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jeudi 1 mai 2008

Le 1er mai

Nous sommes le 1er mai. Alors, posons-nous la question sur le sens à donner à cette journée.
Pour la plupart de nos concitoyens, il s’agit d’une de ces journées « bénies », où l’on ne travaille pas. C’est comme ça, le jour de la fête du travail, on ne travaille pas.
Pour certains c’est peut-être même l’occasion de faire durer le plaisir en prolongeant ce jour par un pont et ainsi s’en tirer avec un week-end de quatre jours. Ca tombe bien, les beaux jours arrivent et pourquoi ne pas utiliser nos RTT pour récupérer d’un hiver froid et triste. Dommage… Ces beaux projets tombent à l’eau faute de pouvoir d’achat pour être concrétisés… (Mais cela est un autre sujet.)
Pour d’autres, il s’agit de se souvenir de l’ensemble des combats que la classe ouvrière à mené depuis des lustres pour voir sa vie s’améliorer un tant soir peu. Pour ces gens la, les plus actifs vont même jusqu’à défiler dans nos rues avec d’immenses banderoles revendicatrices, et pour une fois les deux principaux syndicats vont le faire main dans la main… Image forte qui souligne encore une fois l’importance de la mobilisation contre les réformes Sarkoziennes.
Pour d’autres encore, ce jour verra également défiler quelques nazillons qui rendront hommage à une pucelle guerrière, malheureux de voir un autre réussir là où ils ont échoué pendant des années et par conséquent de n’avoir plus rien à exiger.
Petit rappel. Dans le code du travail il convient de faire la distinction entre un jour férié et un jour chômé. Des jours chômés, il n’y en a que trois dans l’année : Le 25 décembre jour de Noël, le 1er janvier jour de l’an, et le 1er mai jour de la fête du travail. Point barre. Les autres jours fériés ne sont que des dimanches de milieu de semaine. D’où l’importance d’une telle journée puisque mise au niveau de celle de la naissance du Christ et de la gueule de bois des lendemains de réveillon.
Pour moi, le 1er mai, cela veut dire que je vais me montrer solidaire de cette journée chômée… En ne travaillant pas certes, (ce qui n’est pas difficile pour un chômeur en arrêt maladie me direz-vous), mais surtout en ne faisant pas travailler les autres. Ca, c’est de la solidarité ! En effet, ma participation à ce combat consiste essentiellement à ne pas sortir de chez moi, ne faire aucun achat, c'est-à-dire à ne pas cautionner les ouvertures de magasins. Car il y en a qui sont ouvert ! Boulangers, fleuristes… Qui n’a pas profité d’un 1er mai pour se balader et chemin faisant acheter un petit truc à manger sur le bord du chemin ? Donc si je veux jouer le jeu parfaitement, je reste chez moi. Mais d’un autre côté je vais quand même regarder la télé… Donc cautionner le travail d’une partie des salariés des chaînes de télévision… Damned ! Je ne m’en sors pas !
Voilà mes amis, et pour ceux qui me rétorqueraient que je bosse quand même puisque je viens de passer une heure à écrire cet article, je répondrais que je reste dans ma tête fidèle à mes convictions, et que rédiger mon blog n’est pas un travail, même si j’y mets autant de cœur à l’ouvrage que si s’en était un.

Bon 1er mai à tous !