Je voulais vous dire…


Un blog qui parle de politique, de social, d'environnement... De la vie quoi!


lundi 31 août 2009

La photo de la semaine



Oh putain ça y-est ! Nom de dieu de bordel de merde, j’y suis arrivé !
Je vous l’avais dit que j’y arriverais, je vous l’avais dit ! Et pile le dernier jour du mois d’août en plus !
Putain, je suis fier de moi !
10 Kg en deux mois ! Qui c’est le meilleur ? C’est moiiiiiii !!!

(Bon ok, maintenant il s’agit de ne pas les reprendre…)

samedi 29 août 2009

Retraites des mères de famille: Et les pères alors ?

Ok, hier j’avais pas envie. Pas envie, cela ne veut pas dire que je ferme mes orifices auditifs pour autant et cela ne m’a donc pas empêché de sursauter lorsque j’ai entendu aux infos que le Xavier Darcos allait s’attaquer à l’épineux problème de la retraite des mères de famille…

Ah bon ? Que je me suis dit dans ma tête. Les mères de familles ont droit à une retraite ? Première nouvelle !
Ben oui, que voulez-vous, l’étendue de mon ignorance est une source perpétuelle de ravissement chez moi.
Donc, je tends l’oreille et j’entends que le tout nouveau ministre du travail Xavier Darcos va lancer une consultation auprès des partenaires sociaux pour pouvoir adapter la loi à une jurisprudence de la cour de cassation suite à une plainte de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE).
Qu’est-ce c’est que cette histoire… Une plainte de la Halde qui mène à une révision du régime retraite ? Et que lis-je ici ? Les femmes qui ont participé à l’élevage d’un enfant au moins ont droit à quelques trimestres supplémentaires par rapport aux hommes ? Alors que les hommes non ?
Ah oui ! C’est profondément injuste ! La Halde a eu raison de porter plainte ! Il n’y a pas de raison qu’un avantage accordé aux femmes ne puisse pas bénéficier aux hommes ! C’est vrai quoi ! Des hommes qui élèvent seuls leurs enfants, ça existe aussi !

Donc forcément, et d’après ce que j’ai pu aussi lire ici (même si je n’ai pas tout compris), il va donc falloir niveler un peu tout ça… Et comme toujours dans ce cas de figure, il y a deux façon de faire les choses. Par le bas, ou par le haut !

Sauf que c’est un petit peu plus compliqué que ça… Il faut savoir que les hommes ont déjà une retraite supérieure de 23% par rapport à celle des femmes, et que si l’on supprime ces points retraites « offerts » au nom de leur participation à la natalité française, cet écart se creusera encore plus et deviendra de 36%.
Pourquoi cet écart ? Et bien parce que les femmes « travaillent » moins que les hommes pardi ! Puisque pour un grand nombre d’entres-elles, l’élevage est une occupation à plein temps !

S’ils décident d’accorder les mêmes avantages aux pères de familles… Je vous dis pas la gueule du budget des caisses des retraites ! Je ne suis pas sûr qu’elles le supporteraient…

Il y a aussi la solution d’en piquer un peu aux femmes pour pouvoir le donner aux hommes. Le système des vases communicants si vous préférez. Sauf que les associations féministes ont déjà prévenu qu’il était hors de question que les femmes sortent perdante de cette réforme ! Déjà qu’elles ne touchent pas bézef !

Grrr !! Quel casse-tête !

Ecoutez, comme je vous l’ai dit, je n’ai peut-être pas tout compris à cette histoire, tant il est vrai que pour moi la retraite n’est pas une préoccupation de tous les jours puisque je sais déjà que je n’en aurais pas. Cependant, dans ma petite tête et avec ma comprenette à deux balles, je me dis que si le gouvernement a été capable de sortir je ne sais plus combien de milliards d’euros pour sauver les banques, il peut facilement en trouver quelques-uns pour payer des points retraites aux pères qui ont arrêté de bosser pour élever leurs enfants. Non ?
Ne dit-on pas que femme au foyer, c’est un métier ? (ou homme au foyer, c’est la même chose) Alors dans ce cas, reconnaissons enfin ce métier, oh combien méritant, et considérons-le comme tel. En le rémunérant d’une part, et en le faisant cotiser pour la retraite, d’autre part.
Ca ne m’a pas l’air trop compliqué à faire comme réforme, non ?

Vous croyez qu’il va penser à ça le Darcos ?

Cela-dit, je dois quand même avouer que la Halde avec sa plainte, a eut le mérite de mettre au jour beaucoup plus que la simple injustice faite aux hommes. Elle aura permis de mettre le doigt sur plusieurs véritables sujets de société. La place des hommes dans cette société moderne ou la monoparentalité gagne du terrain, et la reconnaissance que la société devrait avoir envers celles et ceux qui élèvent ses enfant. Entre autres.

vendredi 28 août 2009

J’ai pas envie…

Pas trop envie d’écrire aujourd’hui… Enfin, c’est pas que j’ai pas envie, mais je n’ai pas de sujet qui m’inspire.
Pourtant, me direz-vous, ce n’est pas ça qui manque ! Oui, je sais… Mais j’ai pas envie.

Je pourrais… Je ne sais pas… Je pourrais continuer à taper sur le PS par exemple ? Ca serait facile et divertissant ! Mais j’ai pas envie.
Non, pour ça on va attendre de voir ce qu’il va se passer à la Rochelle. Parce que si je me souviens bien l’année dernière, il s’était passé tellement de trucs en un week-end qu’il était assez difficile de suivre. Un coup j’t’aime, un coup j’t’aime plus. Un coup j’déjeune avec toi, un coup j’te poignarde le soir venu… Bref, autant attendre lundi et faire un bilan global, sous peine de ressembler à la quotidienne de Secret Story.

Je pourrais vous parler de mon ami Philippe qu’est revenu de son périple océanique et qui a le mal de terre…
Je pourrais vous parler de cet employé de la banque LCL qui dénonce à la police un client sans-papier… Mais j’ai pas envie. De toute façon, Le coucou de Claviers le fait bien mieux que moi alors…
Je pourrais vous parler du calendrier des stages de formation à la désobéissance civile, mais Humeur de Gauche l’a déjà fait…
Je pourrais encore une fois m’exprimer sur le vide intersidéral que représente le Centre… Mais Rimbus l’a aussi déjà fait avant moi…
Je pourrais également vous faire une analyse poussée sur le discours de politique étrangère que Sarkozy a tenu devant nos ambassadeurs… Oui mais il y a déjà Juan de Sarkofrance qui vient d’un pondre un particulièrement chiadé alors…

Ou alors, je pourrais peut-être faire des liens comme me l’a conseillé le king of the blogs, Nicolas

Ouais ! Bonne idée ! On va faire ça !


Sauf que… Je sais pas si j’ai vraiment envie…

jeudi 27 août 2009

La revue de presse du jeudi

Bien, bien, bien… La semaine dernière, il m’a semblé que de faire la revue de presse du Canard Enchaîné vous avait bien plu. Aussi, comme je suis soucieux du plaisir que vous pouvez ressentir, j’ai donc décidé de réitérer la chose. En plus, j’ai eu la joie de voir mon article repris sur le site du Charlie Enchaîné, donc comme je suis du genre cabotin et bien…
Je cabotine !


