Bon, je vous le dis comme je le pense, je n’ai pas l’intention de trop m’attarder sur cet ultime billet de l’année 2009. Non-pas qu’il n’y aurait pas grand-chose à dire sur cette année qui vient de s’écouler, loin de là, mais disons que j’ai en ce jour une bonne grosse flemme des familles.
Néanmoins, j’ai quand même une petite chose qui me trotte dans la tête, et si vous avez cinq minutes j’aimerais bien vous en toucher deux mots.
Depuis quelques jours je réfléchis sur cette tradition qui consiste à chaque fin de cycle solaire de souhaiter le meilleur aux autres ainsi qu’à soi-même…
Bon, je sais, si vous lisez mon billet de l’année dernière écrit en ce même jour, vous vous apercevrez que je me la posais déjà cette question… A croire que je n’ai pas trouvé de réponse puisque cela recommence. Mais bon, le fait est que les us nous imposent de faire des vœux.
Des vœux… Voilà bien un truc qui n’a aucun sens. C’est vrai quoi… Pour faire des vœux il faudrait pour le moins que l’on soit persuadé que les choses peuvent nous tomber comme ça, toutes crues, dans la bouche… Et pour que cela arrive, il n’y a pas à tortiller, il faudrait qu’une instance supérieure, capable de maitriser les lois de la probabilité, existe.
Et ça, vous savez bien que c’est une hypothèse que je me refuse à envisager. Donc, en toute logique, et jusqu’à preuve du contraire, le fait de prononcer à voix haute ou par écrit une espérance quelconque, ne présume en rien de l’augmentation de la probabilité qu’elle se produise.
Non, franchement, cela n’est pas très sérieux comme tradition… Quitte à absolument effectuer un geste symbolique, je me dis que cela serait peut-être plus profitable à tous de faire l’inverse. C'est-à-dire qu’au lieu de porter toute son énergie vers un avenir hypothétique qui sera forcément déçu pour la plupart d’entre nous, je me dis qu’on pourrait par exemple, c’est juste un exemple, se focaliser sur les bonnes choses qui nous sont arrivées pendant la période écoulée. Non ? Vous ne croyez pas que ce serait bien plus utile ?
Moi j’crois bien… Cela nous remonterait le moral, et permettrait de souder les gens à partir de choses réelles, vécues ensemble. A mon sens ce serait un ferment bien plus porteur d’espoir que le simple fait d’espérer en une intervention divine ou en je ne sais qu’elle donne favorable des cartes de nos vies…
En ces temps où l’on se pose plein de question sur l’avenir de notre planète, aussi bien en termes écologiques, économiques ou politiques, je pense qu’il serait bien qu’on apprenne à se contenter de ce qu’on a déjà, plutôt que d’espérer en avoir plus…
Aussi, cette année je vais essayer de me conformer à ce que je viens de vous dire et simplement remercier les êtres humains qui, par leur présence, leurs paroles, leurs pensées même, ont jalonné ma vie durant cette année. Merci les gars, merci les filles. Vous m’avez apporté plein de choses, et ça c’est bien. C’est bien parce que grâce à vous j’ai le sentiment d’être une personne meilleure que celle que j’étais l’année dernière.
Alors bien sûr je ne vais pas citer ces personnes nommément… D’abord je crois qu’elles se reconnaitront d’elles-mêmes, et puis je me dis que si j’en oublie, certaines risquent d’en être froissées… Donc, on va rester dans le flou global et artistique, mais sachez toutefois qu’elles sont nombreuses et présentes pour la plupart tout au long des lignes de ce blog.
Or donc, chers amies et amis, je vais vous laisser ainsi pour cette année. En n’oubliant pas cependant de vous embrasser très fort toutes et tous…
Et à l’année prochaine !
Néanmoins, j’ai quand même une petite chose qui me trotte dans la tête, et si vous avez cinq minutes j’aimerais bien vous en toucher deux mots.
Depuis quelques jours je réfléchis sur cette tradition qui consiste à chaque fin de cycle solaire de souhaiter le meilleur aux autres ainsi qu’à soi-même…
Bon, je sais, si vous lisez mon billet de l’année dernière écrit en ce même jour, vous vous apercevrez que je me la posais déjà cette question… A croire que je n’ai pas trouvé de réponse puisque cela recommence. Mais bon, le fait est que les us nous imposent de faire des vœux.
Des vœux… Voilà bien un truc qui n’a aucun sens. C’est vrai quoi… Pour faire des vœux il faudrait pour le moins que l’on soit persuadé que les choses peuvent nous tomber comme ça, toutes crues, dans la bouche… Et pour que cela arrive, il n’y a pas à tortiller, il faudrait qu’une instance supérieure, capable de maitriser les lois de la probabilité, existe.
Et ça, vous savez bien que c’est une hypothèse que je me refuse à envisager. Donc, en toute logique, et jusqu’à preuve du contraire, le fait de prononcer à voix haute ou par écrit une espérance quelconque, ne présume en rien de l’augmentation de la probabilité qu’elle se produise.
Non, franchement, cela n’est pas très sérieux comme tradition… Quitte à absolument effectuer un geste symbolique, je me dis que cela serait peut-être plus profitable à tous de faire l’inverse. C'est-à-dire qu’au lieu de porter toute son énergie vers un avenir hypothétique qui sera forcément déçu pour la plupart d’entre nous, je me dis qu’on pourrait par exemple, c’est juste un exemple, se focaliser sur les bonnes choses qui nous sont arrivées pendant la période écoulée. Non ? Vous ne croyez pas que ce serait bien plus utile ?
Moi j’crois bien… Cela nous remonterait le moral, et permettrait de souder les gens à partir de choses réelles, vécues ensemble. A mon sens ce serait un ferment bien plus porteur d’espoir que le simple fait d’espérer en une intervention divine ou en je ne sais qu’elle donne favorable des cartes de nos vies…
En ces temps où l’on se pose plein de question sur l’avenir de notre planète, aussi bien en termes écologiques, économiques ou politiques, je pense qu’il serait bien qu’on apprenne à se contenter de ce qu’on a déjà, plutôt que d’espérer en avoir plus…
Aussi, cette année je vais essayer de me conformer à ce que je viens de vous dire et simplement remercier les êtres humains qui, par leur présence, leurs paroles, leurs pensées même, ont jalonné ma vie durant cette année. Merci les gars, merci les filles. Vous m’avez apporté plein de choses, et ça c’est bien. C’est bien parce que grâce à vous j’ai le sentiment d’être une personne meilleure que celle que j’étais l’année dernière.
Alors bien sûr je ne vais pas citer ces personnes nommément… D’abord je crois qu’elles se reconnaitront d’elles-mêmes, et puis je me dis que si j’en oublie, certaines risquent d’en être froissées… Donc, on va rester dans le flou global et artistique, mais sachez toutefois qu’elles sont nombreuses et présentes pour la plupart tout au long des lignes de ce blog.
Or donc, chers amies et amis, je vais vous laisser ainsi pour cette année. En n’oubliant pas cependant de vous embrasser très fort toutes et tous…
Et à l’année prochaine !