« On ne peut pas vouloir bénéficier des droits sans se sentir obligé par les devoirs. On ne peut pas vouloir bénéficier de la Sécurité Sociale, sans jamais se demander ce que l’on peut faire pour son pays. On ne peut pas vouloir bénéficier des allocations chômage, sans se sentir moralement obligé de tout faire pour retrouver du travail, parce que les allocations sont payés par le travail des autres. On ne peut pas, on ne pourra jamais, vouloir profiter de la gratuité des études,[…] et ne pas être assidu au cours et ne pas témoigner de la considération pour ses professeurs, et ne pas respecter les bâtiments qui vous accueillent. »
Vous les aurez reconnus, ces quelques mots sont tirés du dernier discours en date de l’autre tache, heu pardon de Nicolas Sarkozy, prononcé ce jeudi à la Chapelle en Vercors.
Un discours, un prêche devrais-je dire plutôt. Enoncer ce qu’il convient de faire au quotidien c’est en effet plus dans l’ordre du sermon dominical que du discours politique en soutien aux agriculteurs…
Ceux-ci ont du trouver tout bizarre de se retrouver en train d’écouter la sainte parole présidentielle, alors qu’ils étaient probablement venus dans l’espoir que leurs problèmes soient évoqués… Pas de bol ils ont eut droit à un sermon du chanoine sur les droits et devoirs du français moyen. Pour les aides aux agriculteurs, il faudra repasser…
Donc, pour Sa Sainteté Nicolas 1er, point n’est besoin de soutenir nos chers paysans, ce qui compte actuellement c’est de rappeler les fondamentaux de la doxa nationaliste, et tant pis si pour le coup on prend quelques libertés avec les sens profond de choses. L’heure n’est plus à l’étude du fond, mais bel et bien au rabâchage et à la séduction de l’aile la plus extrême de l’électorat de base.
Paraphrasant pour le coup J.F Kennedy, Sarkozy nous assène ses vérités et distribue alors les bons et les mauvais points. Selon lui, il y aurait d’un côté les bons Français, les vertueux respectueux des droits et devoir que leur incombe leur nationalité, et de l’autre les mauvais, ceux qui ne respectent rien ni personne.
D’un côté ceux qui se lèvent tôt pour gagner plus, ceux qui ne refusent pas le débat sur l’identité nationale, ceux qui acceptent de jouer le jeu d’une économie libérée (sic !), ceux qui ne refusent pas de regarder en face les réalités de notre « civilisation » française et catholique.
Et de l’autre, ceux qui considèrent que la vérité se trouve ailleurs que dans ces préceptes, ceux qui pensent que la solidarité est la meilleure façon de vivre ensemble, ceux qui croient que celui qui a doit partager avec celui qui n’a pas.
En clair, il y a ceux qui votent à droite, et ceux qui votent à gauche.
Il y a ceux qui travaillent, et les chômeurs.
Il y a ceux qui peuvent se payer de bonnes écoles, et ceux qui ne peuvent pas.
Il y a les riches, et il y a les pauvres…
Sous prétexte de vouloir réunir notre nation, Nicolas Sarkozy est en train de la détruire en partageant son peuple en deux.
Voilà qui risque de plaire à François Bayrou. D'ailleurs on ne l'entend plus trop en ce moment... Aurait-il enfin réalisé la vacuité de ses opinions ?
Vous les aurez reconnus, ces quelques mots sont tirés du dernier discours en date de l’autre tache, heu pardon de Nicolas Sarkozy, prononcé ce jeudi à la Chapelle en Vercors.
