Je voulais vous dire…


Un blog qui parle de politique, de social, d'environnement... De la vie quoi!


mercredi 9 décembre 2009

Ecoute lecteur, c’est du bon !

Alors là, je suis sans voix… Les mots me manquent. C’est tellement bon, que la meilleures chose à faire c’est encore de l’écouter….
Et en boucle s’il vous plait !


Sarko: Zéro Pointé !
par franceinter

Apnée, marée de café, Sarkzyte et voilier…

Cela vous est déjà arrivé de vous réveiller en sursaut à 04h42 du matin parce qu’une quantité trop important de saloperies obstrue votre trachée et qu’il vous faut absolument l’expulser, sous peine de ne plus pouvoir respirer et donc de perdre la vie ?
Et bien c’est ce qui m’est arrivé ce matin.

Dans la foulée, histoire de bien continuer cette matinée commencée en beauté, j’ai mal placé la cafetière sur son support, et il m’a fallu un certain temps avant de me rendre compte que le café coulait à côté… La tête dans le cul, passer l’éponge sur la paillasse, les portes des placards et le sol, c’est génial la vie moi je vous le dis !

J’avais bien l’intention de m’intéresser à la tribune que l’autre tache à écrit dans le Monde, mais les forces me manquent… L’envie aussi. J’aurais l’impression de répéter encore et toujours les mêmes choses, et là franchement j’ai pas envie.
Et puis, qui nous dit que c’est vraiment lui qui l’a écrit ? Hein ? C’est tellement emprunt d’ignominieuse religiosité qu’on dirait du Mignon dans le texte.
Wikipédia nous dit qu’il existe quelques 30% d’athées en France. Mais pour Sarkozy, ils n’existent même pas… Je n’existe même pas.

Alors, et bien pour faire quelque chose de reposant pour mes neurones fatigués, je vais me replonger dans ma recherche de bateau pour mon grand projet… En ce moment je m’intéresse de près au Kirk de chez Amel. J’ai assez le concept du cockpit central…



mardi 8 décembre 2009

J’ai la crève !

Ça-y-est, j’ai la crève… Une bonne vieille crève des familles.

Déjà dimanche soir, je l’ai sentie arriver la salope. Je commençais à sentir mes ganglions sous-maxillaires devenir sensibles, j’avais le nez irrité mais pas encore coulant. L’impression que des mains chaudes enserraient ma tête pour la serrer doucement mais fermement… Bref, elle s’est annoncé la bougresse. On ne pourra pas dire qu’elle m’a eu par surprise.

Hier, le nez à commencé à se remplir de plein de choses immondes, la bouche est devenue pâteuse… Le rouleau de sopalin à quitté la paillasse de la cuisine pour venir se poser sur le coin du bureau.
Aujourd’hui, ce même rouleau de sopalin, dont le diamètre baisse dangereusement, est devenu mon meilleur ami. Il éponge tant bien que mal la fontaine qu’est devenu mon pif, l’irritant au passage parce qu’il n’est pas aussi doux qu’un kleenex. Trop cher les kleenex, et il ne me reste qu’un rouleau de PQ et demi… Si je ne meurs pas avant, c’est l’intendance qui va me lâcher.

Les douces mains qui enserraient mon front sont devenues de grosses paluches bien lourdes. Déjà je devine que le bouzin ne va tarder à descendre voir du côté des poumons si l’air n’y est pas meilleur. Ça me tire dans la poitrine quand j’inspire à fond…

Pour l’instant je gère le truc à la vitamine C, mais je pense qu’il va me falloir quelque chose de plus costaud dans les prochains jours… Genre humex.
L’année dernière, ça avait bien marché ce truc-là. Sauf que l’année dernière, j’avais attendu une semaine avant de me décider à me soigner pour de bon… Donc là, je vais prendre le taureau par les cornes et aller à la pharmacie plus tôt…

Ouais je sais, vous vous dites que je suis une sacrée chochotte et que j’en fais des tonnes pour un simple rhume… C’est vrai, mais j’ai des circonstances atténuantes. Avant mes quarante ans je choppais généralement un rhume une fois par an, et je vous torchais le truc en trois jours montre en main. Cinq maxi. Et sans médocs s’il vous plaît.
Maintenant c’est toujours une fois par an (pour l’instant) mais c’est une semaine minimum d’agonie, et j’ai besoin d’un petit coup de pouce pour vaincre le monstre.
Résultat, l’impact sur ma petite vie est autrement plus important…
Putain de vieillesse !

