Mais dans quel monde vivons-nous ?
Résilience
Il y a 6 ans
Je voulais vous dire…
Boudiou que c’est pas facile de reprendre le boulot ! Pendant quatre jours j’ai réussi à me déconnecté de la réalité, et maintenant que je suis de retour dans mon château fort, les douves remplies et la herse relevée, j’ai un peu de mal à reprendre le fil de mes activités bloguesques.
Bon.
Je me posais la question ce matin… Dois-je ou non écrire quelque-chose sur la prestation de notre Président Glorieusement Élu devant le congrès à Versailles ?
Vous allez me dire que j’ai un train de retard et vous aurez raison.
Lundi prochain, le 22 donc, le Parlement se réuni en congrès à Versailles pour la seizième fois depuis le début de la cinquième République. Seize fois en 51 ans… Autant dire que les ors de Versailles sont réservés pour les grandes occasions, et c’est plutôt normal, puisque la réunion du Parlement n’est pas chose banale. On prend les 577 députés que l’on assied auprès des 343 sénateurs, on rajoute pour leur faire plaisir les 72 députés européens fraichement élus, et on obtient donc un aréopage de représentants du peuple fort de quelques 992 membres…
Et oui, c’est vrai que le château de Versailles a de la gueule… Et j’ajouterais que c’est normal puisqu’il a été construit pour ça. Rappelez-vous vos cours d’histoire… Le Roi Soleil, Louis le Quatorzième piqua un jour une grosse crise de jalousie lorsqu’il visita le château d’un sien vassal, le surintendant Fouquet (c'est marrant comme il y a des noms qui reviennent dans l'histoire, non ?). Le château de Vaux-le-Vicomte était tellement beau et richement décoré que le roi, devint vert de rage, et il ne tarda pas à débaucher l’architecte de Fouquet et à le faire enfermer (Fouquet, pas l’architecte…)
Mais cela ne suffisait pas à notre bon Roi… Non ce qu’il voulait par-dessus tout c’est que le château de Versailles soit une constante représentation de sa gloire et de son œuvre… Versailles, c’était de la PLV avant l’heure. De la bonne grosse pub, bien lourde, bien ostensible, qui rappelait aux courtisans ainsi qu’aux visiteurs de passage qu’ils n’étaient que des merdes au regard du monarque…
Et donc, comme je l’ai dis plus haut, cette réunion extraordinaire a déjà eu lieu seize fois, et la dernière de ces seize fois c’était l’année dernière pour entériner « la loi constitutionnelle de modernisation des institutions ».
Je ne sais pas vous mais moi, ce genre de déclaration devant les élus de France ça me fait penser à quelque-chose… Attendez que ça me revienne… Ah oui ! Ça-y-est ! Je trouve que cela ressemble à si méprendre à une coutume américaine qui s’appelle le discours sur l’état de l’union. Chaque année, le Président US se doit de faire un joli discours devant le congrès pour dévoiler la politique qu’il compte entreprendre dans l’année qui vient. Ouais… C’est ça…
Aussi, en ce qui me concerne les réticences de Jefferson s’appliquent largement a la petite démonstration à laquelle nous allons assister.
Je gage que cette décision de se plier aux exigences royales de sa majesté Nicolas 1er ne fera qu’entretenir le trouble auprès de la gauche modérée. Les récentes élections ont démontré que ce sont ceux qui refusent de s’aplatir comme des carpettes de salon qui remportent la faveur de l’électorat, et que c’est en refusant de jouer le jeu édicté par Sarkozy que l’opposition prend tout son sens.
Après tout, il n’y a pas de raison que je ne vous parle pas de ça… Il n’y a pas que la politique dans la vie, et si jamais vous l’oubliez, la vie justement se charge de vous le rappeler.
