Je voulais vous dire…


Un blog qui parle de politique, de social, d'environnement... De la vie quoi!


dimanche 26 juillet 2009

La photo de la semaine



L’eau
Source de vie, belle et précieuse, l’eau est une déesse.
Les lavoirs sont des temples dédiés à son culte.
Fraiche et claire elle ruisselle dans son écrin minéral usé par le temps…


samedi 25 juillet 2009

Obama et Dray m’énervent !

Bon d’accord. J’avais dis que j’irais à la plage ce matin, et je ne l’ai pas fait… Ça va quoi ! Vous n’allez pas m’en tenir rigueur quand-même ? Qu’est-ce que j’y peux moi si ce matin j’ai un mal de chien dès que je pose le pied par terre ? Hein ?

Oui… Je sais… Ça m’apprendra à aller faire le con sur les galets avant même que de pouvoir marcher normalement… Mais bon, ce n’est que partie remise. D’ici deux ou trois jours je remettrais ma patoune dans la flotte comme prévu !

Cela dit, le fait d’être resté à la maison me permet de réagir brièvement à l’actualité…
Ce matin, deux nouvelles ont retenues mon attention. Deux nouvelles en apparence sans lien entre elles mais qui cependant m’amènent au même questionnement. A savoir : La polémique américano-américaine autour d’une déclaration d’Obama, et les révélations autour des filouteries de Julien Dray.

Ok, je le reconnais, de prime abord, le lien entre les deux n’est pas évident. Mais ce n’est pas tant le rapport que ces deux infos peuvent avoir entre elles qui est important, mais plutôt la réaction commune qu’elles provoquent chez moi. A savoir, dans les deux cas j’ai envie de pousser une gueulante.

Aux States, ces ramollis du bulbe sont en train de se prendre la tête parce que leur Président Glorieusement Élu à eux a déclaré que les flics qui avaient arrêté un professeur noir qui tentait de rentrer chez lui, s’étaient comporté de façon stupide… Aussitôt les républicains et la faction des démocrates qui n’a pas digéré qu’un noir soit élu, lui saute sur le râble pour l’accuser de « raviver les tensions raciales » ! Non mais sérieusement, ils sont débiles ou quoi ?
Si Saint Barak avait été blanc et qu’il avait déclaré la même chose, est-ce qu’on aurait crié haro sur le baudet ? Non bien sûr… Tout est bon pour salir le black de la maison blanche. Et en plus ce con, il marche dans la combine et il fait ses excuses ! Décidément, noirs ou blancs, ces ricains sont toujours aussi crétins !

De même, chez nous en France, un éminent quadra aux dents longues c’est fait choper en train de piquer des sous dans la caisse… Et bien figurez-vous qu’à gauche il n’y en a pas un seul pour oser l’ouvrir et dénoncer cet état de fait ! C’est dingue !
Depuis ce matin, j’abreuve ma page Face Book d’articles concernant les lamentables magouilles de Julien Dray, et vous croyez que mes 73 « amis », tous estampillés de gauche, oseraient s’indigner publiquement ? Que nenni ! Ils font tous le canard !
Pour ma part, je suis de ceux qui ne supportent pas qu’un politique se laisse aller à une quelconque magouille financière. Pour moi, c’est de l’ordre de la haute trahison en temps de guerre et ça vaut au minimum dix ans de cabane ! Et j’aurais même tendance à me montrer encore plus impitoyables lorsqu’il s’agit de quelqu’un de gauche, soit quinze ans minimum !
Aussi, cette attitude qui consiste à ne faire aucun commentaire lorsque l’un des leurs se fait prendre, me débecte. On dirait que le plan Sarkozy qui consiste à vouloir dépénaliser les délits financiers est déjà inscrit dans le cortex cérébral de la population ! Alors qu’en fait, il s’agit pour l’homme ou la femme politique, du crime le plus grave qu’une personne élue puisse commettre.