Bon, dans ces conditions vous comprendrez que j’ai moins la tête au commentaire politique, mais plutôt à celle de vouloir me faire plaindre.
Et c’est ce que je viens de faire, là ici devant vous, avec un manque de vergogne tout à fait assumée.
Alors, allez-y, plaignez-moi.
Si vous ne le faites pas pour moi faites le au moins pour la démocratie ! Car un blogueur qui n’écrit plus, c’est un peu de démocratie qui s’éteint…

Ça-y-est, je n’ai que 37,2 °C et je délire déjà…

lundi 7 décembre 2009

Copenhague : Le sommet de la fumisterie

Alors comme ça, c’est aujourd’hui que commence le sommet de Copenhague… Pendant quinze jours, les chefs d’états, les chefs de gouvernement, les ministres, les lobbyistes, les scientifiques et les ONG vont se réunir pour tenter de se mettre d’accord quant à un objectif commun : Empêcher que la terre ne se réchauffe de plus de 2° C à l’horizon 2100.

Waouh ! Ça c’est de l’objectif ! Le genre de chose bien concrète érigée en grande cause mondiale !

Ouais, c’est ça… Croyez-y bonnes gens.

Non, soyons sérieux deux minutes. Pensez-vous réellement qu’il ressortira quelque chose de ce sommet ? Pensez-vous réellement que ces 192 pays vont arriver à s’entendre sur une réduction des gaz à effet de serre ?

Je l’ai déjà dit sur ce blog, l’écologie c’est une idée de riches. A mon sens, il faut déjà avoir une certaine dose de confort et de modernité pour se soucier de faire en sorte de pérenniser ce confort et cette modernité. Le pauvre lui, a bien d’autres priorités en tête. Ce qui compte pour lui, c’est de subvenir aux besoins immédiats. C’est survivre. Il n’a pas le choix.

Donc, déjà au départ les dés sont pipés. Mais si vous rajoutez en plus par-dessus tout ça le fait que l’économie des pays industrialisés repose presque entièrement sur ce que produisent les pays dits « émergeants », la question du changement climatique ne risque pas d’être réglée de sitôt…
Car ne nous leurrons pas, l’économie libérale qui régit les échanges mondiaux n’acceptera jamais de se laisser convaincre d’augmenter ses couts de production pour sauver la planète. Les riches n’accepteront jamais de le devenir moins, et les pauvres n’accepterons jamais qu’on les empêche de croire qu’ils peuvent ne plus l’être.
C’est ça une société libérale.
Une classe riche très riche et une classe pauvre, très pauvre. Et entre les deux le reste du monde, manipulable à souhait, coincé qu’il est entre sa peur de devenir pauvre et son espoir de devenir riche… Et qui vote.
Nos pays développés fonctionnent comme ça, et la planète également. Et vous voulez demandez à ceux-là même qui vivent par et pour ce fonctionnement de changer les choses ?

Donc, c’est pour ça que personnellement je doute fortement que ce sommet accouche de quoi que ce soit de réellement efficace. Oh bien sûr, nous auront droit comme d’habitude à des postures et des déclarations d’intention. De belles photos seront prises avec plein de jolies poignées de main enthousiastes ! Mais dans les faits, rien ne changera vraiment…
C’est comme ces artifices de langage que les libéraux utilisent pour travestir la vérité des choses… Prenez par exemple cette histoire de pays « émergeants ». Ceux-là même qu’on appelait il y a peu des pays « en voie de développement », et qui étaient quelques années auparavant des pays « sous-développés »… L’évolution dans l’appellation ne défini en rien un quelconque progrès. Ces pays, jadis les arrières cours des grandes puissances sont devenus les jardins privatifs des grandes entreprises. Les maitres ont changé, mais le fonctionnement perdure, et même si les mots changent, les faits restent les mêmes.

