Mes plus anciens lecteurs le savent, je suis ce que l’on appelle un eurosceptique.
En fait, je trouve que le terme « eurosceptique » n’est pas tout à fait vrai. Je ne suis pas vraiment sceptique envers l’Europe, je suis carrément contre.
Donc, le terme exact devrait être « antieuropéen ».
Bon, je ne vais pas me remettre à expliquer pourquoi je suis contre l’Europe, je l’ai déjà fait plein de fois ici même et ailleurs. Mais si vous tenez tant que ça à savoir pourquoi je vous invite à faire une recherche dans les archives, elles sont là pour ça. Si vous cliquez sur le tag Europe, il y a de grandes chances que vous tombiez sur cet article qui vous explique assez bien ma position. (Faut vraiment vous mâcher le boulot hein ?).
Donc, il y a un peu plus d’un an les irlandais s’exprimaient déjà par voie référendaire et déclaraient haut et fort que l’Europe, ils n’en voulaient pas.
Aussitôt les pauvres petits français qui comme moi s’étaient sentis grugés par le non respect de leur propre décision en 2005, ont applaudi des deux mains et ont espéré très fort que cette horreur libérale avait été, peut-être pas stoppée définitivement, mais du moins arrêtée dans son élan dévastateur…
Hélas, trois fois hélas, les libéraux ont de la suite dans les idées et n’entendaient pas lâcher le morceau aussi facilement. Le résultat est que les irlandais sont appelés à remettre le couvert aujourd’hui, et a encore une fois se prononcer sur leur adhésion Traité de Lisbonne…
Sauf que cette fois, il y a de grandes chances pour que leur vote soit l’inverse de celui de l’année dernière.
La faute à la crise bien sûr, mais également à quelques concessions et quelques promesses accordées aux irlandais sur des sujets qui leur tenaient à cœur.
La crise systémique a failli ratiboiser l’Irlande aussi surement que la maladie de la pomme de terre et la Grande Famine.
Bon, vous me direz que c’est un peu de leur faute, et qu’ils n’avaient pas à développer une politique économique aussi libérale… Mais en même temps, les partisans de l’Europe se retrouve avec un boulevard devant eux pour expliquer que si les irlandais avait dit oui l’année dernière, ils n’en seraient pas là… Bon, vous et moi savons que ce n’est que de la foutaise, mais malheureusement c’est un argument qui risque de faire mouche dans l’esprit des irlandais.
De plus, l’Irlande a obtenue de l’Europe de pouvoir conserver des particularités qui lui sont propres. La première est honorable puisqu’elle concerne le respect de la stricte neutralité de l’Irlande en cas de conflit et la non-participation à l'OTAN… La seconde l’est un peu moins, puisqu’il s’agit d’autoriser le pays des elfes à conserver des lois complètement rétrogrades comme l’interdiction de l’avortement.
Bref, tout ça pour dire que je suis un peu moins enthousiaste que l’année dernière. Je crains fort que les irlandais se fassent avoir dans les grandes largeurs, comme nous-mêmes nous somme fait avoir lorsque le gouvernement est passé par-dessus la volonté souveraine du peuple.
Alors donc, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts… Très fort.
En fait, je trouve que le terme « eurosceptique » n’est pas tout à fait vrai. Je ne suis pas vraiment sceptique envers l’Europe, je suis carrément contre.
Donc, le terme exact devrait être « antieuropéen ».
Bon, je ne vais pas me remettre à expliquer pourquoi je suis contre l’Europe, je l’ai déjà fait plein de fois ici même et ailleurs. Mais si vous tenez tant que ça à savoir pourquoi je vous invite à faire une recherche dans les archives, elles sont là pour ça. Si vous cliquez sur le tag Europe, il y a de grandes chances que vous tombiez sur cet article qui vous explique assez bien ma position. (Faut vraiment vous mâcher le boulot hein ?).
Donc, il y a un peu plus d’un an les irlandais s’exprimaient déjà par voie référendaire et déclaraient haut et fort que l’Europe, ils n’en voulaient pas.
