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samedi 7 novembre 2009

Une pierre à l’édifice de notre identité nationale

L’heure est au débat sur l’identité nationale.

Je sais, c’est chiant. On a eu beau, j’ai eu beau crier haut et fort que ce débat était dangereux et qu’il ne s’imposait pas. J’ai eu beau dénoncer l’électoralisme à peine déguisé qui se cachait derrière cette belle préoccupation, mais rien n’y a fait, la question « Pour vous qu’est qu’être Français ? » est sur tous les médias, sur toutes les lèvres.
On ne peut y échapper tant le matraquage est intensif.
Je ne dis pas que la question est inappropriée… Non, ce n’est pas ce que je dis. Je dis seulement que ce genre de question d’importance doit se poser dans la plus grande sérénité. Et surtout pas dans un contexte électoral ou dans un but populiste.
Bref, c’est l’utilisation de cette question qui me pose problème et non pas la question en elle-même.

Mais le fait est là, la réflexion du moment, c’est de savoir ce qui fait de la France un pays si différent des autres… A nos yeux bien sûr.

Alors, je me suis souvenu de ce reportage de Caroline Fourest sur La Bataille des Droits de l’Homme… Et je ne sais pas pourquoi, je me suis dit que vous le montrer (ou vous le remettre en mémoire) pouvait apporter une pierre à l’édifice. Ou de l’eau au moulin, c’est comme on veut.
Ces fameux droits de l’homme… Ceux que parait-il nous aurions inventés, et qui ne se trouvent pas forcément respectés dans notre propre pays… Cette conception toute bête qui dit que l’être humain doit être respecté dans ses droits élémentaires, dans ces croyances… Comment se pouvait-il qu’ils soient à ce point détournés, dévoyés ?

Alors je me suis dit que de voir, ou revoir, ce documentaire, et bien cela pouvait nous donner une bonne image des valeurs qu’un français devrait défendre. Je me suis dit que c’était peut-être ça « être français » : Se battre, encore et toujours contre les injustices, les manipulations, les dérives. Etre constamment vigilant sur ce qui nous (me) semble important. La Liberté, l’Egalité, et la Fraternité.
Et surtout défendre encore et toujours ce qui est le ciment par lequel ces trois concepts peuvent tenir ensemble : La Laïcité.

Donc, voici la Bataille des Droits de l’Homme un reportage de la Caroline Fourest diffusé sur Arte en avril de cette année.


DOCUMENTAIRE LA GUERRE DES DROITS DE L HOMME 1
par DOCUMENTAIREROOTS



DOCUMENTAIRE LA GUERRE DES DROITS DE L HOMME 2
par DOCUMENTAIREROOTS



DOCUMENTAIRE LA GUERRE DES DROITS DE L HOMME 3
par DOCUMENTAIREROOTS



Et puis comme c’est un doc qui pose pas mal de questions importantes à son tour, je vais vous laisser tout le week-end pour y réfléchir et me laisser des commentaires bien constructifs. Deux jours, c’est le moins que l’on puisse faire, non ?

7 commentaires:

Pseudo a dit…

Tiens je l'ai deja vu, mais je ne sais pas d'ou, est ce que quelqu'un en a parler ici ou ailleurs, je ne sais plus, bref, c'est pas mal oui, faudrait que le je revois pour me rafraichir un peu la mémoire a l'occase, mais j'ai deja tellement de chose a voir qui trainent depuis trop longtemps…

Gwendal Denis a dit…

Et bien c'est une excellente occasion pour commencer à rattraper ton retard mon cher Pseudo !

cazo a dit…

Pour ce qui est du reportage de Caroline Fourrest, je l'avais vu... même si je souscris à ce que caroline fourest dénonce, je me rappelle également que deux trois bricoles m'avaient un peu géné aux entournures... Peu importe!!

Pour ce qui est de ce soit disant débat sur l'identité française... AHAHAHAH...

Le type même du faux débat à la con!!

C'est quoi une identité??

Ce que je suis?

Ce à quoi j'adhère?

Ce qui me caractérise et me différencie des autres?

C'est quoi une identité française, à part une reconnaissance administrative de sa nationalité??

