre un câble. Parce qu'en termes juridiques, à part la haute trahison ou la maladie au stade ultime, les cas permettant de destituer un président dans l'exercice de ses fonctions sont pas légions. Et ne négligeons pas que tout ça peut-être remanié d'ici là. Mais suis pas sûr qu'il soit plus ambitieux que vénal. A mon avis, si la situation dégénère, il serait bien capable de se référer à son film favori "prends l'oseille et tire toi". A voir... Quant aux choix de Dati, ça la regarde, elle et son enfant. La coupe de 46% dans le budget attribué au planning familial, par contre, là, ça concerne tout le monde!! Le cynisme de la parité et de la lutte contre les discriminations sexuelles à l'UMP. Père = Mère donc, il nous faut attribuer l'ensemble des privilèges accordés au père pour sa paternité à la mère, qu'elle ait exactement droit aux mêmes dispositions!! Disposition sociale : Nous allons augmenter les allocations familiales... pour tous, bien sûr, que vous soyez prolos ou blindés, l'état vous donnera la même somme en fonction du nombre d'enfants. Par contre, si vous êtes mère célibataire (jésus marie joseph!!) ou veuve, avec un enfant, et que vous gagnez le smic... horaire...sur un temps partiel, rêvez pas non plus, eh ben là, DOMMAGE, mauvaise pioche!!
Comme tu me le confirmes Cazo, à moins "d'une haute trahison ou la maladie au stade ultime",ou d'un malheureux attentat (que je ne souhaite sincèrement pas) il ne partira pas.
Son talon d'achille n'est pas de l'ordre d'un chef d'état... il réside ds la parcelle d'humain qui lui reste : l'amour d'une femmme ( ou de ce qu'elle représente)ou plutôt l'image égotique de ce que cette femme lui renvoie... (pôve tit gâs pas aimé, pas reconnu par son papa)voilà , j'vous dis , c'est notre seul espoir!
Carla , si tu nous écoutes... tu sais qu'tu pourrais sauver la France!
T'ain!!! tout à coup j'y pense:
"Carla, surtout, n'oublies pas ta pillule!"
Bah si on venait a bloque le pays…
Jdis ca, jdis rien.
C’est quand même malheureux qu’on en vienne à compter sur un ex-mannequin, pseudo chanteuse pour sauver la France ! Non mais ! On va où là ? La priorité, c’est 2012, faut surtout pas qu’il soit réélu ! Plus que trois ans à attendre… Je crois que je comprends enfin l’intérêt d’avoir réduit le mandat présidentiel. Vous imaginez si l’on était resté au septennat ?
Pour Chavez, la réponse est simple et c'est la même que louise michelle nous connait deja a l'epoque.
Le pouvoir leur donnera des vertige tant qu'il ne sera pas partager par tous.
N'importe qui même la meilleurs personne serait transformé par le pouvoir.
"Donnait" il faut lire évidement.
Ya 2 type de personne je pense, ceux qui veulent le pouvoir uniquement pour eux et rien que dans leur interet, et ceux qui éventuellement le veule pour servir leur classe disons.
Quequ'un d'honnete peut vouloir garder le pouvoir pour ne pas le laisser dans les main de quelqu'un d'autre qui serait opposé a sa classe.
Chui pas tres clair, bref.
Excellente la video des Yes Men!!! Merci Gwen connaissais pas! trop drôle! j'ai bp ri moi aussi!
Merci cécile d'avoir éveillé ma curiosité, gwendal d'avoir proposé, et aux YES Men de nous proposer un grand moment de politique balkanyque!!!
La suite de l'interview, vite!!! Blakany et la sécurité... sociale (merde, l'impasse!!), Balkany et le code du travail (quoi, il reste encore des pages???...), etc.
Et pour mettre un terme à la plaisanterie, il est clair que si les amis de monsieur commencent à perdre des sous avec un blocage...
Allons, je parie sur la vénalité, le clinquant, le hyper-extra-super-ego, et qu'il choisira de ne pas se représenter si un sac de patates est donné gagnant... et vu qu'on va plonger la tête dans le bouillon plus vite qu'on en sortira, à mon avis, et à la lumière de leurs décisions idéologiques au lieu d'être pragmatiques, ça va durer... en 2012, vu la situation, le passif, il préfèrera partir les poches pleines et plein de morve, que viré d'un coup de pied au cul par le vote. Il va falloir qu'il mette les bouchées doubles s'il veut bluffer et manipuler... mais pour arriver à quoi? à être le président d'un petit état de bourrins qui ne font pas la différence entre une cartier et une rolex???... Pas assez, le Tsar Cosy va prétexter sa non candidature par un appel à des fonctions plus importantes: chef de la constellation intergalactique, ou vice-président de l'univers, un truc à sa hauteur, quoi!...
A propos du congé parental...c'est sympa de vouloir renvoyer plus vite les mamans ou les papas pointer au chômage...de moins en moins d'emplois et déjà pas assez de crèches...c'est d'une cohérence, tiens ,encore , ça !