Donc, qu’avons cette semaine en première page du Canard…
Barrant la Une sur toute sa largeur nous avons : « Le PS joue la querelle des Anciens et des MoDem ! » avec le merveilleux sous titre « Martine, pourquoi tu tousses ? ».
L’article revient sur la semaine palpitante que le Parti Socialiste vient de vivre au sortir de la petite sauterie organisée à Marseille par Peillon. La photo souvenir, celle-là en dessous, est l’occasion pour l’auteur, Frédéric Pagès, d’ironiser sur le côté un peu flashy de toutes ces couleurs (rose, rouge, vert et orange) qui inondent soudain le noir néant de l’opposition actuelle.
Il revient également sur le discours de Marielle de Sarnez, qui proposa la voix tremblante d’émotion, des mesures fiscales toute à fait inédites dans sa bouche. Quand on se rappelle que la Marielle en question se produisait naguère au côté de Jean-Claude Gaudin pour jouer à touche pipi ave l’UMP, on peut se poser la question de savoir s’il elle s’est lavée les mains depuis… (Ça, c’est pas du Canard, c’est de moi)
Mais bon, le MoDem glissant à gauche et le PS dérapant à droite, il était inévitable selon Pagès, qu’à un moment ils se rencontrent !
Reste à savoir, se demande l’article, ce que Martine Aubry va bien pouvoir faire de cette coalition qui se forme sans qu’elle en soit avertie. Car la Maire de Lille se trouve en effet mise devant le fait accompli. Elle qui ne voulait pas forcément d’une ouverture, en tout cas pas de ce côté-là de l’échiquier politique, sera bien obligée de se prononcer sur le sujet, et ce dès l’université d’été de La Rochelle qui ouvre ses portes demain…
Pour conclure sur ce sujet, dans un petit encart en page deux intitulé « Le PS en pleine bouillabaisse », on apprend que Sarkozy aurait commenté cette affaire de la sorte : Ils rêvent tous de faire du Mitterrand en rassemblant. Ils ne font que du Guy Mollet. Les alliances sans chef, ça ne marche pas. Les Français ne veulent pas être gouvernés par un collège. (ndla : ein volk, ein reich, ein führer !)[…] En tous cas, s’ils font des primaires, j’irais voter : Je suis plus à gauche que Bayrou !
Euh... Faut peut-être pas exagérer non-plus!


Dernière minute : Aubry, dans un article du Monde à paraitre demain, se déclare favorable à des « primaires ouvertes ». Quand ? Comment ? Avec qui ? On ne sait pas…

Ensuite dans la colonne de droite nous avons « Traders de vérité »
L’article se fait le porte-parole des traders en rapportant le climat d’impunité qui règne dans les salles de marchés. Les traders français ne se font en fait aucun souci (mais alors aucun !), lorsque qu’ils aperçoivent les gesticulations tonitruantes de notre nabot national ! Pour la simple et bonne raison que selon eux, les mesures restrictives annoncées par le chef de l’état n’ont absolument aucune chance d’aboutir à quoi que ce soit. Tout simplement parce que si demain la France se retrouve seule à jouer les vertueuses, les banques déménageront illico leur salles de marché dans un autre pays et rémunèreront leurs traders comme il leur chante.
Toutes les tractations se faisant par ordinateur, le marché-roi ne s’en rendra même pas compte !
Selon le président, c’est à la France de montrer l’exemple et d’espérer que les autres suivront… Sauf que Wall Street, la City ou Hong-Kong, ne suivront certainement ce genre de pratique hautement antilibérale. Et ça, Sarkozy le sait parfaitement bien.


Nous avons ensuite une brève sur le : « Blackwatergate ».
Petit retour sur la firme privée de sécurité Blackwater (devenu Xe depuis le début de l’année), qui aurait été mandaté par la CIA pour « chearch and destroy » les chefs d’al Qaida.
Il faut savoir qu’afin de minimiser les pertes officielles de l’armée US d’occupation en Iraq, le gouvernement de Bush avait confié la plupart des opérations de sécurité au sol à des firmes privées. Des mercenaires pour parler clair. Ces mercenaires s’occupent essentiellement de la sécurité des personnes et se font payés extrêmement cher par le gouvernement US. En fait, pour tout savoir, lisez l’article de Wikipédia que j’ai mis en lien, tout y est clairement expliqué. Bref, Blackwater sera traduit devant un tribunal demain pour répondre d’une échauffourée ayant eu lieux le 16 septembre 2007 ; Bilan du match : Zéro morts, zéro blessés chez les barbouzes américains ; 17 morts, 24 blessés chez les civils désarmés iraquiens.
On touche là le summum de la perversion libérale : La privatisation de l’armée. Et franchement, ça fout les jetons. Petite précision, l’arrivée d’Obama au pouvoir n’a rien changé à la chose puisque même si Blackwater s’est retirée du jeu (et à changé de nom), se sont toujours des boites privées qui gèrent la sécurité en Iraq… Et Ben Laden coure toujours.

Une petite dernière pour la route : « Tarif-fi-fi »
Où on s’aperçoit que la hausse des tarifs de 1,9% annoncée par EDF, n’est en fait qu’une moyenne. Une moyenne certes, mais aussi une nouvelle répartition des dépenses !
En fait, les péquenots comme moi vont se retrouver avec une facture augmentée de plus de 10% ! Alors que les gros consommateurs eux, vont voir leur facture baissée ! Au final les sommes s’annulant presque la hausse globale des recettes ne seront que de 1,9% pour EDF. Moralité de la chose : Gagné plus pour dépenser moins et gagner moins pour dépenser plus !
Euh… C’est ça qu’il avait dit le petit en 2007 ?

Bien, on va s’arrêter là pour aujourd’hui. Je vous souhaite une merveilleuse semaine et bonne rentrée pour les enfants !

mercredi 26 août 2009

« Moralisation du capitalisme ? » Mon cul !

Vous savez ce que j’ai fait ce matin ? Hein ?
Et bien je me suis coltiné le discours de l’autre Nain sur le site du château ! Si ! C’est vrai !
En fait, ce que je voulais faire, c’était essayer de donner une suite à l’article que j’avais écrit le 7 août dernier. Souvenez-vous (ou relisez-le), cela concernait le milliard d’euros provisionné par la BNP dans le cadre des rémunérations des traders.
A l’époque je me gaussais de cette esbroufe médiatique qui consistait à dire « Attendez que le patron revienne de vacance et vous allez voir ce que vous allez voir ! »

Donc, hier les banquiers ont été de nouveau convoqués à l’Élysée, pour voir ce qu’il y avait à voir.
Et ils ont vu quoi ? Ils ont vu notre Président Glorieusement Élu se contorsionner derrière son pupitre pour leur expliquer qu’il allait leur imposer des règles aussi inédites que draconiennes.
Lesquelles ? Et bien vous n’avez qu’à aller sur le site du Figaro.fr et lire cet article pour le savoir. Vous verrez, c’est assez bien expliqué.
Mais bon, pour ceusses qui préfèrent ma diatribe à celle de l’expert-éco du Figaro (ce que je comprendrais très bien !), voilà en gros à quoi se résument ces règles :
A partir de maintenant, les traders seront toujours payés aussi cher. Sauf que les 2/3 de leur rémunération seront bloqués pendant trois ans en attente de résultats positifs. S’il n’y a pas de résultats positifs, ils ne toucheront pas leurs bonus.
Pour veiller sur les sous que touchent les cent plus gros traders, Sarko nomme ce qu’il appelle lui-même « un tsar des rémunérations » (Non, vous ne rêvez pas, il l’a vraiment appelé comme ça !), en la personne du très catholique Michel Camdessus, ex-DG du FMI et accessoirement soutien de François Bayrou aux présidentielles de 2007.