Voilà ! C’était la gueulante du jour.

vendredi 24 juillet 2009

Bain de mer

L’ennui avec les sales gamins comme moi, c’est que lorsqu’ils ont une idée dans la tête il faut que celle-ci se réalise dans l’instant. Aucune patiente, aucune retenue. De vrais sales gosses.
Comme je ne déroge pas à la règle, et j’irais même jusqu’à dire que je la revendiquer, et bien je me suis réveillé avec l’idée d’aller à la plage ce matin…

Bon, il était cinq heures et demie lorsque je me suis levé… Un peu tôt quand même pour aller faire trempette. J’ai donc conservé l’idée dans un coin de ma tête, tout en consultant mes mails et en faisant quelques parties de « Brothers in arms ». Vers huit heures trente, n’y tenant plus, je me suis alors préparé pour me rendre à la plage.
Je dégotte au fond de mon armoire une vielle serviette de bain qui n’a pas servie depuis au moins cinq ans, mon vieux slip de bain qui date de la même époque et qui, bien évidemment, me va trop petit… Qu’importe, on n’est pas à un défilé de mode que je me suis dis…
Juste le temps de vérifier que mon APN est bien dans mon sac et hop-hop-hop, je clopine donc jusqu’à l’arrêt de bus.
Celui-ci arrive avant même que j’ai le temps de m’en allumer une, et cinq minutes plus tard me voilà devant la Grande Bleue.
L’enseigne de la pharmacie qui fait l’angle indique qu’à neuf du mat il fait déjà 26°C.
Il y a déjà du monde au bord de l’eau, la faune autochtone en fait. Ca tombe bien, j’en fais partie.

Sitôt descendu les quelques marches qui mènent à la plage, je me suis trouvé confronté à un truc que j’abomine littéralement. Je veux parler de ces putains de galets.
Je ne sais pas comment vous décrire la chose… Bon, j’ai encore mal à la cheville. Ok. Mais mon véritable problème, ce n’est pas tant la douleur que la disparition de mes propriocepteurs. En clair, sur ma cheville malade j’ai perdu tout sens de l’équilibre. Le moindre petit gravillon qui traine sous ma semelle me fait aussitôt verser d’un côté ou de l’autre.
Je vous laisse donc imaginer de quoi j’ai l’air lorsque je marche sur des galets ! C’est pathétique ! On dirait un candidat d’Interville sur la roue de la mort !
Je hais les galets, et j’apprécie modérément le sable. Sauf que du sable, à Nice, y’en n’a pas.

Bref, cahin-caha, j’arrive au bord de l’eau et je me désape. Les derniers mètres, entre la serviette et la flotte sont franchement risibles. Les pieds nus, c’est bien sûr encore plus compliqué qu’avec des chaussures. Je m’accroche à ma canne, mais je suis bien obligé de la laissé au-delà du ressac pour qu’elle ne soit pas emportée… Et c’est donc à quatre pattes que je fini ma course. Je n’eu même pas le temps de me mouiller la nuque ou de prendre une quelconque précaution, une vague un peut plus grosse que les autres me cueilli dans la position de la chèvre qui broute et c’est donc ainsi, dans cette position incongrue, que je repris contact avec la mer…
Vous vous en doutez, je n’eu pas le temps de me poser la question de savoir si l’eau était froide ou pas. En fait, elle ne l’était pas. A vu de nez, je dirais 21-22°C.

Il faut que vous sachiez un truc concernant les plages de la Promenades des Anglais. A Nice, le plateau continental est extrêmement étroit ce qui fait qu’au bout de trois-quatre mètres vous n’avez plus pied. Vous êtes obligés de nager, et c’est donc ce que j’ai fait. J’ai commencé à barboter tel le canard moyen. Au bout d’un moment je me suis rendu compte que j’avalais de l’eau par la bouche. En fait, je souriais la bouche ouverte, tout simplement. J’étais bien, j’étais heureux.

Une vingtaine de minutes plus tard, je me suis dis qu’il fallait peut-être arrêter. En fait, ce sont mes muscles qui m’ont dis d’arrêter… Je ressentais une douce lassitude m’envahir, signe que cela suffisait peut-être pour aujourd’hui.
La sortie de l’eau fut moins rigolote que l’entrée, mais laborieuse quand même. Je me suis écroulé sur ma serviette et j’ai jeté un coup d’œil à mes cicatrices. Ça avait l’air d’aller, les pansements s’étaient barrés et j’avais quelques grains de sables collés dessus, mais rien de catastrophique. Je me suis allumé une clope, et je me suis allongé pour savourer ce pur moment de plaisir.
Ma dose de nicotine ingérée j’ai donc sorti mon appareil photo et j’ai essayé d’illustrer de mon mieux ce moment. J’ai photographié la plage, mes pieds, un sauveteur sortant de l’eau… ( je me suis dis que ça plairait aux filles !)