Ma Gaëlle était là, prostrée. Elle avait l’air groggy et elle râlait… Sans la sortir de sa boite, je promène mes mains sur son corps comme si je savais ce que je faisais. La queue, le bassin, les côtes, les épaules, tout avait l’air d’être à sa place. Elle gardait la tête baissée et c’est pourquoi je vis en dernier ce qui n’allait pas… En relevant sa tête, je découvris son minois d’ordinaire si joli, complètement ravagé. Sa mâchoire inférieure ne ressemblait plus à rien. Ses yeux mi-clos et son nez disparaissaient sous des amas purulents de mucus sanguinolent.
Bon… D’accord. Hier je n’étais pas vraiment de bonne humeur et je me suis laissé aller à un petit écart de langage… Cela ne me ressemble guère. Ou alors il faut vraiment que je sois furax pour m’autoriser de telles libertés. Mais que voulez-vous : J’en ai vraiment marre d’avoir raison.
En premier lieux, nous avons le ministre Hortefeux.
Ensuite, toujours dans le même organe de propagande élyséen, on apprend qu’un sondage Opinion Way vient conforter la « victoire écrasante » du parti du président. En effet, d’après ce sondeur partisan « Une majorité de Français soutient la poursuite des réformes ».
« Lorsque l’on a la prétention de vouloir tenir un blog qui s’est donné pour but de parler de politique et de société, la moindre des choses, c’est quand même de se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde, et a fortiori dans son propre pays. »
Bien ! Les élections européennes sont maintenant derrière nous, avec les résultats que vous savez, et il est donc temps pour le gouvernement de passer à autre chose… C'est-à-dire de reprendre son lent et difficile travail de réforme de la société française.
Tout a commencé avec une proposition quelque-peu incongrue du clébard de service, j’ai nommé Frédéric Lefebvre. Ce vil personnage que l’on sait être le démineur en titre de son seigneur et maitre (ai-je besoin de citer son nom ?) proposait que les personnes en arrêt de travail pour cause de maladie ou bien en arrêt pour cause de maternité, continuent à travailler chez eux… (Voir article) Bien évidemment, et comme d’habitude, cette mesure était présentée comme étant une possibilité de travailler plus pour gagner plus et uniquement destinée aux volontaires…
Ce mardi, la Tribune publiait un article mettant en avant un rapport de la Caisse Nationale d’Assurance-Maladie et titrait en lettre grasses et accusatrices : Plus de 10 % des arrêts de travail sont injustifiés (!)
On le sait, les libéraux ne peuvent supporter que la collectivité prenne en charge les plus déshérités, les laissés pour compte de la croissance et les travailleurs malades. Pour eux, la société n’a pas à s’embarrasser du travailleur qui perd son emploi ou qui tombe malade. Les assurances privées ne sont pas faites pour les chiens (quoique…) et si le plébéien n’est pas assez lucide pour comprendre ça, il n’a qu’à s’en prendre à lui-même.
C’est vraiment pas de bol. Ce matin je m’étais dis, comme ça, qu’aujourd’hui je ferais relâche… C’est vrai quoi ! Ça va faire cinq jours que je suis sur le pont et franchement je trouvais que je méritais bien un peu de repos. Et puis voilà que je tombe sur une de ces dissonances qui a le don de me faire tiquer…
Alors, c’est peut-être vrai que la France a perdu un ami. Moi je dirais qu’elle a perdu un employé, ce serait plus juste. Et qui plus est un employé méritant puisque Monsieur Bongo est entré dans l’entreprise France en 1967, et depuis n’a eu de cesse de satisfaire les ambitions de ses employeurs.
Bon… Depuis six heure ce matin, j’essaye de vous écrire une belle analyse des résultats de ces élections européennes. Cela fait donc plus de quatre heures que je galère à essayer de faire comme les vrais journalistes politiques, que je compile les résultats, que j’analyse les chiffres, que je fais des additions et des règles de trois, que j’écris des lignes et des lignes… Et franchement, je suis bien obligé de me rendre compte que je ne suis pas un journaliste politique. Je suis juste un blogueur citoyen qui essaye de comprendre ce qui se passe autour de lui.