Sinon… Rien d’autre. A aucun moment il n’a été vraiment question de cette fameuse « moralisation du capitalisme » dont on nous a rebattu les oreilles. A aucun moment il n’a été question de séparer les activités financières des banques de celles des activités économiques… Bref, notre Nain National à trépigné pour la galerie en désignant des boucs émissaires, les traders, sans jamais remettre réellement en question la façon dont les banques utilisent notre argent pour faire leur beurre.

En ce qui concerne la réticence qu’ont les banques à prêter de l’argent au entreprises ou aux particuliers, il a fallut que ce soit un journaliste qui aborde le sujet en lui posant la question !
Question à laquelle il a répondu de la façon suivante :

« Il faut que les gens aient le sentiment qu’on fait attention à cette question de justice. »
Outre la faute de syntaxe digne d’un enfant de CM2, j’espère que vous avez noté que ce qui compte vraiment, c’est l’impression que les français doivent avoir… Rien à voir avec la réalité des faits. Juste l’impression que l’on a des faits.
Ca me rappelle cette citation : « Ce que nous cherchons ce n’est pas la vérité, c’est l’effet produit. » Elle est de Joseph Goebbels…

Bref, rendormez-vous braves gens ! Il n’y a rien à voir ! Tout recommence comme avant la crise, et ce qui fait hurler le bon peuple et bien on va tellement le planquer derrière un immense tas de fleurs qu’il ne verra plus rien !
A voir aussi sur le même sujet le billet de Sarkofrance qui dit plus ou moins la même chose que moi, mais en mieux !

mardi 25 août 2009

Primaires ? Ouvertes ou pas, j’en veux pas !

Je vous en parlais déjà samedi dernier, au Parti Socialiste, la question des alliances à gauche et au centre est posée avant même que de savoir s’ils sont d’accord sur une même plateforme idéologique… Pour moi, c’est un peu comme si l’on mettait la charrue avant les bœufs, mais bon… Soit ! Rien que pour le plaisir de la réflexion, imaginons que tous ces gens aient la capacité (oh combien enviable !) de débrancher une partie de leur cerveau et de faire comme si le libéralisme était une question annexe qu’il conviendra de régler… Plus tard, lorsqu’ils auront le temps.

Donc, le mot qui coure sur toutes les lèvres roses en ce moment c’est : Primaire.

Primaire, primaire… Ça serait-y pas une idée d’outre-Atlantique ça ? Il me semble bien…Ca voudrait donc dire que dans l’esprit de ces primairistes (Ouais, j’invente des mots !), notre pays serait mûr pour s’engager dans le bipartisme ? Que le spectre politique dont je vous parlais hier ne serait plus constitué d’un joli dégradé de couleurs chatoyantes, mais seulement de deux couleurs ? Pareil à la vue d’un chien ? M'Ouais… Lorsque l’on voit le vide intersidéral de la politique américaine, on est en droit de s’inquiéter.

Donc primaires, disais-je. Mais là où ça devient drôle (façon de parler), c’est que pour ces socialistes, il semblerait qu’il faille ouvrir ces primaires à l’ensemble de la gauche « de gouvernement » et pourquoi pas, pendant qu’ils y sont, au centre ! En fait, il s’agit de faire de l’ouverture à l’image de ce cher Sarko, non-pas dans un futur gouvernement, mais avant même que cet hypothétique gouvernement ne soit élu ! Là encore, je me demande ce que peuvent bien penser les bœufs… Mais bon, là encore, soit !

Si mes références ne sont pas faussées, ce qui se prépare est ce que l’on appelle une coalition… Un peu comme celle qui eut lieu en Italie, et dont on sait ce qu’elle a pu donner.
Mais ce qui me fait bien rigoler c’est que pour l’instant il s’agit là d’une idée pondue et débattue par les socialistes, et seulement par eux. Parce que les autres sensibilités vers lesquelles sont sensées s’ouvrir ces primaires : Et bien, elles n’ont rien demandé !

Et puis soyons sérieux, concrètement comment les Peillon, Fabius, Montebourg et autres Hamon (même lui, quelle misère !) comptent t-ils faire pour organiser tout ça ? Hein ?
Chaque mouvance va présenter son candidat (les verts, les Communistes chaque groupuscules du PS, le MoDem, etc…) et on va faire voter les militants (et les sympathisants ?) de toutes ces formations ? Et celui ou celle qui remportera le plus de voix représentera la Gauche avec un grand G… ?

Je ne sais pas vous, mais je n’ai pas envie (mais alors pas du tout) de voter pour un candidat qui aura été choisi par d’autres à la faveur d’obscures tractations dont je n’aurais même pas eu vent. Imaginons que ce soit par exemple, au hasard, Ségolène Royal qui soit choisit par ces primairistes… hein ? Vous croyez sincèrement que je vais glisser un bulletin à son nom dans une urne si c’est elle qui représente la gauche ? Je préférerais me couper un bras plutôt !

Car, ne nous leurrons pas, cette idée de primaire n’est pas apparue comme ça, brusquement, dans la tête des socialistes par l’opération du Saint Esprit. Elle est le fruit de ceux qui pensent, toujours à l’image de notre Nain National, que des élections ne se gagnent qu’à grand coup d’image et de communication. Ceux qui pensent que finalement les convictions importent moins que la médiatisation. Ceux qui ont été séduit par la présidentialisation de la V ème République et qui n’entendent pas revenir à une gestion plus saine de la vie publique… Ah ! Soif de pouvoir quand tu nous tiens…

Donc, vous l’aurez compris, pour moi cette histoire de primaire à gauche, c’est vraiment du n’importe quoi.

Si vous désirez savoir ce qu’en pense la blogosphère de gauche, je vous invite à aller jeter un œil (n’oubliez pas de le récupérer en sortant) chez Juste histoire de dire, qui a ouvert le sujet et qui est à priori aussi contre que moi. Rimbus itou. Ou bien chez Marc Vasseur qui lui est plutôt pour…

lundi 24 août 2009

Y’a un truc qui me turlupine…

Lors des dernières élections européennes, il y a un petit truc qui m’avait interpellé… Un petit truc sans réelle importance, si ce n’est (peut-être) qu’il risque encore une fois de me faire passer pour un naïf indécrottable.
Mais bon, la naïveté pouvant parfois passer pour de la fraîcheur, je me suis dit, à l’époque, qu’il faudrait peut-être que j’écrive quelques mots sur le sujet un jour ou j’aurais le temps…
Aussi, comme je ne savais pas comment attaquer la semaine, je me suis dit en moi-même : Vas-y mon Gwen, c’est le moment !