Il était neuf heure et demie, et la température dépassait maintenant les 28°C, les gens arrivaient par groupe. Il était temps de retourner chez moi.

Un quart d’heure plus tard, je retrouvais mes pénates. J’avalais un grand verre d’eau avec deux comprimés d’antalgique, histoire de prévenir la douleur qui ne manquerait pas de me pourrir la journée. Puis je suis descendu prendre une douche et vous savez quoi ? Je me suis pesé, et je faisais 400 g de moins qu’une heure plus tôt ! C’est dingue non ?

Donc, c’est décidé, demain j’y retourne. Et puis après demain aussi. Mais je vais quand même essayer de me trouver un endroit un peu plus accessible, genre rampe en béton. Histoire de ne conserver que le plaisir de ne rien peser, juste bercé par la houle…

jeudi 23 juillet 2009

Petites nouvelles estivales

Bon, les poteaux et les… potelles ( ?!). C’est le mois de juillet, et il semblerait que mon cerveau ait eut envie de faire comme la plupart des français, c'est-à-dire de partir en vacance. J’ai beau, tous les matins, faire un petit tour sur le net et pêcher des infos par-ci par-là, celles-ci n’arrivent pas à m’inspirer la moindre diatribe… C’est navrant et frustrant à la fois.
Pourtant, l’actualité politique est plutôt riche en ce moment. Partout en France des travailleurs se battent littéralement pour conserver, à défaut de leur emploi, au moins leur dignité. Des lois sont votées en catimini, alors qu’elles auraient nécessité un débat national si ce n’est un référendum. Je pense particulièrement à cette ignominie concernant le travail dominical. Mais bon, comme je l’ai dis plus haut ce sont les vacances… Et de mémoire de moi, il en a toujours été ainsi : L’été sert à faire passer les amères pilules et ce n’est qu’en septembre que le bon peuple se rend compte soudainement qu’il a un mal étrange et persistant au niveau du rectum. C’est ainsi, l’été le français aime à se faire sodomiser, quitte à avoir l’air surpris lorsque vient la rentrée.

En ce qui me concerne, malgré mon hétérosexualité avérée, il semblerait donc que mon cerveau grégaire soit donc en vacance. Enfin, des semi-vacances plutôt. Car, croyez-le ou non, je sens particulièrement cette douleur tout en bas de mon colon… Et nous ne sommes pas encore en septembre.

Pour ma défense, il faut quand même que je vous dise que j’ai quelques préoccupations personnelles qui, vous en conviendrez lorsque vous les connaitrez, ne favorisent pas ma niaque habituelle.
Tout d’abord il y a cette cheville qui n’en fini pas de se remettre. Oh, rassurez-vous, elle va de mieux en mieux et j’ai même quelques signes intangibles qui me disent que cette fois-ci, c’est la bonne… Mais bon, je n’aime pas vendre la peau d’un quelconque animal avant de l’avoir tué, aussi je reste quand même un peu circonspect.
Et puis, le régime que j’ai entrepris il y a maintenant trois semaines (trois longues, très longues semaines) commence à porter ses fruits. En effet, la balance que je me suis acheté m’indiquait ce matin un poids de 94,200 kilos. Soit, à la louche, quelques six kilos de moins qu’il y a trois semaines.
N’ayant aucune espèce de comparaison dans mon vécu, je ne sais pas si c’est bien ou tout simplement passable… Cependant, j’avoue que je m’attendais à quelques-chose de plus spectaculaire… Aussi, je ne vous cache pas que j’ai hâte que mes cicatrices se referment pour entreprendre la phase deux de mon plan.
La phase deux consiste en fait à faire un truc pas banal (pour moi). C'est-à-dire que j’ai décidé de profiter de la piscine de 2,5 millions de kilomètre carrés que j’ai juste en bas de mon avenue. J’ai décidé que, au minimum deux fois par semaine, j’irais tremper mon corps de bouddha dans la grande bleue, histoire de suivre les conseils éclairés que certains d’entre vous m’on prodigués.
Quand je pense que je n’ai pas fais trempette depuis… Houla ! Je ne sais plus, mais au moins cinq ans ! Ca promet donc d’être plutôt marrant, et je vous en ferais profiter s’il y a lieu

Donc, voilà où j’en suis. Pour l’instant je me concentre sur moi et mes petits soucis, et tant pis pour la cause. Je me dis pour me déculpabiliser que de toute façon, un Gwen en meilleure forme ne pourra que lui être profitable dans l’avenir, à la cause… Non ?

