Je voulais vous dire…


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jeudi 14 janvier 2010

Bon anniversaire !

Il y a un truc de bien avec les pages Facebook c’est qu’elles indiquent, pour peu que l’intéressé en ait spécifié la date, l’anniversaire de vos « amis »…

Oui, je sais, j’ai mis des parenthèses à « amis » car ils ne le sont pas tous. Loin de là d’ailleurs. C’est bien simple, sur la centaine (et quelques) de personnes qui se disent mes amis sur le réseau social, je ne dois en connaitre qu’une dizaine tout au plus, et je n’en n’ai rencontré physiquement que cinq. Oui, j’ai compté, cinq. C’est dire le sens superficiel que peut prendre ce mot : amis…

Mais parmi ces cinq personnes, en figure une dont je sais qu’elle l’est réellement. Mon amie je veux dire. Et je sais que c’est également celle de quelques-uns de mes plus fidèles lecteurs…

Aussi, je voudrais que vous vous joignez à moi pour souhaiter un très bon anniversaire à l’adorable, l’irremplaçable, l’humaniste, la chaleureuse… Monique !

Bon anniversaire à toi ma très chère amie.



(Bon, je ne vous dirais pas son âge parce que je suis galant homme. Mais les pages Fesse-Bouc ne sont pas faites pour les chiens, hein ?)

La fuite en avant

Bien, comme quasiment tous les jours depuis le début de l’année, je me suis tapé ce matin le discours des vœux de notre cher Président de la République Française… Il s’agissait des vœux aux parlementaires.

J’aime autant vous le dire tout de suite, vous n’aurez pas de commentaires éclairés de ma part sur le sujet, ni-même de résumé succinct de cette demi-heure d’exercice présidentiel… Non, vous n’aurez rien de cela pour la simple et bonne raison que ça m’a gavé.

Mais ça m’a gavé à un point ! Vous ne pouvez pas imaginer !

Pendant une demi-heure ça n’a été que satisfecit, rodomontades et flagrantes contrevérités… Bref, le petit coq s’est perché sur son tas de fumier pour pousser sa chansonnette, et au final la basse-cour n’a rien appris de nouveau.
Bon, si ça vous dit quand-même d’en apprendre plus, allez jeter un œil ici. Mais pour ma part, je ne vais rien avoir à vous dire sur le sujet.

Ah si, peut-être une chose… A un moment, vers la fin il s’est presque félicité d’une chose qui m’interpelle personnellement depuis quelque temps. Il a dit : « Nul ne reviendra sur l’essentiel des réformes que vous avez voté ». Et de citer en exemple la réforme de la constitution de l’année dernière avec « l’augmentation » du rôle du Parlement…

Ça, c’est un truc qui me turlupine depuis un bout de temps. Est-ce que vous vous rendez compte que les réformes qui ont été passées depuis l’avènement de Sarko 1er, ne seront jamais abolies ? Est-ce que vous vous rendez compte que toutes les mesures destructrices, que ce soit en termes d’emplois, de liberté ou encore d’égalité sociale, aucunes de ces mesures ne seront jamais remise en question quelque-soit le gouvernement qui succédera à celui-ci ?

Ça laisse songeur hein ?

En fait, c’est comme ça que je vois les choses, il existe dans notre société une espèce de consensus « démocrate » qui consiste à croire que le mouvement doit nécessairement se faire vers l’avant. « On avance », « il faut avancer », notre langage, notre cerveau même, semble formaté pour admettre que le mouvement, s’il doit y en avoir un, ne peut s’envisager que dans un seul sens…
Ainsi, on ne défait jamais les choses qui ont été faites précédemment, mais l’on préfère refaire par-dessus.

Souvent j’entends, lorsque je parle de mes espoirs révolutionnaires, la réplique imparable (?) qui consiste à dire que les gens comme moi ne pensent qu’à détruire plutôt que de construire. Et que ça, c’est forcément pas bien. Vous l’avez déjà entendu cet argument, hein ? Il revient à chaque fois, comme un psaume, une loi immuable qu’il ne faudrait en aucun cas transgresser…
Elle est bizarre quand-même cette morale à deux balles qui nous oblige à ne jamais admettre que quelque chose doit être au préalable détruit avant même que de penser à reconstruire par-dessus.

Pourtant, si le monde va si mal, ne serait-ce pas plutôt parce que justement on passe son temps à re-fabriquer des trucs et des machins sur d’autres trucs et machins complètement pourris parce que eux-mêmes construits sur… Bref, vous avez compris où je veux en venir.

Alors, peut-être que je me trompe du tout au tout. Peut-être même que ce qui peut paraitre évident au maçon de base, ne s’applique pas aux sociétés humaines… Peut-être.

Et bien alors, si c’est effectivement le cas, et j’en doute fortement, il serait bien que les électeurs en prennent réellement conscience et réfléchissent vraiment à deux fois avant que de glisser un bulletin dans une urne. Car cet acte, qui n’est déjà pas si anodin que ça, aura des conséquences pour des siècles et des siècles (Amen !).

Voilà chers amis, cela sera, si vous le voulez bien, la réflexion du jour. Passez une bonne journée !