Alors je vous explique…

J’imagine que vous vous êtes déjà représenté l’échiquier politique français (ou l’échiquier politique tout court), dans votre tête, hein ? Et j’imagine également que l’on doit avoir plus ou moins la même représentation mentale…
Bon d’accord, c’est vrai que chacun a sa propre architecture neuronale et que celle-ci est fonction essentiellement d’un vécu particulier ; Mais globalement lorsque l’on veut se représenter un paysage politique nous utilisons tous comme image un plan horizontal scindé en deux.
Pour ma part, j’aime à me représenter la chose sous la forme d’un spectre. Un spectre lumineux, j’entends.
Ben oui, on parle bien de couleur politique, non ? Donc, pour moi, je trouve que représenter la palette des couleurs politiques qui vont de l’ultra-gauche à l’extrême-droite, sous la forme d’un spectre… Et bien ça le fait.

Bref. Donc, lorsqu’en juin dernier j’en étais à préparer un papier sur le fameux débat préélectoral (celui où Bayrou c’est fait laminer par Dany !), je me suis fendu d’un petit trombinoscope avec tous les invités. Naturellement, je n’ai pas disposé ces photos dans n’importe quel ordre. Je les ai rangé selon leur couleur politique, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, et ce dans le sens de la lecture, de gauche à droite et de haut en bas. Ca donnait ce que vous pouvez voir ci-contre.

Plus tard, lorsque les résultats furent connus, je me suis mis à rédiger un autre article pour les commenter. Bien évidemment, pour illustrer mon discours j’ai donc cherché une représentation graphique. Généralement c’est sous la forme d’un demi-camembert que l’on représente ces résultats. En l’occurrence, voilà ce que cela a donné au lendemain du 6 juin :

Vous ne trouvez pas que quelque-chose cloche ? Il n’y a pas un truc qui vous dérange ? Regardez bien le camembert et comparez-le avec mon trombinoscope …
Et oui, Cohn-Bendit ne se trouve pas à la bonne place !
Pour moi, dans ma représentation perso de l’échiquier politique Les verts, donc Cohn-Bendit, donc Europe écologie se situaient à la gauche du PS ! Alors que dans la représentation graphique des résultats, aussi bien au niveau de la France que sur l’échiquier européen, les écologistes se situent entre les socialistes et les centristes !

C’est là que j’imagine les lazzis et les quolibets de toutes sortes… Houuuu ! Ben alors le Gwen ! Tu savais pas ça ? Tu savais pas que les écolos pro-européens sont encore plus à droite que les sociaux-libéraux ? T’es plutôt nul comme commentateur politique !

Bon ça va ! Plutôt que de me balancer des vannes, vous feriez mieux de m’aider à comprendre !
Parce que depuis ce constat, je peux vous dire que ça a cogité dans ma petite cervelle ! J’ai cherché pourquoi MA représentation ne correspondait pas avec celle que les médias nous transmettaient… Et à ce jour, je dois bien vous avouer que je n’ai toujours pas de réponse.

Plusieurs éléments se sont ajoutés pendant que j’essayais de démêler ce sac de nœud… Lorsque j’ai fait mes recherches je suis tombé sur un article de Wikipédia relatif à l’Assemblée Nationale… Observez bien où se situent les électeurs « Radicaux, Citoyens & Verts » lors des législatives de 1997… Ils sont bien à la gauche du PS et juste avant les communistes !

De même si l’on regarde un autre article, toujours issu de l’encyclopédie en ligne qui parle de l’échiquier politique au sortir des élections législatives 2007, là encore les électeurs de Dominique Voynet sont toujours situés bien au chaud entre le PC et le PS…

Par contre, dans le graphique en dessous qui relate la composition à l’issue des mêmes élections, les écolos sous la dénomination non-inscrits se retrouvent entre le PS et le MoDem ! Et depuis, dans toutes les représentations que j’ai pu trouver, il en est ainsi !

Que c’est-il passé au lendemain de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir ? Pourquoi les verts ne sont-ils plus considérés comme un parti de gauche mais de centre-gauche ?

Comme je vous l’ai dit plus haut, je n’ai pas la réponse… Mais apparemment il s’est passé quelque-chose. Les lignes politiques ont peut-être bougées (à l’insu de mon plein gré), ou bien c’est que quelqu’un, quelque-part à décidé de nous induire en erreur en bouleversant les schémas représentatifs dont les français ont l’habitude… A moins qu’il y ait une troisième explication que je n’arrive même pas à imaginer !

Alors, chers lecteurs (et lectrices), si par le plus grand des bonheurs vous avez, ne serait-ce que le début d’une explication à me fournir, je suis preneur !

Voilà, c’était la réflexion du début de semaine ! Bonne journée à vous !

samedi 22 août 2009

A gauche, c’est la saison des parades nuptiales

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en ce moment à gauche ça carbure sec du ciboulot. Alors que le péquin moyen est encore en plein trip, complètement shooté à la crème solaire, le militant encarté lui, est déjà au boulot.
Et que je t’organise des réunions, des ateliers, des week-ends de réflexion, des universités d’été… Bref, c’est la rentrée politique à gauche.
Tout de suite j’ai envie de dire qu’ils font bien. Les élections régionales sont dans sept mois (et oui déjà !), et comme c’est partit, si on n’arrive pas à créer un réel mouvement populaire, il y a de grande chance que l’on se prenne la branlée du siècle. Bon, de la décennie si vous préférez…

Donc, chaque composante de ce qui fait le joyeux patchwork de la gauche française y va de son brainstorming pour pondre des idées et faire avancer le schmilblick…
Les écolos d’Europe-Ecologie se réunissent à Nîmes dans l’espoir de profiter de l’élan acquis aux européennes. Les ségolènistes se sont retrouvés à Marseille, déguisés en « espoir à gauche » afin de réunir leurs forces pour prendre d’assaut le Parti Socialiste lors de l’université d’été de la Rochelle qui s’ouvre la semaine prochaine… Le parti communiste fourbit ses arguments Port d’Albret. Le NPA idem à Port-Leucate. Le Parti de Gauche lui, fait la même chose à (Port) Clermont-Ferrand… Bref, comme je le disais plus haut, ça carbure du ciboulot.
Chose amusante, alors que tous ces brillants esprits (ceci n’est pas de l’ironie) carburent ou s’apprêtent à carburer, il est une question qui s’impose tout de suite à eux. La question des alliances.
C’est dire que le sujet est important, puisqu’avant même d’avoir un peu potassé sur le fond, on en est déjà à discuter si oui ou non, on va pouvoir s’allier avec le petit copain d’à côté ! (ceci est de l’ironie).

Bon d’accord, c’est vrai que cette question est particulièrement symptomatique de la gauche française… Nous avons une gauche puissante et fourmillante d’idées (ironie ou pas ?) qui n’a qu’un seul et énorme défaut, celui d’avancer en ordre dispersé. Mais, j’ajouterais que c’est un peu normal, puisque les gens de gauche sont des idéologues. Et qui dit idéologie, dit forcément divergence de point de vue. Alors que si l’on glisse vers la droite, l’idéologie a disparait peu à peu au profit d’une machine à gagner estampillée anti-gauche. Une machine d’une terrible efficacité. Tellement efficace qu’elle attire à elle les opportunistes et les extrémistes de tout poil. Derniers en date à avoir baissé culotte pour faire partie des « élus » : Le décérébré Nihous et le catho-poujadiste de Villiers.
Mais bon, moi ce genre de machine, même si elle fonctionne à merveille, ne me tente pas plus que ça. C’est un peu comme pour les pulls. Je les préfère largement tricotés main, même s’ils me grattent un peu aux entournures, plutôt que sortis d’usine, formatés et visibles sur le dos de mon voisin… C’est comme ça.