Si être français, c'est faire sien les valeurs qui définissent notre république "Liberté, Egalité, Fraternité", alors faudrait qu'Eric Besson nous concocte une loi pour déchoir de sa nationalité ceux qui ne respectent pas ces principes fondamentaux... On pourrait ainsi expulser tous ces "mauvais français" qui nous gouvernent !!

Je parle français, j'ai grandi en France, j'ai été scolarisé dans le système éducatif français, j'ai une culture française, c'est mon identité française, ce en quoi je suis identique à tous ceux qui ont le même parcours que moi.

J'ai un ensemble de valeurs, un ensemble d'opinions, plus ou moins étayées, des convictions, des conceptions philosophiques, etc. ce qui fait mon identité et me distingue des autres.

Alors de quoi parlons-nous???

Faudrait peut-être arrêter à un moment de rentrer dans le jeu de dupes qu'on nous propose et regarder davantage ailleurs, là où ça dérange... Gwen, avec ce truc d'identité électoraliste, t'as pas l'impression qu'on nous agite la muleta devant les yeux pour qu'on ne voit pas les banderilles et l'épée qu'on nous réserve??

Gwendal Denis a dit…

Bien sûr Cazo, c’est ce que je n’arrête pas de dire depuis le début. Racolage, diversion, populisme, ce fameux débat n’est que ça en vérité… Mais il me semblait important de rappeler que dans la « culture » française il y avait également cette part de dénonciation permanente. Cette révolte permanente contre des choses qui nous semblent profondément injustes. En bref, être français c’est aussi dénoncer le débat sur notre propre nationalité… J’aime assez ce paradoxe.

Monique a dit…

100% d'accord avec vous deux.
Tiens , je copie ce texte pris sur le blog d'un voisin..question de se rappeler les démangeaisons de l'identité nationale, dans les rapports aux "étrangers"..pas de quoi être fiers !

Rappelons nous de notre passé « historique, mais pas souvent glorieux »



« Si l’étranger est indésirable, il convient de prendre les mesures d’éloignement qui paraîtront justifiées... Si l’étranger, sans être indésirable, a la faculté de quitter la France, il y aura lieu de le faire dans un délai à fixer » proclamait une circulaire du Ministère de l’Intérieur français du 5 août 1939. Camps d’internement d’Argelès ou de Rivesaltes pour antifascistes espagnols dans les années 1930. Camps de concentration de Drancy ou Pithiviers, véritables antichambres de l’extermination nazie, dans les années 1940. Camps de travail pour

ouvriers immigrés dans les années 1950. Camps d’emprisonnement pour indépendantistes algériens dans les années 1960. L’administration française possède une vraie pratique dans la mise en place et la gestion de camps en tout genre. Même si le sort réservé aux populations qui y sont enfermées varie selon les causes de leur regroupement et les périodes historiques.

Avec les années 1970, un nouveau type de camps se développe à travers l’hexagone : les « centres de rétention ». Après la révélation de leur existence clandestine - la découverte de celui d’Arenc à Marseille dans un hangar du port - ces camps sont légalisés par la loi Bonnet du 10 janvier 1980. Objectif : « retenir » les étrangers en situation irrégulière pendant une durée déterminée, pour identifier leur pays d’origine afin de les y expulser.(…)

En 1986, on dénombrait douze de ces camps. Aujourd’hui, il en existe au moins trente-deux répartis dans toutes les grandes agglomérations ainsi qu’en Guyane. D’une capacité nationale estimée à un millier de « places » (dont quasiment la moitié en région parisienne), les plus importants ressemblent à de véritables camps avec barbelés, miradors et garnisons, comme celui de Mesnil-Amelot (142 places), près des pistes de l’aéroport de Roissy, celui de Vincennes (134 places) construit dans une ancienne forteresse - celle de Gravelle dans le Bois de Vincennes - ou celui d’Arenc (72 places) dans la zone portuaire de Marseille.

Et voilà le travail !

Gwendal Denis a dit…

Tu as l'adresse du blog en question ?

Monique a dit…

Oui, mais en général, il n'est pas intéressant..c'est plutot régionaliste, mais comme l'administrateur est aussi dans une association civique, il a fait ce rappel à propos d'identité nationale...
Enfin, si tu le veux...je te le passerai par mail..