Alors bien sûr ces puissants vous disent qu’ils ont une solution. La croissance verte qu’ils appellent ça. Encore un néologisme inventé pour maquiller la vérité. Un artifice, un hochet pour satisfaire les investisseurs et rassurer la plèbe. En fait, une façon de plus de faire du bizness tout en se donnant bonne conscience. Il faudrait être crétin pour ne pas deviner que la motivation première de tout ça, n’est pas le but altruiste de sauver la planète, mais bien celui de continuer à enrichir ceux qui l’exploitent…

Le sommet de Copenhague sera une fumisterie de plus, et la lutte contre le changement climatique ne commencera vraiment que lorsque on décidera de s’attaquer au système qui le génère. La course au profit, la cupidité humaine… Toutes ces choses qui font passer l’avenir de notre planète, notre avenir, après le confort de quelques-uns.

dimanche 6 décembre 2009

Des nouvelles du front

Je n’avais pas l’intention de faire un billet aujourd’hui… Et puis, comme c’est souvent le cas, alors même que je m’apprêtais à buller toute la matinée en regardant Sookie se faire sucer la carotide, les habitués matinaux ont débarqué m’amenant sur un plateau mon sujet du jour.

Où c’est qu’il en est le gros ?

Et bien aux dernières nouvelles…
Ah oui, il faudrait peut-être que je résume les épisodes précédents afin que mes nouveaux lecteurs ne se sentent pas perdus…

Bon ok, mais alors je vous le fais rapide : Début juillet j’ai entrepris un régime. Pourquoi ? Et bien parce que je faisais bien mon quintal, et que mon médecin a réussit à me foutre les jetons par rapport mon cœur, mon cholestérol, ma glycémie, tout ça.
Ne me sentant pas particulièrement costaud par rapport à cette entreprise aussi titanesque qu’inédite, je m’en suis alors ouvert sur ce blog, histoire de glaner le soutient qui m’était nécessaire.
Pour revivre les étapes successives de ce petit mélodrame personnel, vous n’avez qu’à cliquer ici, et vous saurez tout.

Donc, aux dernières nouvelles disais-je, je venais de triompher de mon objectif premier, c'est-à-dire pulvériser la barre symbolique des 90 kilos. Nous étions le 31 aout, et je venais de perdre 10 kilos en deux mois.

Puis, je dois vous avouer que j’ai un peu baissé les bras… Ben oui, faut me comprendre aussi. La météo c’est quelque peu rafraichie, les fruits pas trop chers ont disparus des étalages, et puis la lassitude aussi… Bon, tout ça fait que j’ai dû revoir un peu mon programme à la baisse.
Ma deuxième étape était d’arriver à 80 kilos avant la noël… Comme j’ai commencé à penser que ce serait bien trop dur, j’ai décidé de remettre cette étape à l’orée de l’été prochain, et de me donner comme objectif actuel de ne pas reprendre ce que j’avais perdu.
C’est donc à ce point précis de mon régime que vous et moi nous trouvons ce matin…

Comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous(transparence absolue !), je me maintiens bon an mal an autour des 90 kilos. Avec des petites variations autour de ce chiffre qui n’excédent pas le kilo.

Donc on peut dire sans mentir que pour l’instant tout ce passe plutôt bien.

Moralement, ça va. J’ai gardé quelques bonnes habitudes de cet été, notamment en ce qui concerne le beurre et les féculents. Mais ma grosse salade de fruits au yaourt 0% du soir elle, est passée à la casserole pour être remplacée par quelque chose de plus roboratif compte tenu de la température ambiante. C’est que ça y fait pour beaucoup la température… Le soir j’ai vraiment envie de quelque chose de chaud et de substantiel !
Et puis je vous l’ai dit, j’en avais un peu marre d’avoir des crampes d’estomac vers dix heures du soir… La faim, ça fait mal bordel !

Voilà où j’en suis les amis !

Donc, je résume les étapes à venir : Petit un, garder ce poids jusqu’à l’arrivé des beaux jours. Petit deux, perdre de nouveau 10 kilos l’été prochain.

D’ici là, et bien… On aura le temps d’en reparler !

Bon dimanche à tous !

samedi 5 décembre 2009

Les boulets du Parti Socialiste

Les listes des candidats aux régionales de 2010 que présentera le Parti Socialiste ont donc été validées jeudi dernier. Ce sont, d’après ce que j’ai compris les militants eux-mêmes qui les valident, donc on peut dire que les choix qui ont été fait viennent de la base. C’est du pur jus de populo logiquement.

Et parmi ces choix, deux me posent question. Deux bons gros boulets bien pesants.
Bon d’accord, vous pourriez me dire que je devrais logiquement m’en taper comme de l’an quarante puisque cela se passe ailleurs que dans ma région, et qu’en plus il s’agit d’un parti qui ne recevra en aucune façon mon vote… (Oui, je sais, je suis testard).