Bon, je crois que je n’ai plus rien à dire pour aujourd’hui. Enfin si, peut-être… Vous croyez que le Parti Socialiste survivra à cet été meurtrier ? Non, parce que je me pose sérieusement la question. Et puis, puisque nous en sommes à nous poser des questions, peut-être que ce ne serait pas une si mauvaise chose si cela devait arriver… non ?

Allez ! Bonne journée à tous !

lundi 20 juillet 2009

Le miroir aux alouettes

Aujourd’hui c’est un anniversaire pas banal. Pensez donc, il y a quarante ans des hommes marchaient pour la première fois sur la lune… Waouh ! Ce n’est pas rien quand même !
Alors bien sûr, les plus jeunes d’entre vous ne s’en souviennent pas, mais les plus âgés eux, s’en souviennent certainement. Ce 20 juillet 1969 fait partie de ces dates ou chacun peut dire sans trop réfléchir où il se trouvait exactement… Et des dates comme ça, dans la vie d’un être humain, il n’y en a pas beaucoup, croyez-moi.
Pour ma part, j’ai juste pas de bol puisque je me situe à la croisée des deux âges… J’explique : En 1969 j’avais deux ans. La légende familiale raconte que mon père avait exigé que l’on me réveille dans la nuit (il était 03H30 quand-même…) pour que je puisse un jour dire : « J’étais là ».
Mouais… Sympa le paternel ! Sauf que même si je peux dire que j’étais, selon toute probabilité, effectivement devant la télé cette nuit-là, je ne m’en souviens absolument pas. Alors franchement, quarante ans plus tard, d’avoir vu Neil Brasdur fouler du pied la poussière lunaire et de ne pas m’en souvenir, ça me fait une belle jambe.

Mais bon, le fait est que ce moment fut, à n’en pas douter, le résultat d’une formidable entreprise et la terre entière fut le témoin de cette entreprise. La terre entière, pendant ce séjour de deux heures et trente et une minutes, fut américaine.
Et c’était bien là le but recherché…

Car quarante ans plus tard que peut-on dire de cette petite ballade sur notre astre nocturne ? A quoi cela a-t-il servit ?

Certes cette mission, d’un point de vue scientifique nous a permit d’augmenter considérablement notre vision de l’univers, et d’appréhender plus exactement la place que l’Homme occupe dans cet univers. Ce qui est à mon sens, le but ultime de la science. Grace à cette mission, et à la conquête spatiale en général, l’humanité a fait des progrès considérables dans tout un tas de sciences et bénéficie encore aujourd’hui de ces retombées. Je pense notamment aux satellites, et à la nouvelle ère de communication que ces engins ont ouverte pour nous.

Mais, il faut aussi ne pas l’ignorer, le fait de marcher sur la lune a été avant même une réussite scientifique, une réussite politique et une formidable machine de propagande. Car n’oublions pas une chose, c’est que le moteur de cette entreprise était avant tout idéologique.
A cette époque, les Etats-Unis était plutôt à la ramasse en ce qui concerne la technologie spatiale… Les russes détenaient une liste impressionnante de record en tout genre (Spoutnik, le premier satellite (1957). Laïka le premier être vivant dans l’espace (la même année), Youri Gagarine le premier homme dans l’espace (1961)…) et les américains ramaient comme des malades derrière.
Ce retard, pour les chantres du libéralisme était une insulte. Il était hors de question que « l’ennemi communiste », que le contexte de la guerre froide présentait comme arriéré, réussisse là où « l’american way of life » échouait. En effet, comment imaginer un seul instant qu’un pays maintenu exsangue par une dictature d’oligarques, un pays qui prônait des valeurs tellement contraire à la doctrine libérale, arrive à réaliser de telles prouesses techniques et scientifiques alors que le champion de la liberté en était lui-même incapable ? C’était inconcevable du point de vue de l’image. C’était inimaginable du point de vue idéologique. C’était proprement inadmissible du point de vue de la propagande…