Mais bon, les gens de gauche ne sont pas stupides, et se rendent bien compte que pour pouvoir rivaliser avec le rouleau compresseur d’en face, il va falloir un tantinet se rapprocher, voir s’allier. Quitte à mettre quelques-unes de leurs idées-forces au fond de leur poche avec leur mouchoir par-dessus…
Alors pour certains, c’est plus facile que pour d’autres. Chez les partisans de la Madone en boubou, c’est bien simple : Ils envisagent de « construire avec tous les républicains de progrès une nouvelle alliance majoritaire qui va des communistes au MoDem. ». Je vous ai déjà dit ce que j’en pensais (voir Peillon rêve encore, les socialistes aussi) aussi je ne vais pas en rajouter une couche. Mais bon, on notera quand même qu’une telle gymnastique ne peut se réaliser qu’en faisant fi de toute idéologie… Ce qui aurait tendance à classer ces désireux d’avenir dans le camp d’en face.

Chez les écolos libéraux, là aussi pas de problème d’alliance. Ils sont près à épouser toute personne se présentant devant le pas de leur porte, du moment que celle-ci accepte de changer son nom et d’adopter ses idées. Sauf que dans cette joyeuse bande assez hétéroclite, certains commencent à se poser des questions tellement la perspective d’épouser un Modem leur file des boutons.

Si l’on se dirige encore plus vers la gauche, et que l’on s’éloigne donc du point zéro de l’idéologie politique, les choses se compliquent un peu. Le Parti de Gauche, fait mine de ne pas voir Robert Hue fréquenter les ségolènistes, tout en réaffirmant que lui aussi désire une gauche unie ! Sous sa propre bannière, bien évidemment.
Bien sûr, le discours s’adresse en premier lieu au NPA qui boude dans son coin, vexé qu’il est par la gamelle qu’il s’est prise aux dernières élections, et qui continu à vouloir faire cavalier seul…

Bref, tout ça pour dire que c’est pas gagné.

Ah ! Et puis il ya cette fameuse affaire des primaires ouvertes à gauche ! Voilà bien une lubie socialiste qui va encore plus compliquer les choses ! Comme si fabriquer de l’hégémonie pouvait résoudre les problèmes de fond !

Bien, moi je vous avoue que ces discussions de maquignons me fatiguent un peu. A mon sens, pour vaincre la droite, il n’y a pas trente-six solutions. Il faut proposer aux électeurs un véritable projet de société, qui soit à la fois innovant, révolutionnaire et viable.
Oh, quand je dis révolutionnaire, je n’entends pas par là qu’il faille tout péter (quoique ?), mais qu’il faut que ce soit un projet de changement radical de notre société.
Tous les autres, les Royal, Cohn-Bendit, Peillon, Aubry, Duflot, et autres, ne font que proposer des idées foireuses, sans véritablement remettre en question la source de tous nos maux : Le capitalisme néolibéral.

Et tant que cette question ne sera pas réglée, ils pourront toujours s’accrocher pour s’unir !

Hein ? Quoi ? Je n’ai pas parlé du centre ? C’est normal puisque le centre, je vous le rappelle, ça n’existe pas…

jeudi 20 août 2009

La revue de presse du jeudi

Bien ! Ainsi que nous en étions convenu la semaine dernière, j’ai acheté dès hier le n°4634 du Canard Enchaîné.
La première chose qui me saute aux yeux, à la lecture de la Une du journal satyrique, c’est que je ne sais pas trop par quel bout commencer… C’est que la première page du Canard, c’est comment dire… Du concentré de nouvelles. Du tassé de l’information.
Deuxième constatation, le Canard est un hebdomadaire. Donc, par voie de conséquence, il se pourrait bien que les infos qu’il contient soient quelque peu passées… Mais bon, on va essayer quand même de vous commenter tout ça.

Commençons avec le titre qui barre toute la Une : « Les restaurateurs sont durs d’oseille ! »
L’article, bien évidemment, revient sur la baisse de la TVA (de 19,6% à 5,5%) octroyée à l’ensemble des métiers de la restauration en début d’été.
Comme le titre de la manchette le laisse supposer, les restaurateurs sont quelque peu réticents à répercuter sur les menus le royal octroi… En effet, on a observé que pour la plupart des établissements il n’y a pas plus de réduction que de beurre en broche, et que pour ceux qui ont daigné le faire celle-ci ne dépasse pas les 1,7% pour la restauration, et 0,7% pour les cafetiers ! Et le Canard de s’étonner car logiquement les additions auraient du baisser logiquement et mathématiquement de 11,8%...
Alors bien sûr, les explications foireuses ne manquent pas : Non mais attendez ! Moi, je vais en profiter pour embaucher! Ou encore mieux : J’ai prévu de faire des travaux !
Tu parles ! Rien que des menteurs et des voleurs ces gargotiers ! Le petit cadeau de Sarko, qui représente quand-même 3 milliards d’euros, et qui était sensé relancer la consommation en faisant chuter les prix, et bien il semblerait que les restaurateurs se le soient mis dans la poche et puis c’est tout !
Tien ! Ça me fait penser aux 35 heures… Prenez une mesure d’intérêt général sensée créer de la richesse et de l’emploi. Demandez à ce qu’elle soit appliquée par un patron, et comme de par hasard vous vous apercevez que la richesse va directement dans la poche du patron, et l’emploi peut aller se faire voir ailleurs. C’est ça que l’on appelle le capitalisme M’sieurs-dames !
Au final, le journaliste ironise sur le manque de reconnaissance de ces cafetiers et autres restaurateurs. En effet, l’UMP leur avait envoyé au début de l’été un petit bulletin rédigé comme suit : Au recto un auto-satisfécit quant aux promesses tenues. Et au verso, un bulletin d’adhésion à l’UMP ! Résultat, sur les 120 000 restaurateurs de France, quelques 300 d’entre eux auraient à ce jour mordu à l’hameçon.
Ca nous fait du 025% d’efficacité ça… Pas fameux.
Décidément ces restaurateurs sont des voleurs, mais aussi des ingrats !

Ensuite on peut lire juste en dessous un entrefilet intitulé : « Business caché de la grippe »
On y apprend que le maire d’un village (lequel ?) avait eu la bonne intention de commander des masques de protections pour ses administrés. Soucieux de la santé publique, celui-ci s’est alors tourné vers le fournisseur attitré de masque FFP2 décrit comme le plus efficace, mais aussi le plus moche. (voir la photo ci-contre le pourquoi de son surnom de « bec de canard »)
Il passe donc commande auprès de D’Medica pour être livré au mois de septembre au prix de 9,80 € HT la boite de vingt.
Surprise ! La demande est tellement forte (proportionnelle à la psychose sans doute), qu’il ne recevra ses masques qu’en octobre, et au prix de 14,95 € la boite ! Soit une augmentation de 52,5%.
En fait, nous nous retrouvons devant le même genre de dérive égoïste que dans l’article précédent. Certains profitent, en bon capitalistes qu’ils sont, du malheur des autres en se cachant vers la fumeuse loi de l’offre et de la demande.
En ce qui me concerne, je te ferais passer les dirigeants de D’Medica devant un tribunal populaire pour crime contre la société. Je ferais saisir tous leurs biens, professionnels et privés, et je te mettrais ça illico en taule ! Le stock de masque serait distribué gratuitement et le fruit de la revente des biens de ces pourris reversé à la Sécurité sociale !
Et ça M’sieurs-dames, c’est ce qu’on pourrait appeler la justice !