Aussitôt les pauvres petits français qui comme moi s’étaient sentis grugés par le non respect de leur propre décision en 2005, ont applaudi des deux mains et ont espéré très fort que cette horreur libérale avait été, peut-être pas stoppée définitivement, mais du moins arrêtée dans son élan dévastateur…
Hélas, trois fois hélas, les libéraux ont de la suite dans les idées et n’entendaient pas lâcher le morceau aussi facilement. Le résultat est que les irlandais sont appelés à remettre le couvert aujourd’hui, et a encore une fois se prononcer sur leur adhésion Traité de Lisbonne…
Sauf que cette fois, il y a de grandes chances pour que leur vote soit l’inverse de celui de l’année dernière.
La faute à la crise bien sûr, mais également à quelques concessions et quelques promesses accordées aux irlandais sur des sujets qui leur tenaient à cœur.
La crise systémique a failli ratiboiser l’Irlande aussi surement que la maladie de la pomme de terre et la Grande Famine.
Bon, vous me direz que c’est un peu de leur faute, et qu’ils n’avaient pas à développer une politique économique aussi libérale… Mais en même temps, les partisans de l’Europe se retrouve avec un boulevard devant eux pour expliquer que si les irlandais avait dit oui l’année dernière, ils n’en seraient pas là… Bon, vous et moi savons que ce n’est que de la foutaise, mais malheureusement c’est un argument qui risque de faire mouche dans l’esprit des irlandais.
De plus, l’Irlande a obtenue de l’Europe de pouvoir conserver des particularités qui lui sont propres. La première est honorable puisqu’elle concerne le respect de la stricte neutralité de l’Irlande en cas de conflit et la non-participation à l'OTAN… La seconde l’est un peu moins, puisqu’il s’agit d’autoriser le pays des elfes à conserver des lois complètement rétrogrades comme l’interdiction de l’avortement.
Bref, tout ça pour dire que je suis un peu moins enthousiaste que l’année dernière. Je crains fort que les irlandais se fassent avoir dans les grandes largeurs, comme nous-mêmes nous somme fait avoir lorsque le gouvernement est passé par-dessus la volonté souveraine du peuple.
Alors donc, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts… Très fort.
9 commentaires:
Anti-européen, écœuré (mais sur le mode goguenard...) par les palinodies lisboètes : cela n'est pas la première fois que j'approuve (presque) totalement l'un de vos billets.
Vous devriez commencer à vous inquiéter...
Ben oui… j’vois ça. Vous croyez que je dois consulter ?
Je suis anti europe libérale mais pas anti européenne dans le sens d'une confédération qui pourrait pratiquer des règles communes concernant les salaires , l'emploi, les droits humains...
Bref une europe sociale.
Mais tu vois, pour l'instant, je ne mets même pas de majuscules à europe!
@Didier : je pense que nous n' avons pas les mêmes raisons de souhaiter le "non" irlandais, mais il est bon parfois de partager au moins les mêmes espoirs !
Dans le genre démocratie, votez jusqu'a ce que celui ci nous conviennent…
Tant que le peuple ne se réveillera pas et continuera de se laisser voler sa souveraineté, jamais rien de bon ne changera pour lui.
Qu'il soit irlandais, francais ou allemand.
@Monique et Pseudo : Le jour où l’Europe ressemblera à ce que tu espères, chère Monique, peut-être que je réviserais mon jugement. Mais, comme le dis Pseudo, ce n’est pas avec un déni de démocratie pareil qu’on risque d’y arriver…
"Dans le genre démocratie, votez jusqu'a ce que celui ci nous conviennent…" oui complètement d'ac avec toi, Gwen et Pseudo! DENI !
A quoi sert en effet de voter s'il faut récidiver jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent? le vote alors n'a plus de sens! Il leur serait plus franc d'imposer leur choix aux peuples européens plutôt que de faire semblant de leur donner une illusion, un semblant de pouvoir démocratique!! (je ne serais bien sûr pas d'ac non plus, mais...)
Quant à ma conception de l'europe , elle rejoint tout à fait celle de Monique! ... décidément! *_*
Vivement que vous vous rencontriez alors !
C'est ce qui fait entre autre la différence entre les pays dictatoriaux et "démocratiques"
quand je vais rencontrer Cécile, on ne va plus pouvoir se quitter !
Enregistrer un commentaire