Donc, en 1961 le président Kennedy décida de prendre le taureau par les cornes et promit à son peuple qu’avant la fin de la décennie, des américains marcheraient sur la lune… Qu’importe ce que cela couterait, qu’importe si cet argent était utilisé à fond perdu, il fallait absolument que les USA redore leur blason. Et ce que l’on fit…
Neuf ans plus tard, trois américains plantèrent la bannière étoilée dans les sables stériles de notre astre lunaire.
Et tout ça pour quoi ? Pour permettre aux citoyens US de croire que leur système était le meilleur. Que leur cause était juste. Rien de plus. Kennedy fabriqua un gigantesque miroir aux alouettes, et la moitié de l’humanité tomba dans le panneau.

Quelques années plus tard, il fallut bien se rendre compte que la conquête de la lune était une impasse financière. La bataille idéologique est une chose, mais les réalités économiques en sont une autre. On avait réussit à aller sur la lune, le point était donc marqué. Mais il était désormais hors de question d’engloutir de telles sommes alors que la terre affrontait son premier choc pétrolier.
D’autant que si l’on y regarde bien : On a marché sur la lune, et alors ? A part satisfaire la curiosité insatiable des scientifiques, qu’est-ce que cela a rapporté à l’humanité ? Rien.
On n’a pas pour autant résolu les grands problèmes de ce monde. On n’a pas endigué les famines, on n’a pas empêché les gens de se taper sur la gueule… Non, cette ballade de deux heures et trente et une minutes n’a finalement servit à rien si ce n’est qu’à entretenir le moral des masses ignorantes.

Alors, à la vue de ce qu’il s’est passé il y a quarante ans, je trouve tout à fait légitime de se demander quel est le but réel de la nouvelle conquête spatiale initiée par Bush en 2004… Les Etats-Unis ont en effet annoncé qu’ils remettront les pieds sur la lune d’ici 2020, pour ensuite se diriger vers Mars… Pourquoi faire ? Et ne me dites pas que c’est par pur intérêt scientifique, je ne marche pas.
Quel est donc cet impératif qui oblige la nation la plus puissante de la planète à vouloir réutiliser ce stratagème ? Le champion du monde libéral se sent-il de nouveau en danger face à une poussée idéologique contraire à ses principes ?

Pour ma part, je suis d’avis de croire que c’est le cas…

dimanche 19 juillet 2009

La photo de la semaine


Regardez-les ses jolies fleurs fascinées par l’astre brillant. Regardez-les toutes ces têtes bien orientées vers la lumière hypnotique… Il n’y en a pas un qui ne penserait à jeter un œil derrière lui… Ne serait-ce que pour apercevoir la faucheuse qui s’approche dans leurs dos.
Les tournesols sont comme les humains. Les tournesols sont des cons.


jeudi 16 juillet 2009

« Le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Bon, je sais que je me fais rare en ce moment… C’est vrai. Désolé. Mais c’est pas ma faute, c’est celle du temps.
Du temps qui passe et du temps qu’il fait… Et tout ça en même temps.
Le temps qui passe ce fait dans la douleur de la convalescence. Ma cheville prend tout son temps, elle aussi, pour se remettre de l’intervention… (En clair, j’ai un putain de mal !) Et le temps qu’il fait m’incite plus à la torpeur et à la déconnexion mentale.
Car je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte, mais c’est l’été et il fait chaud. Oh, ce n’est pas la canicule, loin de là, mais il faut que vous sachiez qu’au dessus d’une certaine température, j’ai la particularité d’avoir le cerveau qui passe en mode ralenti… Peut-être que les échanges thermiques sont prioritaires par rapport aux activités cérébrales ? Allez savoir…
Cela-dit, je réfléchis quand même un peu, et en ce moment il y a une chose qui m’interpelle un tantinet… Et comme souvent, lorsque je suis interpellé (un tantinet) et que la réponse ne me vient pas automatiquement, je décide de partager mon questionnement avec vous…