Oui mais quand même…

D’un côté, les militants choisissent de ne pas reconduire Julien Dray, et de l’autre ils plébiscitent un type comme Georges Frêche. Et dans les deux cas, ces décisions soulèvent des torrents de protestations… C’est bizarre tout de même !

Dans le cas de Julien Dray, je vais être franc, je trouve que les militants ont bien fait de ne pas leur renouveler leur confiance. Je sais bien que je vais encore me faire appeler Arthur, mais en ce qui me concerne les soupçons qui entachent ce monsieur ont de quoi faire fuir l’électeur. Et donc, je comprends tout à fait que la Rue Solferino ait décidé de le mettre de côté le temps que l’enquête en cours démêle ce sac de nœuds que représente les dépenses du Julien.
Présomption d’innocence ou pas, une réputation salie, cela reste une réputation salie. Et puis, l’attitude de la direction nationale montre bien que les instances du PS ont une confiance toute relative dans le résultat de ladite enquête. Donc, exit le boulet avant qu’on ne lui passe les bracelets.
Mais cela ne se passe pas sans vagues ! C’est qu’ils sont nombreux les supporters à Juju ! On crie à l’injustice, au complot… Bref, ça coince dans le bouzin.

D’un autre côté, en Languedoc-Roussillon, les militants PS se la jouent frondeurs en décidant de soutenir Georges Frêche malgré le fait qu’il ait été exclu du PS pour… Disons une propension aux dérapages verbaux hauts en couleurs.

Je sais, vous allez me dire que sur ce coup-là je suis plutôt gentil dans ma façon de décrire ce monsieur… Que voulez-vous, j’ai promis de faire des efforts de langage, alors « dérapages verbaux hauts en couleurs », j’ai trouvé que ça faisait mieux que « vomissures racistes inadmissibles d’un vieux dictateur stalinien ».

Donc, en Languedoc-Roussillon, ils l’aiment leur vieux débris et ils lui pardonnent tout, et même si pour cela il faut défier les instances parisiennes. D’ailleurs ce vent de révolte convient assez bien aux partisans de la Madone du Poitou, qui pour le coup s’est empressée de planter ces jalons le mois dernier à Montpellier, histoire de faire bisquer encore plus le reste du parti.

Bon, comme dans le cas précédent, cela ne se passe pas sans vague non plus… Ben oui, même si les socialistes languedociens-roussillonnais ont apparemment des valeurs élastiques, il n’en sera certainement pas de même pour les futurs alliés du second tour, et je vois mal comment Frêche réussira à glaner les voix du reste de la gauche !

Tout ça pour dire que ces deux exemples sont à mes yeux emblématiques du malaise qui étreint actuellement le PS. Pas d’idéologie définie, pas de stratégie à long terme. Ce parti en perdition se traine des boulets gros comme des montgolfières. Et en plus, c’est boulets puent.

Oups ! Pardon. Je voulais dire : « Ne sentent pas la rose ».

vendredi 4 décembre 2009

A Nice, c’est l’ouverture de la chasse (aux enfants)

Aujourd’hui, j’ai un petit souci…
Oh, rassurez-vous rien de grave. C’est juste qu’en temps que niçois, je me sens un peu obligé de vous causer de la nouvelle du jour, à savoir l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans dans ma bonne ville de Nice.

Bon, d’abords je tiens à vous dire mon étonnement, car c’est le genre de chose que je n’ai absolument pas vu venir. Il est vrai que je suis peu au fait de ce qui se passe dans ma ville, et je le regrette parfois, mais là, franchement je tombe des nues… Et en même temps pas vraiment.
Nice est un bastion de vieux réacs, ça tout le monde le sait. D’ailleurs, à chaque fois que je mentionne mon lieu d’habitation, j’ai droit de la part de mes camarades gauchistes à des mines compatissantes et à des smileys d’encouragement. C’est vous dire !
Donc, à priori, il n’y a pas de quoi vraiment s’étonner qu’une telle mesure soit appliquée chez moi…

Mais bon, quand même, d’entendre ça dans ma télé ce matin, ça fait tout drôle.

