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vendredi 15 janvier 2010

Vincent Peillon : Crétin congénital ou pétochard invétéré ?

Mais que c’est-il passé hier au soir à la télé ? C’est quoi cette pantalonnade ?

Bon, résumons-nous un peu. Moi, je m’apprêtais à passer une soirée tranquille devant ma télé, comme d’hab, lorsque j’apprends inopinément qu’il y a un débat politique spécial Besson sur France 2 (Ben oui, je n’étais pas au courant. J’ai le droit non ?).
Débat tricephale, si je puis dire, puisqu’il est question que le Sinistre de l’Epuration Nationale soit confronté à deux autres participants, Marine Le Pen (Brrr !!!) et Vincent Peillon (Beurk !).
Avant même que la soirée ne commence, je tombe sur un blog de Droite, celui de Corto74, qui m’annonce que le débat fait déjà débat avant même que d’avoir commencé puisque certains appellent à le boycotter.
Chouette, je me dis, ça promet d’être musclé si ça commence comme ça ! Et je m’installe donc sur mon canapé pour zyeuter le bouzin.
Une demi-heure plus tard, grosso-modo, voilà la Chabot qui annonce que le Vincent refuse de venir ! Hou qu’elle était colère la Chabot ! Pas contente du tout !
Elle a même dit que c’était « un coup d’éclat regrettable », et que « Ce n'est pas lui qui est piégé, c'est nous qui sommes piégés ». Ah bon ? Parce qu’il se sentait piégé le Peillon ?
Comment c’est possible ça ? Ce genre de débat, ça ne s’improvise pas, il faut des semaines, voire des mois, pour le préparer. Alors comment aurait-il pu être piégé ?

Bon, en attendant c’est la confusion à tous les étages. Besson s’inquiète de devoir se taper la Marine toute la soirée. La progéniture de l’autre nazi jubile que s’en est pas permis. Chabot fait la gueule… Bref, c’est le bordel.

Et ce matin, qu’apprends-je en lisant la presse ? Le Peillon il aurait fait exprès de ne pas venir ! Il aurait mijoté le truc avec ses potes depuis des jours pour torpiller la soirée dis-donc !

Bon, reprenons notre sérieux deux minutes, et analysons un peu la situation… Qu’a voulu faire ou dire Vincent Peillon en faisant faux bond d’aussi cavalière façon ? C’est quoi le message ?

A mon sens, mais ça n’engage que moi, il a voulu signifier au public que le débat sur l’identité nationale ne sert qu’à une chose, enflammer ce qui devrait rester éteint et satisfaire la frange la plus extrême de l’électorat umpiste. La gauche qu’il représente, n’a pas à cautionner le machin, et en laissant face à face les deux ignobles personnages, il entendait marquer l’esprit du téléspectateur.

Sauf qu’il s’y est pris comme un manche. En annonçant sa non-venue, comme ça par un communiqué, alors que le débat était déjà commencé, il passe pour un pétochard plutôt que pour un activiste.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais une parole est une parole. En tout cas, chez moi, cette formule a un sens. S’il avait voulu tant que ça créer un clash médiatique et mettre Besson dans l’embarras, il aurait pu venir tout de même, lire une déclaration et s’en aller ! Là, ça aurait eu de la gueule !
Mais non, il a préféré faire ça en lousdé, du genre je décommande à la dernière minute en envoyant un SMS (vous voyez de quoi je veux parler hein ?) et passer ainsi pour un malpoli doublé d’un trouillard.

Je ne sais pas quel est le conseiller en communication qui lui a soufflé d’agir de la sorte, mais à mon avis, celui-ci ne va pas garder son poste bien longtemps. A moins que ce soit vraiment une idée de lui, auquel cas Vincent Peillon confirme ce que je pensais déjà de lui. C’est un crétin.

A moins… A moins que Vincent Peillon ait eut vraiment la trouille de débattre avec son ex-compagnon du Parti Socialiste… On sait que le PS est mal à l’aise avec ce concept de l’identité nationale, que c’est quelque chose que la pensée de gauche n’arrive pas à intellectualiser… Peut-être que, je dis bien peut-être, ne sachant quoi dire il aura préféré inventer un truc débile pour éviter de se retrouver confronté à un débat ?

Franchement je ne sais pas. Par contre, ce que je sais c’est que le PS, et sa tendance la plus libérale en plus, ne sort pas grandi de cette histoire.

Comment est-ce qu’on dit déjà lorsqu’on veut faire quelque chose et que cela produit l’effet inverse ? Ah oui, on dit que c’est contreproductif.
Exactement ce que les tièdeux comme Peillon et ses défenseurs pensent du No Sarkozy Day dis-donc ! Il y a des fois je vous jure, la vie est drôle !