Je voulais vous dire…


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samedi 31 mai 2008

Pourquoi les docteurs vous mentent ?

Alors voilà. Vendredi je me suis rendu à ma visite mensuelle chez mon chirurgien attitré. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en sortant je l’avais plutôt mauvaise. Pour ceux qui débarquent je vous suggère de vous reporter aux deux articles concernant mon peton en cliquant sur le tag « cheville ». Vous saurez ainsi toute l’histoire sans que j’aie besoin ici d’y revenir…
Donc, je souffre d’une complication opératoire nommée algoneurodystrophie, que l’on essaie de me soigner depuis un mois par des injections d’hormones plusieures fois par semaine. Outre le fait qu’elles me font un mal de chien, les résultats sont quasi inexistants. Non, pas quasi, inexistants tout court. Je ne vais pas mieux, et j’ai même l’impression que ça empire…
Donc, je vais à ma visite de contrôle, la gueule enfarinée, en comptant bien demander à mon toubib qu’elles peuvent être les autres options pour palier à cet inconvénient majeur qu’est une douleur persistante.
Je ne vais pas vous retranscrire la conversation dans le texte, cela serait bien trop chiant pour vous, mais voici en substance ce qu’il en est ressorti :
Tout d’abord, il savait que le traitement ne marcherait surement pas. (Génial, je me suis fait perforer les fesses pour rien !)
Ensuite, étant donné mon état il était illusoire que je fusse rétabli en six mois (initialement prévus), voir même neuf. Pour lui il vaut mieux tabler sur les un an de convalescence… (Prend ça dans la tronche Gwen !)
Pour finir, la cerise sur le gâteau, pour lui, je devrais m’estimer heureux que de souffrir autant, car j’avais échappé de peu… à l’amputation. (re-baffe dans ma tête !) En effet, toujours vu l’état de ma cheville, si un microbe était venu se balader lors de l’opération… je n’y coupais pas. Enfin si… mais bon, vous avez compris…
Ah non ! J’oubliais un truc. Pour lui, c’est probablement le matériel en place qui est responsable. Ce qui veut dire que d’ici six mois-un an, je repasse sur le billard à coup sur !
Dois-je vous préciser que je n’étais pas au courant de tout ça ? Ce n’est pourtant pas faute d’avoir posé des questions.
Bref, je ne suis pas sorti de l’auberge et la roue de la charrette est toujours dans l’ornière… Il m’a cependant orienté vers un neurologue spécialiste de la douleur. D’après ce que j’en sais, ces gens là vous apprennent à gérer votre douleur plutôt que de l’enlever…
De mon côté, j’ai pris rendez-vous avec un ostéopathe pour la semaine prochaine (Et oui, je vous ai écouté !). Il veut bien me recevoir mais doute de pouvoir faire quelque chose.
Ironie du sort, de retour dans mes cartiers je tombe sur une convocation de la CPAM qui s’interroge de mes arrêts de travail à répétition ! Ils me font bien rigoler ceux-là !
Voilà où j’en suis les amis.
Inutile de vous dire que le moral en a pris un coup. Moi qui pensais vraiment être remis pour le mois de juin lorsque j’ai décidé de me faire opérer, je suis bien loin de mes projets initiaux.
Il est une chose plus difficile à vivre que de devoir remettre ses projets à plus tard, c’est de savoir qu’en l’état actuel des choses, on ne peut pas faire de projets.

Pour ce qui est de remonter sur un bateau par exemple, je dois me forcer à ne plus y penser. (Ci-contre c’est un OVNI 35, le bateau de mes rêves !)
Mais bon, rassurez-vous amis internautes ! Pour l’instant je rumine ma mauvaise humeur, mais je sais que bientôt je retrouverais un moral d’acier ! La preuve, d’avoir écrit ces lignes me fait me sentir déjà mieux !