Je ne reviendrais pas sur l'intérêt de vivre à plein temps avec ses enfants à l'âge le plus important de leur construction !
Quant à Balkany , voilà la réponse qu'un ami m'a fait en retour de la video que je lui ai fait suivre...
je vous fais un copié collé car j'approuveà 100% :
"Depuis quand écoute-t-on les vérités des malfrats sortis de prison?
Sinon il a raison le monsieur, il n'y a pas de pauvres, pas plus en france qu'ailleurs. Tout ça n'est qu'illusion, tour de passe-passe, bonneteau et compagnie.
Il n'y a pas de crise non plus. Et là j'insiste car je le crois profondément.
Pas de crise chez les banquiers qui ont toujours plus d'argent dans leur coffres. Je n'ai pas d'infos précises ni de chiffre à donner mais, crois moi, si ils étaient en déficit on le saurait de suite!
Pas de crise chez les industriels qui font toujours plus de bénéfices et distribuent toujours plus de dividendes (les actions baissent en bourse, on perd du capital, mais les dividendes augmentent, on gagne du cash).
Pas de crise chez les commerçants, enfin ceux d'aujourd'hui les vrais qui prennent ton n° de carte bleue sur le net, les gros aussi qui achètent léger aux paysans pour vendre lourd aux guadeloupéens.
Pas de crise chez les soldats qui trouvent un terrain de jeu nouveau chaque jour pour essayer leurs bombinettes sur la gueule de ceux qui n'en ont pas.
Pas de crise chez les marchands et fabricants d'armes qui ont une forte demande des précédents.
Pas de crise chez les hommes et les femmes politiques qui sont les seuls à voir leurs salaires augmenter et pour cause c'est eux qui décident de leur augmentation.
Pas de crise chez les commentateurs politiques qui pour les raisons précitées ont de plus en plus de choses à commenter.
Pas de crise pour les loisirs puisque c'est le seul moyen d'oublier... la crise.
Pas de crise pour le loto puisque c'est le seul espoir d'y échapper.
Non, je te le dis, il n'y a pas de crise! Qui? Les pauvres! Ah mais non je ne suis pas d'accord, pas de coups bas, c'est comme à la boxe on peut taper sur son camarade mais pas en dessous de la ceinture. C'est sûr si tu truques les règles c'est l'anarchie, le chaos, même la météo peut entrer en ligne de compte alors et on verrait qu'il fait plus chaud aux bahamas qu'à Tourcoing.
Non, respectons les règles du jeu, ignorons cette misère qui pue, laissons là dans les bas-fonds et nous resterons entre nous, au soleil.
En fait les Antilles sont un vrai raccourci de la situation mondiale, il y a là-bas une poignée de békés qui se gavent grave sur le dos de descendants de sous-hommes.
Ils font couper la canne et les bananes pour une poignée de piécettes à des esclaves qui achètent ensuite leur sucre dans leurs super marchés... la boucle est bouclée.
C'est sans doute pour ça, pour éviter une contagion rapide de la rebéllion, que le pouvoir prévoie de tuer dans l'oeuf la révolte...
Bon dimanche et à bientôt."
et bises à tous les pauvres !
Allô Gwendal!
J'aime bien le sujet que tu abordes.
J'ai l'impression que dans certains couples l'arrivée d'un enfant est perçue comme un "must" sociale, étant les besoins de l'enfant sous-estimés. L'absence des parents, la manque de contact affectif pendant ces premiers années de vie le marqueront pour toujours. J'suis tout à fait d'accord avec ton ami P, qui très sagement, il me semble, a sû mettre ses besoins individuels d'un côté et s'investir à être parent. Je le sais, ce n'est pas drôle non plus de rester à la maison à changer les couches pendant qu'on voit nos collèges "s'éppanouir" au travail. Ici au Québec, peu sont ceux disponibles à laisser leur carrières pour se consacrer à la famille. Et voilà le bas taux de natalité qu'on a.
Il faut apprécier quand l'État reconnaît ces droits qui appartiennent à la famille, et essayer que la ligne de protection ne soit pas réduite. En Uruguay cette protection n'existe pas du tout. C'est juste 3 mois après l'accouchement pour la femme et rien pour les papas.
Comme tu bien l'as dit Gwendal, pas tout dans cette vie, heureusement, n'a juste q'un caractère commercial :)
Effectivement chère Azul, il est par bien des côtés très appréciable de vivre dans notre pays, et nous avons plein de libertés que nous n’apprécions que peu souvent à leur juste valeur. C’est lorsque l’on veut nous en priver que nous nous révoltons !
Il me revient en mémoire les paroles d’une américaine pro-Bush, interviewée lors des élections US… Elle disait que la France n’était pas un pays libre ! Elle sous-entendait que nous avions bien trop de règles et de lois pour que nous puissions l’être… Une société a besoin de règles et de loi pour bien fonctionner. Sinon, c’est la loi du plus fort qui règne. C’est la jungle. « Strugle for life » comme ils disent là-bas…
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