En bas de page on peut lire « La CGT saisie par la lutte des classes »
L’article relate la superbe tirade de Xavier Mathieu, responsable CGT de Continental, sur les ondes de France-Info ce lundi 17. Je ne puis résister au plaisir de vous la retranscrire ici, tellement ce genre de propos ravi mon cœur et titille mon âme : « Les Thibault et compagnie, ce n’est bon qu’à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils ne servent qu’à ça, toute cette racaille. »
Bon Ok, le français n’est pas trop son fort au Xavier. Mais, malgré ça et dans ce genre de situation, on ne peut qu’apprécier la fougue du propos et la justesse du discours.

Car en effet, lors de la bataille des Contis pour l’obtention d’une juste prime de licenciements, le secrétaire général de la CGT n’avait même pas daigné se déplacer pour soutenir ses troupes. Plus encore, il s’était même prononcé pour un soutien « modéré » envers les grévistes, sous le prétexte que ceux-ci étaient « actionnés » par les trotskistes… Autrement dit le NPA.
Or, il faut bien le reconnaitre l’action des Contis a porté ses fruits et sert même de base à d’autres actions de par le pays. Du coup, une coordination est même en train de se créer pour palier au manque de réaction de la centrale syndicale ! Elle sera présente pour un meeting le 5 septembre devant les usines Ford de Blanquefort (près de Bordeaux). Il existe même un blog qui sert de porte parole à ces dissidents extrêmement actifs ; Où va la CGT ?
Alors que le 7 décembre s’ouvrira le congrès de la CGT, je gage que le Thibault risque d’avoir chaud aux fesses et de se retrouver complètement débordé par sa base… Et ça, mes amis : C’est plutôt une bonne nouvelle.

Pour terminer cette revue de presse intéressons-nous à l’accroche qui se trouve tout en haut, à droite de la Une et qui est développée en page trois sous le titre : « Le Ministre de l’Intérieur parle trop et écrit trop »
La semaine dernière, lors de ma dernière revue de presse je vous parlais déjà de ce raté concernant les « cadets de la république »… Faites glisser la roulette et vous allez tomber dessus. C’est bon ? Vous avez les faits en mémoire ? OK…
Donc, dans cet article on apprend sans étonnement que le sinistre Hortefeux, lorsqu’il tempêtait devant les médias pour proclamer son innocence et désavouer ses propres services, ne faisait que mentir comme un arracheur de dent.
En effet, la Canard a réussi à se procurer un courrier confidentiel en date du 20 juillet, adressé par Hortefeux à son collègue des finances Eric Woerth. Dans cette lettre, le ministre de l’Intérieur faisait état des difficultés budgétaires qu’il rencontrait et son incapacité à pouvoir incorporer les 1050 cadets. Il réclame donc à Bercy une rallonge, rallonge qui permettrait de tenir les dépenses courantes, mais en aucun cas sauver la tête des cadets !
Lorsque l’on est en période de crise, il est considéré comme « normal » que les postes les moins importants soient supprimés. Ce qui veut dire que dans l’esprit du ministère de l’Intérieur, l’intégration d’un millier de jeunes issus des banlieues défavorisées, et bien c’est un poste pas très important…
Mais bon, même si se priver de quelques beurs en uniforme ne perturbe guère le ministère, il en est un autre qui ne compte pas se priver lui, du bénéfice en communication que cette rigolade était sensée apporter… Je veux parler bien sûr de notre Président !
Le 11 août, Hortefeux s’est fait avoiner sévère par le Chef, et a dû se précipiter dans les médias pour essayer de rattraper le coup !
Sauf qu’aux dernières nouvelles, les cadets sont toujours à la rue. A moins que d’ici-là Hortefeux ait pu avoir droit à sa rallonge ?

A la semaine prochaine !

mercredi 19 août 2009

La chaleur tue, la prison aussi

Il y a quelque temps, l’administration pénitentiaire, soucieuse de l’augmentation des suicides en milieu carcéral, décide de commander un rapport auprès d’un psychiatre, Louis Albrand.
Il est vrai que la situation a de quoi inquiéter. Je rappelle les chiffres : 115 suicides en 2008, soit deux fois plus qu’en Allemagne ou en Grande Bretagne, trois fois plus qu’en Espagne.
Et encore, il ne s’agit-là que des chiffres officiels. Car d’après les associations qui s’occupent du sujet, il y aurait pas mal de bidonnage en la matière. Mais bon, malgré ça il n’en reste pas moins que nos prisons françaises tuent plus efficacement que la grippe A.

Donc, Louis Albrand, consciencieux comme un psychiatre, rend son rapport en temps et en heure, avec à la fin plein de préconisations pour enrayer se phénomène qui, il faut bien le dire, entache sacrément notre belle image d’Épinal de « pays des droits de l’homme ».

Quelques mois plus tard, à la faveur d’un mois d’août encore plus chiant et chaud que les autres, la nouvelle ministre de la Justice Michelle Alliot-Marie se rend (sous les huées) à la prison d’Orléans. Son job du jour, commenter ce fameux rapport et dévoiler les mesures que le gouvernement compte prendre en matière de prévention contre le suicide.
Et c’est là que l’auteur dudit rapport a la surprise de constater que les conclusions que la ministre en tire sont un tantinet éloignées de celles qu’il avait prescrit au préalable…
Pour lui, « la ministre ressort la version édulcorée du rapport… La version light, pas celle que j’avais remis en décembre au ministère. Je suis triste, déçu et inquiet. J’espérais que Michèle Alliot-Marie, avec sa réputation de gaulliste, ait du courage politique. Elle prend à nouveau le problème des suicides dans les prisons par le petit bout de la lorgnette. Et pendant ce temps, des jeunes se suicident dans nos prisons. Si la ministre avait la volonté politique d’adopter les mesures que je préconise, des vies auraient pu être sauvées. Je n’ai pas peur de le dire : aujourd’hui, la ministre n’a pas le souci de sauver des vies. » Et vlan ! Dans la bouche à MAM !

Il est vrai que le gouvernement semble n’avoir retenu qu’un des volets de ce plan anti-suicide. La partie « action visible », celle qui en jette devant les médias. Pour preuve, l’utilisation à tout bout de champ de l’expression « Kit de protection » constitué de pyjamas en papier, de matelas anti-feu et d’autres joyeusetés du même acabit.
Bref, l’administration n’a retenu que les actions destinées à empêcher physiquement le suicide de se produire. Mais elle a complètement oublié de s’intéresser aux raisons pour lesquelles les détenus se tuent.

Pourtant, Luis Albrand en parlait dans son rapport… Il en parlait bien même. Il préconisait d’accélérer les procédures, de réduire le temps de mitard, de facilité les contacts avec l’extérieurs… En somme il préconisait d’humaniser un peu le milieu carcéral afin que celui qui y est confronté ne perde pas pied avec la réalité… Et ne distingue plus les raisons de vivre.

