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lundi 31 mai 2010

Revival Eighties

Depuis quelques jours, et dans la perspective d’avoir de la musique pour égayer mes zoreilles pendant mes longues journées de navigation en solitaire, je charge la mule.

Oui je sais, c’est pas bien.

Mais en même temps je n’ai pas trop le choix. Ce n’est pas avec la petite dizaine de cd que j’ai à la maison que je vais arriver à occuper ma circumnavigation. Je risque de m’en lasser assez vite, et pour peu que j’en accroche un ou deux dans les haubans pour effrayer les mouettes, je vais vite péter un plomb d’entendre toujours la même chose. De plus, le bruit du vent dans les voiles c’est bien joli, mais il arrive un moment où ça lasse.

Or donc, je charge la mule. Et parmi les premiers albums que je me suis procuré je me suis tout naturellement tourné vers ceux qui sont chers à mon cœur et que je ne possède pas déjà. Des trucs qui me rappellent ma jeunesse ou des moments importants de ma vie.

Et parmi ceux là, figure en bonne place l’album live de Dire Straits datant de 1984 : Alchemy.

Probablement un des plus grands albums de la terre entière et des proches galaxies. The must of the must. Une galette en or du temps ou les chanteurs savaient ce que c’était que d’être avant tout des musiciens.

Bref, depuis trois jours je kiffe ma race au son des guitares mélodieuse de Roméo and Juliet, Telegraph Road et autres Sultans of Swing. Je m’imagine déjà dans ma solitude humide en train de faire de l’air-guitare sur le pont, mimant avec mes doigts des accords improbables.
D’ailleurs, c’est bizarre. Je me suis rendu compte que même si cela doit faire une bonne quinzaine d’années que je ne l’avais pas réécouté, mes doigts eux s’en souviennent parfaitement. C’est dingue la mémoire des gestes...

En plus, ce disque est particulièrement chargé en émotion, puisqu’il accompagna ce qui furent probablement les plus belles années de ma vie... Donc, forcément je ne vous raconte même pas la nostalgie !

Donc voilà, je voulais vous en faire profiter... Et en cherchant des images pour illustrer mon propos je suis tombé sur cette version de Sultans of Swing.
Et c’est là que je me suis rendu compte que la mode des années quatre-vingts a particulièrement mal vieillie si vous voulez mon avis...

La musique est toujours aussi bonne, mais les fringues ! Doux Jésus ! Quand je pense qu’à cette époque je ne rêvais que d’une chose : Porter un teeshirt sans manche sous une veste aux manches relevées ! Et je ne vous parle même pas de la coupe de cheveux. Court sur les côtés et long derrière ! L’horreur !

Bon, vous faites comme vous voulez, mais je ne vous en voudrais pas si vous préférez écouter sans voir la vidéo !

L’important c’est que vous écoutiez celui qui reste très certainement un des plus grands guitaristes du monde, Marc Knopfler