Je voulais vous dire…


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mardi 18 mai 2010

Vous y croyez ?

Ce matin à la Matinale de Canal plus j’ai écouté Daniel Cohn-Bendit... Qui a sorti une grosse connerie (44 ").

En entendant cette grosse connerie, je me suis dit en mon for intérieur : « Tien mon Gwen, tu le tiens ton sujet du jour ! », et j’ai commencé à écrire... Manque de bol, j’ai du sortir pour faire quelques trucs chiants, et du coup le texte en est resté où il était, c'est-à-dire au titre et à la première phrase.

Au réveil de ma siestounette, je me suis dit : « Qu’est-ce que tu fais mon Gwen ? Tu laisses tomber ou tu continues ? ».
Et j’avais plus ou moins décidé de passer à autre chose, c'est-à-dire de me mater un film, lorsque je suis tombé sur le billet d’un tiédeux qui en rajoutais une couche par rapport à ce que disait Dany le matin même !

Du coup, il n’en n’a pas fallu plus que ça pour me ragaillardir et me donner la pêche pour me lancer à l’assaut de cette bienpensance de Gôche qui me donne envie de gerber plus encore que le pragmatisme de droite.

Alors comme ça si l’on écoute Dany, la libération de Clotilde Reiss ne devrait pas prêter à polémique ? Le fait de savoir si oui ou non, le retour en France de ce joli minois en échange de la libération d’un assassin et la non-extradition d’un terroriste ne devrait pas compter ?
Nous devrions êtres tous dans le même tempo de la réjouissance et fermer les yeux sur les basses tractations qui ont amenées à ce résultat heureux ?

Et bien je suis désolé, mais je ne suis pas d’accord. Mais alors pas d’accord du tout.

Je sais bien que pour ces gens, ce que je dis n’est que l’expression naïve et utopique d’un gauchisme suranné, mais je considère qu’avoir des principes c’est important. Et que ces principes prédominent sur toutes autres considérations.

Au même titre qu’il est pour moi inadmissible que l’on fasse des courbettes aux chinois pour que ceux-ci daignent nous jeter négligemment quelques dixièmes de point de croissance, je trouve intolérable que l’on bafoue ainsi son honneur, même si c’est au bénéfice d’une donzelle aussi gironde soit-elle.

D’ailleurs je me demande lesquels ont le moins de figure dans tout ça... Nos gouvernants ou cette gauche tiède ?
D’un côté vous avez les ténors du pouvoir qui affirment haut et fort que cette libération ne nous a rien coûtée, ce qui prouve bien que dire l’inverse serait contraire à quelques principes supérieurs.
Et de l’autre vous avez cette gauche molle de la bite qui se la joue encore plus décomplexée et reconnait qu’il est normal de marchander avec des dictatures et que seul le résultat compte...

Ah lala ! Où allons nous si même ce foutu pragmatisme à la mord moi le nœud devient l’apanage de la gauche gouvernementale ?

Sauf que d’après certains, la donzelle serait belle et bien appointée par nos services de renseignement... Et là les choses sont alors bien différentes.

Je n’y entends peut-être rien à la diplomatie après-tout... Peut-être qu’il est normal dans ce monde qui est le notre de travestir la vérité pour préserver des intérêts « vitaux »... Mais dans ce cas je suis persuadé qu’il aurait été plus simple de dire la vérité à tout le monde.
Bon d’accord, la Clotilde bossait pour nous et elle s’est fait piquer. C’est le jeu. Qu’est-ce que vous voulez pour nous la rendre ?
Cela ne changeait rien à la situation de la maladroite apprentie espionne, et cela aurait eut au moins le mérite de ne pas mentir aux Français.

Car au final qu’elle est l’impression qui perdure dans l’esprit de ceux-ci ? Ils se disent que décidément nos politiques nous prennent vraiment pour des cons.

Et ça, messieurs-dames, c’est pas bon pour notre démocratie.