Mais non, ça la MAM elle s’en tamponne. Ce qu’elle veut c’est satisfaire la base électorale de l’autre tache. Celle qui considère que les gens en prison le méritent forcément, et que si ceux-ci se pendent, c’est tout bénef pour la société…

Je rappelle juste au passage que 14% des détenus souffrent de psychoses avérées (dont 7% de schizophrénies) et 40% de troubles dépressifs.

Aujourd’hui, la météo prévoit une alerte à la canicule dans ma région, et les médias sont aux petits soins pour les vieux qui ne boivent pas assez… Et dans nos prisons, combien y aura-t-il de morts à la fin de cette journée ?

lundi 17 août 2009

Peillon rêve encore, les socialistes aussi

Ça-y-est, le week-end du 15 août est passé, et avec lui c’est la fin de l’été qui s’annonce. Les consciences politiques ensuquées qu’elles étaient par la torpeur estivale, se réveillent peu à peu et reprennent leurs petites occupations habituelles. C'est-à-dire se confronter les unes les autres.
Et quoi de mieux pour illustrer cette confrontation que de relater la petite guéguerre qui agite en ce moment landerneau blogosphérique de la « gauche » socialiste !

Tout a commencé par une déclaration de l’inénarrable Vincent Peillon, porte-parole consensuel au sein du PS de la très silencieuse Dame du Poitou, qui appelait à « construire avec tous les républicains de progrès une nouvelle alliance majoritaire qui va des communistes au MoDem. ».

Non ! C’est bon, arrêter de vous marrer ! J’essaye d’être sérieux, et vous commencez déjà à foutre le bordel ! Laissez-moi terminer, et après vous pourrez gueuler…

Il n’en n'a pas fallu plus pour réveiller tout ce que la blogosphère compte de militants et sympathisants socialistes, ainsi que d’autres d’ailleurs. Moi itou, puisque je vous en parle aujourd’hui.
Bon, il faut quand-même reconnaitre que la déclaration du Peillon a le mérite, mais uniquement celui-là, de poser bien à plat les symptômes de la maladie qui ronge le PS actuellement. Ce que nous pourrions appeler, un syndrome hépatique aigu, ou bien une crise de foi si vous préférez… (Non, ya pas de faute d’orthographe !)
Mais bon, j’ai l’impression d’aller trop vite, et de sauter à la conclusion avant même que d’avoir développé le sujet. Donc, je reprends.

Aussitôt après que Peillon eut largué sa perle, les blogs militants se sont emparés du sujet, morts de faim qu’ils étaient par cette abstinence estivale. Certains applaudissant des quatre mains, d’autres ironisant sur l’utopie avérée d’un tel projet. Pour ma part, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que la prochaine université d’été qui s’annonce risque d’être aussi bordélique que la précédente, puisqu’apparemment ces socialistes en sont toujours à se poser les mêmes questions…
Souvenez-vous l’année dernière ! Ce n’était que trahisons, manipulations et bisbilles en tout genre. Les querelles d’égos primaient sur le débat idéologique, et cette université fut le prélude à un congrès de Reims encore plus meurtrier…

Bref, le PS n’a donc toujours rien compris et continue vaillamment à se saborder en refusant de poser clairement les questions qui permettraient de clarifier la situation.

Le Parti Socialiste accepte-il oui ou non le capitalisme comme seul et unique modèle économique ?
La lutte des classes a-t-elle encore un sens pour lui ?
La conquête du pouvoir doit-elle primée sur le respect des idéaux ?

Lors de la prochaine université d’été, ces messieurs-dames à la rose feraient mieux de répondre au préalable à ces questions. Ils verraient alors qu’un hypothétique rassemblement du PC au MoDem est une chose tout à fait illusoire, tant elle va à l’encontre des fondamentaux politiques qui conduisent une personne à être de gauche.

Mais bon, je gage qu’il n’en sera rien, et qu’ainsi les socialistes continueront à passer pour des guignols à force de vouloir ressembler à l’UMP.

Ça-y-est, maintenant vous pouvez gueuler !

dimanche 16 août 2009

Nous devons soutenir Olivier Bonnet !

Au sein de la blogosphère, certaines voix se font entendre plus que d’autres. C’est le cas de celle d’Olivier Bonnet, taulier de l’excellentissime Plume de Presse.
A mon grand regret, je n’ai découvert que très récemment ce journaliste consciencieux, mais sitôt après avoir lu sa prose, j’ai été séduit. J’aime son ton, son regard, et sa façon de traiter l’information… Bref, je vous le recommande.

Malheureusement, le propre de ces voix qui savent se faire entendre, c’est qu’elles encourent la possibilité de se voir contredites, d’une part (ce qui est plutôt une bonne chose), mais aussi attaquées et parfois même traduites en justice. Appelez ça la rançon de la gloire si vous voulez, mais c’est ainsi.

Et c’est exactement ce qui arrive à Olivier. Celui-ci se retrouve enlisé dans une affaire aussi stupide qu’abusive (à mon sens), en rapport avec une pseudo-injure qu’il aurait proféré à l’encontre d’un ancien magistrat au passé plus que douteux.

Je vous laisse le soin d’aller fouiller dans ses archives pour vous faire une idée, mais dors et déjà, je vous soumets le texte incriminé :

« L’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse, MARC BOURRAGUE » [ ] « On peut donc légitimement s’interroger, connaissant le CV de ce magistrat, sur son « indépendance » dans le cadre d’un tel procès, tant il est évident qu’il est en « coma professionnel avancé ».

Rien de bien méchant a priori, amis suffisamment quand-même pour avoir fâché ledit Bourragué, et déclenché une procédure auprès du Tribunal Correctionnel pour « Injure ».
Oui mes amis, « Injure », et non-pas diffamation comme on aurait pu s’y attendre.
En fait, le magistrat incriminé ne conteste pas le fond (le pourrait-il ?), mais tout simplement le fait que quelqu’un ait eu le culot de rappeler à la face du monde des faits que ce branquignol aurait voulu voir oublié…

L’attaque est mesquine, petite, mais non dénuée d’habileté. En effet, l’accusation « d’injure », ne constitue pas un délit quant au fond, puisqu’elle « n’impute aucun fait » mais quant à l’expression de celui-ci. Bref, on nage en pleine censure.

Aussi, en ce beau dimanche d’août, je ne peux que vous enjoindre de prendre fait et cause pour Olivier, ne serait-ce qu’en signant la pétition qui se trouve à la fin de son dernier article.
Olivier Bonnet doit passer en jugement ce 4 septembre 2009.
Souhaitons qu’il soit relaxé, et son accusateur poursuivit pour procédure abusive.

jeudi 13 août 2009

La revue de presse du jeudi

On est quel jour aujourd’hui ? Hein ? On est jeudi !

Et comme on est jeudi, on va donc s’offrir gracieusement une bonne petite revue de presse à travers mes petits yeux bouffis par le sommeil. Quoi ? Ben oui, je me suis couché à deux heures et demie du mat à cause d’une longue conversation avec une amie et donc… A cette heure j’émerge encore.

Donc, aujourd’hui comme prévu nous allons nous intéresser à ce que nous raconte Le Monde.fr vers neuf heures du matin...