Dans le monde du travail, il y a une règle communément admise qui dit que quelque soit son mécontentement, le salarié ne doit en aucun cas s’en prendre à son outil de travail…
Mouais… Une règle, une règle… J’ai plutôt l’impression qu’il s’agit-là d’une pratique qui relève plus de la coutume que de la règle. Car, si je ne m’abuse, rien de tel n’est inscrit dans le code du travail.
Non, il s’agit plutôt d’une espèce de code de conduite, une pratique non-écrite, un pacte silencieux qui aurait été passé entre les travailleurs et les patrons, et ce depuis des temps immémoriaux…
Pour ma part, j’aurais tendance à penser que cette coutume est issue de la pensée libérale…
Ouais, je sais. Vous allez encore me dire que je fais une fixation en revenant toujours sur ce sujet. Ou bien, vous allez me faire remarquer que je suis décidemment bien naïf… Mais que voulez-vous ? Moi, pour ainsi dire, je débute dans le radicalisme. Je n’ai eu aucune éducation syndicale, encore moins révolutionnaire. En fait, je ne prends réellement conscience de ces choses que depuis deux ans et demi… Deux ans, neuf mois et vingt-six jours pour être précis. Mais bon, ce n’est pas le sujet.

Le sujet, c’est que depuis quelque temps on assiste à un raidissement (le mot est faible) dans les relations entre le salariat et le patronat. (Cliquez sur la carte pour accéder à une infographie sur l'ensemble des plans sociaux en France.)
Déjà, il y a quelques mois les salariés de Continental/ Clairoix ainsi que ceux de Sony et bien d’autres, séquestraient leur patron, franchissant ainsi un pas dans la lutte contre l’abus de plans sociaux. A l’époque, on s’interrogeait déjà sur cette pratique typiquement française. Les libéraux dénonçaient dans ce geste la main invisible de l’extrême gauche, accusant les salariés d’user de méthodes de gangsters. Les mêmes salariés eux, rétorquaient que leur violence n’était qu’une juste réponse aux abus de leur direction…
Bon, je préfère vous le dire tout de suite je suis plutôt d’accord avec ce genre d’action. Surtout si, au final, ça marche. Pour moi, il est parfaitement intolérable qu’une entreprise qui réalise des bénéfices licencie son personnel sous prétexte de vouloir faire perdurer les investissements de ses actionnaires. C’est comme ça, c’est une question de priorité. Mais j’y reviendrais plus tard…

Donc, après les « maintiens sur site » observés récemment, voilà qu’un degré supplémentaire vient d’être franchi dans la lutte, et pas un petit, puisque les salariés en viennent à menacer de faire sauter leur usine pour se faire entendre convenablement. En clair, la dernière arme qu’il reste à ces travailleurs, leur dernière cartouche en fait, c’est de s’en prendre à leur outil de travail.
Bon, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que cela représente comme action… C’est grave. Et vous savez pourquoi c’est grave ? Et bien tout simplement parce que les salariés s’attaquent ni plus ni moins au seul droit de l’homme que les libéraux ont retenus dans la déclaration universelle (article II). Celui du droit à la propriété.
Et dans ce genre de cas, il ne s’agit plus de droit du travail. On entre carrément dans le pénal !

Pour ma part, cette montée en puissance de l’action du salariat est plutôt bon signe. Je ne veux pas faire l’apologie d’un quelconque crime ou délit, je dis simplement que je trouve légitime cette réaction… Car, face à la violence que représentent les licenciements massifs, les délocalisations sauvages, tout ça au nom du profit de quelques-uns, je pense qu’il est normal et juste de se défendre. Et ce, même si pour cela il faut se mettre en délicatesse avec la loi.
Un peu dans l’esprit d’insurrection que prônait la déclaration des droits de l’homme de 1793 (articles 33, 34, et 35), celle que l’on s’efforce de nous faire oublier…
La transgression de ce tabou libéral qui concerne le respect de l’outil de travail est un pas, à mes yeux, important vers une nouvelle relation salariat/patronat. Car, à mon sens, il est important que le patronat prenne enfin conscience de son rôle social. Rôle social qui, quoi qu’il arrive, doit toujours primer sur le rôle économique.
Mais bon, pour faire rentrer ce concept dans la tête du MEDEF, il y a encore du boulot !

Voilà ce que ces derniers événements m’inspirent en ce moment… Enfin, moi ce que j’en dis, c’est avec mes petits neurones fatigués par le temps que je déduis ces choses. Si vous trouvez que je me plante dans les grandes largeurs, n’hésitez surtout pas à m’en faire part. Votre contribution est indispensable !