Il y a de cela deux et demi je commençais ce blog... Ouais, cela fait exactement deux et demi aujourd’hui. Trente mois dit-donc !
Je ne saurais vous dire si c’est long ou si c’est court, mais le fait est que pendant tout ce temps JVVD a été mon centre d’intérêt principal. Le matin, lorsque j’ouvrais un œil, la première chose qui me venait à l’esprit c’était comment j’allais bien pouvoir formuler ce que j’avais à vous dire... Et le soir je me couchais en pensant aux commentaires que vous aviez laissés.
Ensemble nous avons causé d’à peu près tout et n’importe quoi. De politique bien sûr, mais aussi de musique, d’environnement... Enfin, vous n’avez qu’à parcourir la liste des libellés pour vous rendre compte que pendant tout ce temps-là nous avons plus ou moins cerné tous les grands thèmes de société qui pouvaient bien nous venir à l’esprit. Nous avons refais le monde, posé nos petites pierres à l’édifice de nos idéaux, de nos envies, de nos utopies... Et bordel, c’était bien.
Oh bien sûr tout n’a pas été forcément excellent tout le temps, loin s’en faut, mais dans l’ensemble je considère que je ne me suis pas si mal débrouillé. Cela m’a permis de peaufiner mon expression écrite, d’ordonner mes idées, de soulager ma colère... En tous cas j’y ai pris du plaisir et c’est bien ça qui compte.
Mais toute chose a une fin dit-on, et maintenant cette énergie que je dépensais allègrement à vous balancer mes mots, j’ai besoin de la canaliser pour autre chose. Vous le savez maintenant (en tous cas les plus assidus d’entre vous), depuis six mois je monte un projet titanesque qui m’emmènera dans un tour du monde à la voile. Une idée un peu dingue diront certains, mais je m’en tape. Pour moi c’est un rêve qui se réalise, et ce rêve au fur et à mesure de son avancement réclame de plus en plus de mon attention.
Ma personne toute entière est tendue vers ce but... A un point où même les ignobles saloperies que ce gouvernement commet ne suscite plus en moi que du dégout, de la lassitude... même plus envie de gueuler, j’ai autre chose à faire.
Alors plutôt que de laisser péricliter ces pages, autant cesser officiellement de les alimenter. C’est plus propre comme procédé... Et puis cela permet de passer à autre chose sans avoir de courants d’air dans le dos.
Je ne vais pas supprimer ce blog, ainsi il restera pour l’éternité dans l’éther du web. Pourquoi ? Et bien parce que je n’ai pas honte de ce que j’ai écrit, et même pour certains articles je crois même ressentir une légitime fierté. Les gens viendront par hasard, j’imagine, et pourrons glaner ce qu’ils veulent, le bon comme le mauvais, c’est cadeau.
De plus, si parmi tous mes potes certains veulent continuer à se servir des commentaires pour discuter entre eux, je n’y vois aucun inconvénient.
Et puis, par la même occasion j’ai quelque-peu épurer la listes des blogs en marge et je n’ai laissé que ceux auxquels je suis resté abonné... Car, ne faisant pas les choses à moitié, je me suis également désabonné d’une bonne trentaine de blogs politiques... Je n’ai gardé que les meilleurs, enfin ceux qui me sont chers, et qui me suffiront largement lorsque je serais aux antipodes.
Voilà mes amis, la chose est faite. Je rumine ce texte depuis quelques jours déjà, et je vous avoue qu’il n’a pas été facile à écrire. C’est difficile de mettre fin à quelque chose qui a tenu une aussi grande place dans ma vie... Mais j’abandonne JVVD sans regret aucun.
Mais vous, mes lecteurs, je ne vous abandonne pas. Et je vous invite à embarquer avec moi sur la Boiteuse... Enfin, ceux qui le voudrons bien évidemment. Vous verrez, on va se taper le tour de la planète, naviguer par delà les océans, voir les plus beaux levés de soleil qui soient, rencontrer des gens formidables, vivre des aventures rocambolesques... Bref, on va s’enrichir autrement.
Alors, pour ceux qui le veulent c’est par ici que ça se passe, et pour les autres, et bien comme on dit : Bon vent !