Un discours, un prêche devrais-je dire plutôt. Enoncer ce qu’il convient de faire au quotidien c’est en effet plus dans l’ordre du sermon dominical que du discours politique en soutien aux agriculteurs…
Ceux-ci ont du trouver tout bizarre de se retrouver en train d’écouter la sainte parole présidentielle, alors qu’ils étaient probablement venus dans l’espoir que leurs problèmes soient évoqués… Pas de bol ils ont eut droit à un sermon du chanoine sur les droits et devoirs du français moyen. Pour les aides aux agriculteurs, il faudra repasser…
Donc, pour Sa Sainteté Nicolas 1er, point n’est besoin de soutenir nos chers paysans, ce qui compte actuellement c’est de rappeler les fondamentaux de la doxa nationaliste, et tant pis si pour le coup on prend quelques libertés avec les sens profond de choses. L’heure n’est plus à l’étude du fond, mais bel et bien au rabâchage et à la séduction de l’aile la plus extrême de l’électorat de base.
Paraphrasant pour le coup J.F Kennedy, Sarkozy nous assène ses vérités et distribue alors les bons et les mauvais points. Selon lui, il y aurait d’un côté les bons Français, les vertueux respectueux des droits et devoir que leur incombe leur nationalité, et de l’autre les mauvais, ceux qui ne respectent rien ni personne.
D’un côté ceux qui se lèvent tôt pour gagner plus, ceux qui ne refusent pas le débat sur l’identité nationale, ceux qui acceptent de jouer le jeu d’une économie libérée (sic !), ceux qui ne refusent pas de regarder en face les réalités de notre « civilisation » française et catholique.
Et de l’autre, ceux qui considèrent que la vérité se trouve ailleurs que dans ces préceptes, ceux qui pensent que la solidarité est la meilleure façon de vivre ensemble, ceux qui croient que celui qui a doit partager avec celui qui n’a pas.
En clair, il y a ceux qui votent à droite, et ceux qui votent à gauche.
Il y a ceux qui travaillent, et les chômeurs.
Il y a ceux qui peuvent se payer de bonnes écoles, et ceux qui ne peuvent pas.
Il y a les riches, et il y a les pauvres…
Sous prétexte de vouloir réunir notre nation, Nicolas Sarkozy est en train de la détruire en partageant son peuple en deux.
Voilà qui risque de plaire à François Bayrou. D'ailleurs on ne l'entend plus trop en ce moment... Aurait-il enfin réalisé la vacuité de ses opinions ?
10 commentaires:
C'est un peu court.
Cela dit, le probleme avec ces vomissements, c'est que, soit tu pousse l'analyse vraiment a font soit tu l'ignore.
Lui utilise des mots qui j'en suis sur ne choque pas un instant les 2 demeurés des commentaires du sujet précédent…
Même ce petit passage de rien du tout entre autre:
On ne peut pas, on ne pourra jamais, vouloir profiter de la gratuité des études
…
Je sais... Je n'ai pas voulu me lancer dans un dépiaute du discours tellement les arguments me sembles fallacieux. De plus, d'autres s'en sont déjà chargé avec certainement plus de talent que je n'aurais su le faire.
On n'est plus dans la politique ,en effet, mais dans la morale.
Et la morale est le propre des religions qui s'octroient le droit de délimiter le bien et le mal.
C'est aussi le credo ( sic!) des dictateurs de la pensée unique.
@Monique : C’est effectivement ce qui m’a frappé… Ce ton et ces mots moralisateurs.
Trou du cul premier, en son office, fait de la belle besogne. Mais ses vents, pestidentiels, certes, ne sont que des vents.
in "Bad days of the french republic", tome 1.
Pestilentiels Aslan... pestilentiels. A moins que tu ais voulu faire un jeu de mot avec présidentiel... Auquel cas, fais comme si je n'avais rien dit !
Ah non, juste j'etais bourré :D
@ Aslan
... et qd tu notes "offices" ... ça n'était pas "orifices" que tu voulais inscrire ? *_*
Ps. Cabu a dit que Sarko avait un gros cul !
Comme le dit l'adage "Le pet est un petit vent qui court entre deux collines et annonce l'arrivée du général caca"... le discours de sa Magnificence n'est que du vent et annonce qu'on va être un peu plus dans la merde !
Quand on voit de qui viennent les leçons de morale... faut pas s'étonner de la perte de repères !!
@Tess : On dit Maître Cabu !
@Cazo : Tout fout le camp mon pauvre monsieur…
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