On commence avec « La France sort de la récession selon Christine Lagarde »
Ben oui, c’est vrai ! La ministre des finances c’est même déclarée ce matin sur RTL, « extrêmement surprise » que le PIB du deuxième trimestre de cette année soit en hausse 0,3% ! Donc, techniquement puisque le terme de récession s’emploie lorsque l’on constate deux trimestres d’affilé une baisse du Produit Intérieur Brut, si celui-ci se remet à grimper, ça veut dire qu’on n’est plus en récession !
Ça c’est du raisonnement déductif ! Donc, la croissance, même si elle n’est que de 0,3%, est de retour, et le gouvernement peut donc pavoiser en déclarant que la « sortie de crise » qu’elle jugeait imminente arrive encore plus tôt que prévu… Grâce à lui, forcément.
Sauf que, moi petit gauchiste teigneux, et bien ce genre de nouvelle ne me réjouit pas vraiment. Plus ça va, et plus l’espoir qui fut le mien l’année dernière de voir ce système capitaliste se casser la gueule, s’éloigne. C’est qu’il a la vie dure le bougre !
Ce qui me fait le plus gerber, c’est que j’entends déjà les libéraux bon teint pavoiser et déclarer haut et fort que leur conception du monde est la meilleure, puisqu’elle est capable de renaitre de ces cendres, tel le phénix flamboyant… Vous allez voir qu’on va les entendre ces cons !

Puis, Le monde s’intéresse à « La mystérieuse disparition du cargo Artic Sea »
Alors là… Il y a un bateau avec du bois dessus qui ne donne plus de nouvelles depuis le 30 juillet et tout le monde s’inquiète. Faut-il vraiment que l’été soit une période maigre en informations pour polémiquer autant sur ce genre de fait divers ? Parce que logiquement, en temps normal, nous n’aurions du avoir qu’un simple entrefilet en sixième page ! Mais bon, c’est l’été, et il faut bien remplir les blancs…
Donc, le bateau a disparu. Et ce qu’il y a de marrant à mes yeux, c’est que tout le monde s’emballe en tirant des plans fumeux sur la comète. On parle de piraterie, de règlement de compte, de différent commercial résolu de façon musclée… Bref, on imagine tout plein de choses bien médiatiques pour expliquer cette disparition, mais on oubli d’envisager la plus simple. Et si le cargo avait tout simplement coulé ? Hein ? C’est vrai quoi, les bateaux, ça coulent parfois ! J’en sais quelque-chose !
Mais bon, il faut quand même reconnaitre que l’attitude des autorités russes entretient le mystère. Celles-ci ont dépêché pas moins de cinq bâtiments de guerre, dont des sous-marins, pour donner la chasse au cargo disparu… Peut-être qu’il n’y avait pas du bois dessus ? Peut-être qu’il y avait autre chose ayant plus de valeur que le million et demi déclaré sur la feuille de route ? Des choses autrement plus lucratives par exemple. Du genre AK47 et RPG par exemple.

L’article le plus rigolo c’est celui-ci : « Hortefeux désavoue son administration et réintègre les cadets de la République »
Ach ! Je me marre ! Voilà bien un joli couac dont le gouvernement qui est le notre ce serait bien passé ! Imaginez un peu : On se fait élire sur une politique sécuritaire, on proclame haut et fort la constitution d’un corps de « cadets de la république », et quelque mois plus tard, on s’aperçoit qu’il n’y a pas de postes pour eux ! C’est quand même ballot non ?
Les cadets de la République sont des adjoints de sécurité (ADS), spécialement préparés pour un millier d'entre eux pendant un an à passer le concours des gardiens de la paix. En clair, se sont des auxiliaires recrutés dans les cartiers pour faire le lien entre les jeunes des cités et la police, et en même temps démontrer la volonté du gouvernement d’ouvrir son recrutement aux plus défavorisés. De la grosse communication en fait.
Et bien, apparemment, la com’ a des couacs, puisqu’en début de semaine une décision administrative annonçait que ce millier de jeunes recrues ne pouvait intégrer la police, faute de place.
Le nouveau ministre de l’Intérieur, l’Hortefeux de sinistre mémoire, a donc été obligé de désavouer publiquement ses services et de promettre que neuf cent d’entres-eux seront quand même incorporés quoi qu’il arrive. Sauf qu’il n’y a toujours pas de postes !
Je ne sais pas comment il compte s’y prendre l’Hortefeux, peut-être qu’il va les poster en Nouvelle-Calédonie ?
Cerise sur le gâteau, d’après un policier syndicaliste l’embouteillage au portillon de la force publique serait du à l’allongement de l’âge de la retraite ! Avec moins de vieux flics qui partent, forcément il y a moins de jeunes flics qui rentrent !
Je vous l’avais dit, c’est rigolo !

Enfin, on termine avec « Birmanie : Le rôle de Total au cœur du débat »
Vous le savez sans doute, l’opposante à la junte birmane Aung San Suu Kyi vient d’être condamnée à trois ans d’emprisonnement, commués en dix-huit mois de résidence surveillée, à la suite d’une grossière manipulation des bidasses qui sont à la tête de la Birmanie (En fait, il faudrait dire Myanmar plutôt que Birmanie… Mais bon, ce matin j’ai des bouffées de nostalgie coloniales…).
Quand je dis manipulation grossière, j’entends par là que le fait d’introduire un « visiteur clandestin » chez le Prix Nobel de la paix, et de la punir pour cela, ça ne relève plus de l’intrigue politique, mais carrément du gag. Pourtant ce gag fonctionne, puisque la très populaire Aung San Suu Kyi se voit interdire par le fait de se présenter aux prochaines élections… Je sais, c’est gros comme ficelle. C’est tellement gros, que personne n’est dupe, surtout pas à l’étranger. Mais comme la Birmanie est une dictature militaire depuis 1962, la junte se moque complètement de ce que peut penser la communauté internationale.
Elle s’en moque pour la simple raison que les différentes sanctions qui frappent le pays ne la gène pas outre mesure. Seul le peuple souffre des embargos économiques, pas les militaires au pouvoir… Et ceux-ci se foutent complètement du peuple, comme il sied à toute dictature qui se respecte.
Malgré cela, l’Union Européenne serait d’avis de durcir encore plus ces sanctions économiques. Et notamment en s’en prenant à une exportation birmane jusqu’ici bizarrement épargnée : Le pétrole.
Enfin… L’union Européenne, sauf la France. Car il semblerait que notre gouvernement se fasse un peu tirer l’oreille dans ce domaine, par peur d’entrer en conflit direct avec la firme Total. Total qui ferait dans la région de fructueux bénéfices et en reverserait une partie (90 millions d’euros par an) à la junte, histoire d’avoir la paix.
Bref, voilà donc une démonstration de plus de notre politique étrangère basée sur le commerce plutôt que sur les valeurs… Du pragmatisme qu’ils appellent ça.
J’t’en foutrais moi du pragmatisme ! De la lâcheté, rien de plus !
Mais bon, avec un Kouchner à la barre de nos relations extérieures, ce genre de réticences ne m’étonnent plus.

Voilà ! C’était donc la revue de presse du jeudi ! On se retrouve la semaine prochaine, et cette fois-ci, c’est vous qui choisirez quel journal vous voulez que je passe en revue. D’accord ? Vous me dites ça avant mercredi soir prochain, et moi j’essaierais de vous pondre quelque-chose le lendemain…