La première chose à laquelle j’ai pensé lorsque j’ai entendu la nouvelle c’est : « Putain de merde ! Mais c’est quoi cette ville de fachos ! »
Enfin, un truc dans le genre…
Puis, dans la foulée, je me suis également dit : « Bon, en même temps, les gosses de moins de 13 ans n’ont rien à faire dans la rue après onze heures du soir… »

Et c’est bien là que réside le souci dont je vous parlais plus haut. Je suis bien embêté moi, avec cette histoire de couvre-feu, because je me retrouve coincé entre ma conception de l’éducation (assez rétrograde peut-être) et la méthode détestable employée par mon édile…
J’ai le cul entre deux chaises en fait.

Alors, pour tenter de trouver du grain à moudre et parfaire mon questionnement, je suis allé à la pêche aux infos. Et là, qu’est-ce que j’apprends ?

Que le couvre-feu ne s’appliquera que les veilles des jours où il n’y a pas école (les mardis, vendredis et samedis) et uniquement pendant les périodes scolaires hors Carnaval !
C'est-à-dire que sur une année, cela doit représenter quelque chose comme un jour sur trois en fait…

La question que je me pose alors, c’est que compte tenu de la volonté annoncée par notre maire qui est d’ « identifier les mineurs qui seraient potentiellement en danger », est-ce que cela voudrait dire que les enfants en danger ne le sont qu’un jour sur trois ?

Ensuite, toujours dans le communiqué de la mairie, on apprend que la première fois qu’un gamin de moins de 13 ans se fait chopé hors les murs d’un domicile quelconque, il aura droit à une reconduite policière sans sanction. La seconde fois il verra son nom et celui de ses parents inscrit dans un « fichier spécial, après autorisation de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), son inscription d’office à des activités périscolaires et, en ultime ressort, la suppression de certaines allocations municipales allouées aux familles ».

Là, du coup, on ne rigole plus. C’est que ça devient délirant comme sanction…
Tout d’abords j’aime assez l’expression « après autorisation de la Cnil ». Ça veut donc dire que le couvre-feu est instauré et les sanctions annoncées avant même que la Cnil n’est donné son aval pour un fichage de mineurs de moins de 13 ans ! Mais bon, soit. Admettons que la Cnil le donne son aval… Qu’est-ce qui se passe ensuite ? Inscription d’office à des activités périscolaires ! Ça veut dire que l’on va inscrire le petiot à des cours de macramé ? De poterie ? Et puis ces activités périscolaires auront lieu le soir après 23 heures ? Non ?
On frise le délire.

Enfin, ultime ressort, on sucre les allocs aux parents indignes… Ce qui, bien entendu présume que lesdits parents sont forcément allocataires, donc pauvres. Et qu’ils le deviendront encore plus une fois qu’on leur aura supprimé une partie de leurs maigres ressources. D’ici à ce que les parents encouragent leur progéniture à arrondir les fins de mois en dealant des billes (ou autre chose), il n’y a plus qu’un pas.

Non, sérieusement, c’est du grand n’importe quoi cet arrêté municipal.

Sur le fond, je ne dis pas qu’il ne faut rien faire face au fait que des gamins trainent les rues à des heures indues. A mon sens c’est un manquement grave au devoir parental… Mais ce manquement est dû certainement à autre chose que le manque d’activités périscolaires ou encore au fait que les parents touchent des allocs… Ce genre de laisser-aller a des racines plus profondes, d’ordre sociétal et ce type de sanction ne comblera certainement pas un déficit d’autorité parentale. Pire, il serait même susceptible de l’aggraver.

Je ne sais pas moi… Il me semble qu’une proposition/obligation d’accompagnement psychologique et social serait bien plus efficace. Plus humain en tous cas.

Et puis, pour finir, je les vois biens ces petits cons sans cartes d’identité faire tourner en bourrique nos spadassins municipaux !

Non, pour moi c’est clair. Etant donné l’invraisemblable applicabilité d’un tel arrêté, on ne peut que retenir la mesure qui est en ait le fondement. Le fichage des enfants. Et là, pour le coup, conception de l’éducation rétrograde ou pas, je ne suis plus d’accord.

Une dernière chose, pendant que le maire Estrosi, qui avait promis de ne se consacrer qu’à sa ville pour se faire élire, joue son rôle de ministre de l’Industrie, c’est le petit nabot Eric Ciotti qui commande en ville (dernière photo). Vous ne trouvez pas qu’il a une tête de nazillon pervers ? Hein ? Moi si…